• Underwater Cities - FICHE DE JEU
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Underwater Cities

Note moyenne
9.25
(6 notes)
Mise en place: 20' - Règles: 40' - Partie: 180' - Durée par joueur/euse: 60' - Meilleur score: 119
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Expert
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Récompense(s): ,
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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1929 Underwater Cities 1

1886 Essen 2019 202
SwatSh: 10/10

Quand je vous disais que cet Essen 2018 était exceptionnel: Coimbra, Gugong, A Pleasant Journey to Neko et maintenant Underwater Cities, que de bons jeux sortis cette année !  Et la liste n’est pas finie croyez-moi…  Underwater Cities est pourtant sorti (presque) de nulle part puisqu’il s’agit du premier jeu de son éditeur, Delicious Games.  Vladimir Suchy, son auteur, est quant à lui un peu plus connu puisqu’il a déjà réalisé plusieurs bons jeux tels que Last Will, Pulsar 2849 ou Shipyard.  Tous sont très bons mais Underwater Cities est clairement son chef d’œuvre jusqu’à présent !

Bien que les mécaniques et le plateau soient différents, Underwater Cities est assez proche de Terraforming Mars sur 2 aspects :

  1. Son thème

    Au lieu de coloniser Mars, on va coloniser les sous-sols marins à cause de la même surpopulation.
    Mais ici, les joueurs ont chacun un plateau personnel qu’ils vont coloniser et non un plateau central commun.  C’est un peu dommage car l’interaction y est dès lors moins forte.1929 Underwater Cities 2

  2. Ses cartes

    Tout comme dans Terraforming Mars, les cartes sont très importantes dans Underwater Cities et vous allez en piocher et jouer beaucoup.  C’est clairement le jeu des bonnes cartes et des bonnes actions qui vous fera gagner la partie.

Pose de cartes et double choix

Un peu comme dans Gugong, Underwater Cities est un jeu de pose de cartes et non de pose d’ouvriers.  Vous allez choisir une case d’action libre et jouer une de vos cartes en même temps.  Il existe 3 couleurs de cases action et si la carte jouée a la même couleur que l’action choisie, vous pourrez réaliser l’action de la carte avant ou après celle de la carte action.
Ce système est l’œuvre d’un génie car il offre des choix incroyables.  Vous aurez un double choix : quelle carte action jouer et quelle action choisir.  Les combinaisons sont nombreuses et vous devrez de temps en temps faire des sacrifices sur l’action ou la carte choisie…

1929 Underwater Cities 3

Les actions

Vous allez récolter des ressources qui vous serviront à construire des structures sous l’eau qui vous rapporteront des PVs mais aussi des usines de production de ressources apportant un côté crescendo au jeu.  De plus, vos zones d’habitat nécessiteront de la nourriture à chaque tour.  Vous allez donc produire de plus en plus mais également dépenser de plus en plus.  De plus, les cartes que vous piocherez sont réparties en 3 ères apportant des effets de plus en plus puissants…

1929 Underwater Cities 5Les stratégies

Le plus étonnant de Underwater Cities est son nombre de stratégies différentes.  Vous pouvez tout axer sur vos constructions en les améliorant pour produire un maximum de PVs à chaque tour,  vous pouvez optimiser les points des cités que vous allez raccorder sur votre plateau personnel, vous pouvez bénéficier de points sur des cartes objectifs,…

Tant de stratégies et de combinaisons de stratégies différentes qui apportent une grande profondeur à Underwater Cities.  Même s’il est fort long, surtout à 4, même s’il est un peu trop complexe (il aurait pu être un peu plus épuré) et que l’interaction y est limitée, Underwater Cities séduit.  Il faut accepter un certain hasard dans la pioche mais s’il ne vous a pas gêné dans Terraforming Mars, il ne vous gênera pas dans Underwater Cities tant le nombre de cartes piochées est important et relativise ce hasard qui ne fait face à aucun déséquilibre.  Le reste est sublime par son originalité dans son système de choix cornélien d’action, dans ses stratégies variées, dans ses combinaisons subtiles et dans l’originalité de ses mécaniques de colonisation sous-marine.  Vivement qu’il y ait de l’eau sur Mars qu’on puisse marier les 2 jeux 🙂   Mais suis-je bête ? Après avoir terraformé Mars grâce aux océans, la surpopulation Martienne vous obligera très certainement à en coloniser les fonds marins 😀

