• Dice City - FICHE DE JEU
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Dice City

Note moyenne
7.50
(2 notes)
Mise en place: 15' - Règles: 20' - Partie: 55'
Catégorie: Intermédiaire
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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1156 Dice City 1

SwatSh 7/10

Ce Dice City d’AEG (Trains, Thunderstone) m’a très vite intrigué à Essen tant il propose une mécanique nouvelle et intéressante : le « dice-crafting » comme ils disent.

L’idée est assez sympa.  Chaque joueur dispose de 5 dés, chacun d’une couleur différente.  A la fin de son tour, et dans le but de déjà se préparer à son prochain tour, le joueur jette ses 5 dés et les place, en fonction des résultats, sur son plateau personnel.  Le plateau personnel d’un joueur est un tableau quadrillé qui comprend 5 lignes (une pour chaque couleur de dé) et 6 colonnes (une pour chaque valeur de dé).  Lorsqu’un joueur jette ses dés, il les place à l’endroit correspondant (si le dé blanc montre une valeur de 4 , il le place sur la ligne blanche à la quatrième colonne.  Sur chaque case, une action est prédessinée.  Quand on enlève un dé de son tableau personnel, en général, on réalise l’action de la case où il était.  L’aspect intéressant de ce mécanisme est que les joueurs peuvent acquérir des cartes action et les placer sur leur plateau personnel augmentant, par-là, la puissance de leur action.

C’est clairement un très bon système très original mais qui souffre d’être trop soumis au hasard.  Il se peut que certaines de vos constructions ne fassent jamais effet parce que votre dé noir n’a jamais fait 5 par exemple !  Le jeu offre par contre un moyen d’amoindrir ce hasard car au lieu d’exécuter l’action de la case où se trouve un de vos dés, vous pouvez « attirer » un autre dé de votre plateau pour le placer adjacent à l’un de vos dés.  Mais attention, ça coûte cher : 1 dé.  En effet, à votre tour, vous allez retirer chacun de vos 5 dés en ayant le choix de :
-Exécuter l’action sous le dé (= le mieux évidemment)
-Attirer un autre dé à côté
-Passer et recevoir un jeton « passe »
En échange de 2 de ces jetons (cela veut dire 2 dés de perdus, c’est cher) vous pouvez obtenir une ressource de votre choix, un point d’attaque (j’y reviens) ou obliger ses adversaires à rejeter un de leurs dés (bof).
-Réactiver une carte désactivée
J’y reviens aussi.

Après avoir réalisé toutes les actions de vos dés, si certains de vos dés ont généré des points d’attaque, vous allez pouvoir utiliser ces points pour gagner des PVs ou attaquer vos 1156 Dice City 2adversaires pour désactiver une de leurs cartes ou leur voler des ressources.  A l’exception du gain en PVs, on se rend vite compte que le rapport bénéfice/coût des actions combats est peu élevé et on a tendance à délaisser ce type d’action au grand dam de l’interaction qui en prend un coup.  Chaque joueur joue d’ailleurs un peu dans son coin à vouloir optimiser au mieux ses jets de dés.

Enfin vous allez pouvoir utiliser les ressources que vous avez gagnées pour acheter de nouvelles cartes ou les convertir en PVs.

Dice City est pour cela très classique : récolte de ressources – construction pour plus récolter ou pour générer des points de combats – PVs en échange de ressources ou de points de combats.  Dice City propose donc principalement 2 stratégies : l’agressive et la productrice 😉  Le hasard des jets de dés est bien présent bien qu’il puisse être maîtrisé mais le coût de cette maîtrise est très élevé.  Le jeu est peu interactif et chacun est plutôt penché sur son plateau personnel à réfléchir à la meilleure optimisation de ses résultats.  Cela peut durer longtemps avant que votre tour ne revienne.  Bien qu’assez « enfantines », les illustrations sont assez jolies et soutiennent le côté très agréable du jeu.  Sa mécanique novatrice de « dice-crowing » est très intéressante et donne envie de voir comment on pourrait encore mieux la développer.  A l’image de Minivilles, Dice City est très fun à jouer et fonctionne très bien à 2.

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Tapimoket:  8/10

EDIT : Nouvelles parties de Dice City depuis sa sortie en version française par Boom Boom Games.

Et ma foi, ce jeu est quand même bien fun. Les règles sont simples avec une durée parfaite pour ce type de jeu.

Pour Rappel, chaque joueur va se battre pour que sa cité devienne la nouvelle capitale du royaume.

