Aux Portes de Loyang

SwatSh: 5 /10

Aux Portes de Loyang est sorti après Agricola mais a été créé avant et a servi de base pour Agricola et ça se voit!

Ce qui frappe d’abord c’est la beauté du matériel: de belles images, de belles couleurs, des pions ressources représentant bien la forme et la couleur de la ressource,…  Tout ceci aide certainement à se plonger dans le jeu et participe à l’appréciation du jeu.  C’est très gai de manipuler ce joli matériel!

Le jeu en lui même n’est pas très original: achat, production et vente de ressources mais tourne très bien.  Le jeu se joue en 2 phases.

Le jeu de la carte

La première est la phase de cartes où on a le choix entre poser 1 carte de sa main sur le plateau ou jouer 2 cartes sur son propre plateau en en prenant une de sa main et une du plateau.  On doit ensuite déposer toutes ses cartes restantes sur le plateau procurant un plus grand choix pour les autres joueurs.  Ce système tourne à merveille et est très tactique tout en comportant sa phase de bluff.  En effet, si on est le dernier à jouer, on est obligé de choisir une carte de la table et une carte de sa main.  C’est tant pis si on a gardé 2 supers cartes dans sa main car on ne pourra en jouer qu’une des 2…  Il faut donc défausser au bon moment la bonne carte de sa main.  C’est vraiment très subtil comme phase et très tendu.

La phase d’action

La seconde phase est plus classique et comprend moins d’interaction.  Chacun à son tour va optimaliser son jeu de cartes devant soi: livrer ses clients dans les denrées désirées, échanger certaines denrées avec les étals, acheter ou vendre d’autres et utiliser les capacités spéciales de ses artisants.  A noter que certains clients sont très exigeants et vous font perdre de l’argent si vous ne les livrez pas directement…  J’adore la fin de cette phase où on peut avancer sur l’échelle des points de victoire en payant 1 pour avancer d’une case et en payant ce qui est inscrit sur la case suivante pour avancer de plusieurs cases.  Si j’ai 10 points par exemple, en payant 1, je monte à 11 points, en payant 12 de plus, je monte à 12 points, en payant 13 de plus, je monte à 13 points,…  Très chouette système.

Au final, Aux Portes de Loyang est un très bon jeu, souffrant d’un léger manque d’interaction mais procurant des choix difficiles et des réflexions intenses.  Très bon!

Nouvelle partie

Que c’est drôle de rejouer à Loyang 8 ans après sa sortie.  Loyang reste un jeu fort apprécié.  Son auteur n’étant pas moins que le meilleur auteur du monde, Loyang force le respect.

Pourtant, le jeu a mal vieilli et je me vois forcé, contre mon plein gré 🙂 , de diminuer ma cote à 5/10.  J’ai néanmoins toujours adoré sa mécanique du jeu de la carte (voir paragraphe ci-dessus « le jeu de la carte« ).  Toujours très tactique et subtil et toujours très original même à l’heure actuelle.

Ce qui m’a beaucoup moins emballé est sa répétitivité et sa longueur.  Dès le milieu de la partie on voyait bien qui allait l’emporter et les tours ont continué à s’enchainer en se ressemblant (9 tours en tout).  Il devenait très répétitif et ça a duré encore une heure comme ça, sans suspense quant à son issue.

Produire des ressources et les livrer aux acheteurs tout en ensemençant ses champs, à la fin, on aimerait pouvoir faire autre chose…

Philrey212: 8,5/10

Voilà un beau jeu. Le matériel est splendide, les cartes bien illustrées, tous les ingrédients présents pour donner envie d’y jouer.

Les règles sont facilement assimilables, une partie est moyennement longue (quand même 2 heures à nous 2). Le mécanisme qui m’a le plus plu est le système de semence et récolte. Pour semer, vous prenez un légume de votre réserve et l’utilisez pour ensemencer un champs libre. Pour récolter, c’est à dire en début de chaque tour, vous prenez simplement un légume de chaque champs. Et quand le champs est vide, on retire la carte. Cette mécanique va plus loin que simplement semer/récolter. Il est à la base de chaque tour. Votre récolte vous permet de satisfaire à la demande: vos clients. Ici aussi, un aspect intéressant concernant les clients réguliers. Il faut les satisfaire à chaque tour sinon ils se fâchent et peuvent vous réclamer des dédommagements. A éviter donc autant que possible.

A côté de tout cela, il y a plein de cartes. Ces cartes peuvent être des clients (réguliers ou occasionnels), des comptoirs d’échange de marchandises ou encore des personnalités (artistes, artisans ou autres). A chaque tour, il faudra choisir ce qu’on garde et ce qu’on défausse. Ici aussi un mécanisme intéressant. La place du marché accueille les cartes qu’on ne veut pas (enfin, pas tout à fait). Ces cartes deviennent alors disponibles pour les autres joueurs. Enfin, chaque joueur devra jouer une carte de la place du marché  et une carte de sa main.

En résumé, Aux portes de Loyang est un jeu très plaisant, agréable à tout point de vue, facile à assimiler mais peu interactif (peut-être son seul défaut)

Raf: 7/10

Notre partie de Loyang commence bien et le jeu semble plus que prometteur. Un jeu d’optimisation qui semble assez classique mais bien ficelé.  Puis, au bout de quelques tours, le jeu commence à devenir répétitif.  On se rend compte que les stratégies gagnantes se résument à une seule stratégie, et donc on passe un bon moment mais sans plus.

Vin d’jeu d’aide (sur base d’une aide trouvée sur le net de ne je ne plus qui…: sorry mais mercy 😉 ):

Loyang vin d jeu d resume 1

Voilà un vin inattendu tant il est bon!