Nouvelle partie

Underwater Cities confirme tout le bien qu’on en pensait déjà.  Un jeu de pur bonheur ludique où chaque choix est tactique, stratégique et surtout très savoureux.  Je ne passe néanmoins par à 10/10 à cause de son matériel un peut trop cheap (à quand une version deluxe avec des plateaux personnels épais et à encoches, des tunnels dignes de ce nom, des fermes, usines de désalinisation et autres en bois figuratif,…).  L’action d’amélioration des fermes semble légèrement trop puissante.  L’interaction se limite trop aux choix d’action.  Dès que le jeu est bien avancé, on n’a plus les moyens de bien comprendre ce que font ses adversaires tant on est concentré sur la multitude des combos qui s’offrent à nous.

Dernière partie

Par grand chose à rajouter par rapport à tout ce que j’ai déjà écrit sur ce jeu si ce n’est que plus on y joue, plus on l’aime.  A 4 il peut durer plus de 3 heures, il faut donc s’accrocher mais malgré ça, malgré son matériel un peu cheap, le jeu est tellement bon, tellement varié d’une partie à une autre grâce à la multitude des cartes différentes et ses choix tellement difficiles face à cette combinaison unique entre une action et une carte associée que je ne puis que l’admettre: voilà un jeu qui mérite 10/10!


Ren: 9,5/10

Boum, mon cœur fait boum, voici une nouvelle bombe ludique à tribord!

Dans Underwater Cities nous allons construire des cités sous-marines pour faire face à la surpopulation galopante (sachant qu’on n’a pas encore réussi à développer les techniques nécessaires pour terraformer Mars – si si c’est dans les règles). Les cités (+les fermes et les tunnels qui vont avec) vont vous permettre de générer des ressources, ce qui vous permettra de vous développer plus encore.

La mécanique de base est un placement d’ouvriers, avec un twist qui est qu’on ne place pas des ouvriers mais bien des cartes (à chaque tour on doit placer une carte en choisissant son action). Et ces cartes, si elles sont de la même couleur que l’action choisie (il y a 3 couleurs différentes), permettront de réaliser une action supplémentaire / d’avoir un bonus. Ce mécanisme est retors car on aura toujours envie de placer une carte de la couleur adéquate (ou de faire une action de la couleur d’une des cartes qu’on a en main) pour bénéficier de cette action « gratuite ». Mais dans certains cas cela ne correspondra pas à ce qu’on devrait idéalement à ce stade de développement… d’où dilemme dilemme… miam!

La bonne optimisation de ses ressources est cruciale car de un on ne roule pas sur l’or, et de deux il faut bien séquencer (« j’ai besoin de telle ressource pour jouer telle action ce qui me permettra de produire telle autre ressource… »).

Les cartes apportent évidemment une grande variété et une grande rejouabilité. De plus elles apportent un aspect tant tactique (jouer la carte de la bonne couleur) que stratégique (certaines cartes apportent des bonus permanents, qui vont orienter votre stratégie, d’autres rapportent – potentiellement beaucoup – de points de victoire à la fin).

L’interaction, complètement indirecte, est énorme puisque vous aurez tout intérêt à piquer une action devant le nez d’une adversaire, où une carte donnant des points à la fin avant qu’une de vos adversaires s’en empare.