Le tour d’un joueur se décompose en plusieurs phases et commence par un lancer de dés que l’on va placer dans sa ville en fonction de la couleur du dé, pour déterminer la rangée où il sera placé sur le  plateau individuel et sa valeur, pour la colonne. Une fois les 5 dés placés, on peut alors réaliser des actions pour chaque dé. La première sera de déclencher l’action de l’endroit où il se trouve, ou bien en faire bouger un autre d’une colonne, ou encore pour réactiver un lieu qui a été désactivé suite à une attaque adverse.

Si certes, le jeu a de l’aléatoire au tirage, j’ai finalement trouvé qu’il restait maîtrisable, ne serait-ce en déplaçant un dé. De plus, on y trouve toujours quelque chose à faire, même si ce n’était pas ce qu’on aurait souhaité. Bref, nos jets de dés servent toujours quelque soit le résultat, ce qui ne le rend pas frustrant.

Enfin, dans une autre phase, on pourra utiliser ses lieux militaires pour attaquer les bandits, des cartes sources de points (croissant selon la force des bandits), ou bien attaquer les adversaires sur un lieu, ou leur voler des ressources. Là aussi, le système est maîtrisé, car l’attaque de bandits restent la meilleure source de points, ainsi on ne devrait pas trop s’acharner sur les autres. De plus, le vol de ressources sera très limité, puisqu’un joueur ne peut pas en conserver plus de 3 entre deux tours. Enfin, la conséquence d’une attaque sur un lieu ne sera pas trop dure, puisque celui-ci ne sera jamais détruit, mais juste désactivé. Il suffira au joueur de sacrifier un dé pour le remettre en fonction. Bref, il y a du combat, mais sans que cela ne devienne trop punitif…

Enfin, on pourra construire, une phase qui va donner une bonne sensation de progression en améliorant constamment la ville et en faisant  gagner des points de victoire, plus de ressources et des bâtiments qui donneront toutes sortes de bonus.

En option, on pourra livrer des bateaux, une grosse source de points là aussi, mais exigeante en ressources. Livrer le bateau à 20 points sera un énorme bénéfice, mais la difficulté sera bien là puisqu’il faut un bon paquet de ressources pour le réaliser. Comme on ne peut conserver seulement 3 ressources entre chaque tour, cela signifie, qu’il faut réussir un gros coup en un seul jet de dés pour s’emparer du gros navire marchand.

Pour conclure, j’ai pris un certain plaisir à y rejouer. Certes, on y joue toujours un peu dans son « coin » mais il est simple, fluide, joli et fait penser un peu à ces petits jeux de développement que l’on trouve sur les téléphones mobiles. C’est un jeu agréable qui méritait une version française.


Dice city pourrait être la version « Dice » de Settlers… Le but étant de gagner des ressources, de construire sa cité et, éventuellement, d’utiliser ses forces militaires pour attaquer des bandits ou pour agresser ses adversaires en bloquant leurs bâtiments et les bonus associés.

La mécanique des dés utilise un petit système simple et original. Un jet de dés va imposer, avant tout, le placement par défaut de ceux-ci sur votre ville. Vous pourrez alors activer le bâtiment qui se trouve en dessous. Jusque là, c’est simple mais absolument aléatoire. Mais, il sera possible de sacrifier un dé pour en déplacer un autre sur une carte adjacente, ce qui permet de reprendre un peu la main sur l’aléatoire. De plus, vous pourrez construire des bâtiments qui vous donneront, cette fois, des bonus plus puissants, dont la faculté de maîtriser encore plus l’aléatoire grâce, notamment, à des relances ou des déplacements de dés au delà des cases adjacentes.

Vous allez ainsi, sans cesse, faire progresser votre cité par des cartes qui augmenteront vos ressources et viendront diversifier vos actions par de nouveaux pouvoirs. Le but est de faire grandir sa cité mais aussi de vaincre des ennemis communs et de livrer des bateaux de commerce. Il faudra ainsi mixer entre l’apport de vos ressources, votre puissance militaire et les bonus de vos bâtiments.

Tout comme Settlers, le jeu a un côté agressif en figeant des bâtiments adverses. Ce que je reprocherais à ce niveau, tout comme Settlers, c’est la difficulté à lire les cartes de vos adversaires situées à l’autre bout de la table. Cependant, comme il y a moins de diversité de cartes; au bout de quelques parties, l’illustration suffira seule à reconnaître la carte adverse. En effet, contrairement à Settlers, on n’a pas de civilisation propre et les cartes sont communes à tout le monde, avec une couleur de fond qui donne la nature de la carte (Ressources, Militaires, Bonus ….)

Le matériel est de très bonne qualité et un thermoformage permet de ranger le tout correctement. Les illustrations sont très jolies et donnent envie d’y jouer.

Malgré une durée un peu longuette, Dice city reste cependant très agréable, mais toujours avec cette tendance à « jouer dans son coin » comme pour Settlers.

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1156 Dice City 3

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