Enfin à la fin de chaque tour l’ordre des joueuses est déterminée en fonction de l’avancée dans une échelle (remise à zéro au moment où on détermine le nouvel ordre), ce qui est à la fois bien vu et apporte de la tension vu que l’ordre du tour est évidemment super important pour avoir plus (ou moins…) de choix dans les actions.

Alors oui bien sûr les cartes apportent du hasard. Mais cela reste tout à fait limité et l’un dans l’autre cela n’a pas un impact significatif sur le déroulement du jeu (il y a plusieurs moyens pour avoir plus de cartes). A noter quand même que l’une ou l’autre carte qui donne des points de victoire à la fin semble déséquilibrée, à vérifier sur plus de parties.

Oui bien sûr le jeu est assez long (annoncé 40 minutes par joueur, pour une fois qu’un éditeur est honnête sur la durée d’un jeu!). Mais c’est tellement prenant qu’on ne voit pas le temps passer, et quand on s’impatient lors du tour d’une autre joueuse ce n’est pas vis-à-vis d’elle, mais bien parce qu’on a envie de jouer son coup suivant! Et puis un jeu profond et puissant ne peut pas durer 20 minutes, ce n’est juste pas possible…

Et oui, dernier point à mentionner mais non des moindres, le matériel est cheap. Les plateaux personnels sont en papier recyclé de chutes de feuilles de brouillon de productions ratées. Les matières premières sont bof. Les tunnels sont laids. Les villes sont fadasses. Et le plateau central ne rattrape pas le reste… Bon je suis un peu rude mais le matériel n’est vraiment pas terrible. Alors qu’une bonne campagne sur KS avec des fermeeples en bois recyclé, des villes imprimées 3D et des matières premières en pierre de malachite de la montagne sacrée du lotus nous règlerait ça en deux coups de cuillères à pot. Je verrai bien un pledge all in à 95 euros avec le plateau personnel signé par l’auteur, et le plateau central dans une vraie piscine miniature. Là on serait au 7ème ciel, ou plutôt dans la 7ème abysse! Je prévois 2873 pledgeurs (dont moi, oui je suis faible devant la tentation).

Mais tous ces points négatifs ne diminuent quasi en rien le plaisir énorme que cette nouvelle bombe procure. 2019 est une fois de plus un grand cru ludique, nous vivons au paradis!


tapimokat2Tapimoket : 9/10

Entrer dans le détail des règles, ce serait écrire un bon paquet de lignes. Alors je vous laisse le plaisir de les éplucher !  Toutefois Underwater Cities se base, comme Terraforming Mars sur un système de cartes et non de meeples pour déclencher des actions. D’ailleurs, le pitch du jeu ne manquera pas de faire un petit clin d’œil à Tertraforming Mars, en expliquant que, la terre surpeuplée n’est pas encore prête pour la conquête de  Mars. De ce fait, les peuples vont alors exploiter et bâtir de grandes cités sous-marines…

Au niveau  du thème, on pourra dire qu’on a une bonne immersion, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots. En effet, on va vraiment devoir bâtir sa cité sur son plateau individuel, avec ses bulles géantes pour abriter des villes, ses laboratoires et les tunnels pour connecter tout cela. C’est assez joli, mais je regrette un plateau de qualité un peu légère, et je parle bien du plateau central.

Ceci dit, la mécanique d’actions liées entre celles du plateau et celles des cartes est extrêmement riche et donne un énorme potentiel de variabilité au jeu. 1929 Underwater Cities 7C’est tout simplement très bien pensé, avec un système de couleurs et de type de cartes à effet instantané, permanent ou jouable une fois par ère. Ainsi, il faudra choisir les bonnes cartes et les associer aux bonnes actions selon sa stratégie.

Lors de mes parties, aucun joueur s’est retrouvé à faire la même chose… pour dire !

Bref, c’est riche !

Il faudra toutefois faire preuve de patience car le démarrage du jeu pour entrer vraiment dans le vif, demandera presque d’arriver à la première phase de production pour se sentir plus à l’aise. Sachant qu’une des ressources est assez difficile à obtenir. Bref, il faudra presque une dizaine de tours de table pour voir ses constructions agir ou prendre forme. D’ailleurs Underwater Cities annonce clairement la couleur : 40 min par joueur !

Si la durée ne vous effraie pas, alors c’est un très bon jeu expert à découvrir, avec une profonde rejouabilité


Chaps8,5 /10

Underwater cities fait penser à Terraforming mars, pas uniquement par le thème de développer une civilisation en territoire hostile mais par la gestion de sa main de cartes. Néanmoins la sensation ludique n’est pas identique, Underwater cities amène avec la pose d’ouvrier particulière au jeu une couche supplémentaire des plus sympathiques.

Le thème est là, plus ou moins… On ne regarde pas vraiment l’aspect thématique sur les cartes et l’usine de désalinisation se transforme vite en « jaune », mais il est quand même un peu là, les domes en plastique, les tunnels et leurs règles de construction le ramène. Donc j’aurais aimé un peu plus mais l’ambiance est présente.

Pour les mécaniques c’est très bon, on commence un peu perdu, que faire… en plus avec si peu de ressource et rapidement ça démarre. Excellente sensation, très vite nos stratégies se mettent en place, se développent, les ressources arrivent… etc… Le jeu est crescendo et on rentre dedans rapidement et de plus en plus au fur et à mesure de la partie, ça j’ai adoré. Avec une sensation identique en deuxième partie mais un score meilleur, autour de 90 – 95 en première partie et autour de 105 en deuxième pour tous les joueurs.

La mécanique de pose d’ouvrier fortement concurrentielle est très bien trouvée avec son lien avec les cartes que l’on pose, deux actions c’est mieux qu’une mais parfois on n’a pas le choix… En tout cas le choix de ses actions doit au plus vite combotter pour que chaque tour soit productif, à chacun de bien déclencher ce qu’il faut quand il le faut. L’équilibre des actions entre le plateau et les cartes est pour moi très bon, rien à redire, on a toujours des choses à faire même quand on se fait piquer la place…

Il y a vraiment beaucoup de bonnes choses dans Underwater cities, on arrive à faire des points par tout ce qui nous est offert comme possibilité, les mégapoles, les cartes objectifs… Cela au final nous guide. Dès le premier tour on va s’orienter par notre mégapole à PV fin de partie mais aussi en regardant les contrats et les cartes objectifs fin de partie en cherchant les combos. Bien que pour les cartes objectifs fin de partie il vaut mieux attendre un peu et qu’au début on cherche aussi à vite pouvoir produire des ressources ! On est toujours tendu vers un développement qui arrive à faire coïncider toutes ces machines à point tout en développant notre cité sous les mers. Vraiment une très bonne sensation de jeu. Ajouter à cela une gestion de ressources qui doit être très bien étudiée car tendue et une très forte interaction et vous avez un très bon jeu que je ne peux que conseiller.

A noter que j’ai hésité entre 9 et 9,5 sans parvenir à trancher et du coup j’ai préféré prendre le risque de sous-noter que de sur-noter.

Nouvelle partie

Underwater Cities a fait beaucoup parler de lui suite à son arrivée à Essen enfin 2018 puis à nouveau dans l’hexagone suite à sa sortie en français au début de l’été 2019.

Underwater cities est pour moi une bonne pioche. Le plaisir ludique vient de la construction progressive, certes de sa ville sous-marine mais aussi de  ses combos de cartes, tout ça produit ressources et points de victoire. Cette progression d’ailleurs se reflète dans les 3 tas de cartes distincts, un pour chaque manche, signifiant que l’auteur a prévu dans le jeu une évolution au cours de la partie.

Gestion de la production de ressources avec couperet par le besoin de nourrir notre peuple, mécanique classique amenant une tension très sympathique, développement de notre tableau de cartes et de notre ville sous-marine afin de maximiser la production de ressources et les PVs, tout cela guidé par nos objectifs, le pîtch est posé.  Nos objectifs : les PVs liés à notre ville en fin de partie, les PVs liés aux objectifs personnels sur les cartes spéciales mais aussi sur la tuile métropole marron. Donc un développement guidé où l’on aura le plaisir d’arriver à tout faire si on s’y prend bien, bon dosage entre difficulté et satisfaction finale du travail bien fait.

Le reproche que l’on peut faire au jeu est que chaque joueur crée sa ville dans son coin, crée son jeu dans son coin sans interaction avec les actions de construction des autres joueurs. Mais il y a la mécanique originale de pose d’ouvrier sur le plateau qui est la très bonne idée, originale d’Underwater cities. Qui dit pose d’ouvriers dit concurrence sur les places et ordre du tour fondamental. A ce sujet la mécanique pour l’ordre du tour est aussi très bien trouvé avec timing et cadeaux lorsque l’on essaie de progresser sur le dit ordre au combien important.

La mécanique de l’action de pose d’ouvrier liée à la couleur de la carte que l’on joue en même temps fait que l’on essaie d’optimiser au mieux afin de réaliser un maximum d’action de préférence toutes celles de la zone de pose et de la carte, tout cela demande une gestion et une optimisation qui permettra de construire correctement sa ville. Ce système est au cœur du plaisir ludique, auquel on ajoute la sensation de crescendo toujours très plaisante dans un jeu, quand on met des machines en place et que l’on voit qu’elles fonctionnent au fur et à mesure de la partie et que nos objectifs en PVs se dessinent tranquillement.

Enfin je conseille de jouer avec les cartes contrats. Bien sûr on commence en visant l’objectif de sa tuile métropole marron (tout le monde la fait normalement), bien sûr on développe sa ville en équilibrant gain de ressource et PVs, en essayant d’avoir des structures différentes autour de nos dômes, mais les contrats permettent de viser des objectifs de début/milieu de partie qui correspondent à notre stratégie. Cela enrichi judicieusement le jeu et amène une nouvelle couche d’interaction et concurrence, premier arrivé à la condition requise, premier servi… Cela vaut aussi pour les cartes spéciales à 3 crédits mais plus tard dans la partie, elles ne dirigent pas nos actions au début et la concurrence n’apparaît qu’en deuxième moitié de partie.

Donc Underwater Cities est une bonne pioche grâce à sa mécanique originale liant action des cartes et du plateau, le plaisir de la pose d’ouvrier, sa concurrence, la mécanique de l’ordre du tour fondamental qui en découle et la sensation de construire quelque chose, de monter en puissance pendant toute la partie, ce n’est pas facile mais l’équilibre est parfait pour moi. Néanmoins je ne mets pas 9 car je ne sais pas vraiment pourquoi mais après une ou deux parties on n’y retourne pas. Alors on garde le jeu dans quelques semaines l’envie sera de nouveau là aucun doute, mais il ne fait partie de ces jeux pour lesquels j’ai plaisir à enchainer 3 à 5 parties et où l’impatience de rejouer me gagne. Du coup pour moi il n’atteint pas ma barre des 9, ceci est conforté par le manque d’interaction dans la construction de nos villes, on ne regarde pas vraiment ce que font les autres, si ce n’est pour les cartes contrats et en milieu/fin de partie pour les objectifs des cartes spéciales qui coûtent 3 crédits.

Peut-être qu’un gain d’interaction avec des drafts aurait été bien, ou encore un seul plateau où nous construisons une vaste cité, ensemble, tous en grande interaction et concurrence, là on aurait pu atteindre le 10. Mais Underwater cities mérite amplement son 8,5 je dirais un très bon 8,5 pour ces mécaniques très agréables à jouer.


Dan 9/10

Disons-le tout de suite, c’est du très bon et il s’agit d’une acquisition qui ne fera pas tâche dans votre ludothèque!

Underwater Cities est un jeu profond mais pas trop complexe, passionnant et pas trop long, interactif (même si on joue un peu dans son coin au niveau de son plateau individuel).

Comme vous pouvez le deviner à la lecture de ces lignes, j’ai pris beaucoup de plaisir dans cette partie jouée à trois.  Le mécanisme d’association des actions aux cartes époques selon la couleur est amusant et donne une approche très tactique d’optimisation de chaque coup.  Comme dans beaucoup de jeux, l’aspect stratégique vient des cartes objectifs glanées tout au long du jeu.

Seul petit défaut: certains pourraient trouver le jeu un peu calculatoire mais cela reste très raisonnable.

En conclusion, un jeu indéniablement candidat au Vin d’jeu d’l’année.  Même s’il n’est pas révolutionnaire, Underwater Cities tourne vraiment très bien et plaira à coup sûr à beaucoup.

Nouvelle partie

Seconde partie en ce qui me concerne, à quatre cette fois, et toujours le même plaisir!  Partie très serrée et un peu conditionnée par mes mégalopoles (16 à 20 points potentiels, ça ne se refuse pas) et donc assez différente de la précédente.  Preuve que la rejouabilité est excellente!


Thierry9,5/10

Magnifique jeu aux multiples stratégies qui m’a vraiment séduit – construire la meilleure cité sous-marine sera votre objectif et, pour ce faire, vous devrez réaliser les actions les plus performantes possibles à l’aide de vos cartes (à choisir parmi un paquet).  Les combinaisons y sont subtiles et bien équilibrées, bref un grand moment de jeu et de plaisir. A recommander vivement.



1929 Underwater Cities 8


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La dégustation en 10 minutes par SwatSh


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Vin d'jeu
Avis et notes des lecteurs
Pas encore de note !
par Matthieu
Précisions sur l'avis de Gepe
Underwater cities est un très très bon jeu où il faut s'adapter aux cartes qu'on pioche
Je voulais juste préciser que par rapport à l'avis de Gepe, on est limité à 4 cartes actions (et encore, c'est une limite pas bloquante car quand on arrive à 4, on peut jouer une 5ème qui vire une de celles qu'on a déjà et on applique l'effet de la carte qu'on vire donc c'est pas une vraie limite :p). Pour le reste, on est pas limité.
par gepe
Mieux que TM
Underwater cities est au-dessus de Terraforming mars, l'avantage de UC malgré le fait que l'on ne joue pas un plateau central constructible par tous, ici chacun est responsable de sa propre nation sous-marine et de son évolution, on n'est donc moins tributaire des autres sur ce point, de plus le fait que l'on est limité à 4 cartes posées ( actions, productions, infini, fin de partie) oblige à faire des choix et d'optimiser son panel de cartes, à la différence de TM ou l'on cumulel trop de cartes à mon goût.
Dans UC, la phase de production nécessite une petite concentration afin de ne rien oublier, pour le matériel un peu cheap en effet mais qui n'oblige pas à devoir investir un socle de maintien comme dans TM pour les productions !
UC pour ma part est plutôt immersif, bénéficie d'une bonne rejouabilité, un vrai plaisir ludique, moins long que TM, une fois les règles bien assimilées.
Attention TM est un excellent jeu aussi, mais j'ai un faible + pour UC
Sinon très bien votre site, et bravo aussi à chaps pour ces vidéos.
par Kévinus
Excellent
Mécanique de jeu bien pensée et simple, comparable à terraforming mars pour la construction des projets et la pose de bâtiments/tunnels.

De plus, le jeu est assez beau.
Un must to have

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1 réponse

  1. on a eu la chance d’être les seuls bêta-testeurs français de cet excellent jeu (notamment à 2). et en plus vlad et katka sont adorables. merci pour ces tests en tous points conformes à notre ressenti en version bêta en version finale. on fera suivre votre article qui leur fera sans nul doute plaisir.

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