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Le survival horror, la nouvelle tendance de ceux qui veulent se faire peur

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Le survival horror est un genre à mi-chemin entre la science-fiction et l’horreur, qui se caractérise par un climat d’angoisse et d’incertitude. Les personnages ou les joueurs sont dans une position de vulnérabilité face à des montres extra-terrestres.

Le survival horror place la résolution d’énigmes et la stratégie au cœur du genre plutôt que le combat et la violence frontale. Le style né au 20ème siècle est en plein essor ces dernières années, en particulier avec la très remarquée sortie du jeu de société Nemesis.

Nemesis entraîne les joueurs au cœur du survival horror de science-fiction

Nemesis est un jeu de société mêlant la science-fiction, l’horreur et la survie. Le concepteur du jeu, le polonais Adam Kwapinski, et une dizaine de graphistes ont créé un jeu glaçant. Il se joue de 1 à 5 joueurs qui composent les membres de l’équipage d’un vaisseau en déroute, pour une durée de partie de 60 à 180 minutes.

Le jeu est sorti dès 2018 en anglais, et ce n’est qu’en 2020 que l’éditeur Funforge décide de traduire cette pépite en français. Et c’est une bonne nouvelle pour tous les amateurs de jeux de société survival horror. Le jeu est vendu en magasin ou en ligne entre 130 € et 145 €.

Un scénario de science-fiction haletant

Les joueurs se réveillent dans un vaisseau spatial après un long voyage en hibernation. Le vaisseau est infesté de créatures monstrueuses et de bestioles répugnantes qui doivent être combattues. Il faut donc éviter ces aliens pour pouvoir survivre sur le vaisseau. Aux joueurs à mettre en place la bonne stratégie pour éviter de rencontrer ces créatures et fuir sans faire de bruit de peur d’attirer leur attention.

Si par mégarde, vous vous faites repérer par un intrus de l’espace, un combat s’impose. Ces bêtes coriaces sont difficiles à éliminer, l’objectif est alors de réussir à les blesser pour fuir au plus vite. Le but du jeu est de survivre le plus longtemps possible et de rejoindre la planète Terre en toute sûreté.

Un jeu faussement coopératif pour une montée d’adrénaline

Bien que le jeu soit coopératif en surface, la réalité s’éloigne franchement de cet idéal de coopération. Tous les joueurs font partie du même équipage, ils se réveillent ensemble et découvrent un de leurs collègues sans vie et couvert de sang. Certaines phases du jeu invitent aussi à de mini-coopérations entre joueurs, mais toujours sur un fond de suspicion et de traîtrise. Sur le vaisseau, c’est donc chacun pour soi.

Chaque joueur détient une carte « objectif » et n’a qu’une idée en tête : l’accomplir le plus vite possible. Les objectifs secrets mènent la partie dans des directions inattendues. Pour l’un, il faut dévier la trajectoire du vaisseau, pour l’autre, il faut explorer de nouvelles salles ou encore tuer un autre joueur. Il règne alors une atmosphère de suspicion générale, où chacun essaie d’analyser le comportement de l’autre pour comprendre son objectif secret.

La tension monte au cours de la partie : comment réussir à sortir de là sans se faire dévorer ? Une fausse coopération qui fera assurément perler la sueur sur le front des joueurs.

Une thématique qui vous transporte

Le thème de survival horror dans Nemesis est très bien travaillé, et le rendu est incroyable. Les joueurs sont immédiatement plongés dans l’univers de science-fiction du jeu. Le stress, l’angoisse, l’attente, la stratégie, la planification, la surprise, l’action… Tout y est ! Les joueurs déambulent dans les salles du vaisseau avec la peur de faire une rencontre tout droit venue de l’enfer à chaque coin de couloir.

Le survival horror au-delà du jeu de société

Le genre survival horror a de nombreux adeptes quel que soit le média. La télévision et le cinéma sont bien sûr les médias de prédilection de ce genre à part. Certains films se situent à l’orée entre le film d’horreur et la science-fiction, d’où cette catégorie particulière pour honorer ce genre. Alien de Ridley Scott reste bien entendu le film emblématique du survival horror.

En fonction des époques et des mentalités, la perception de l’horreur en science-fiction évolue, mais certains ingrédients restent au fil du temps. Des monstres venus de l’espace qui menacent l’espèce humaine, un climat d’inquiétude et un sentiment de révulsion sont des constantes du style. En littérature, la saga Clock Tower venue du Japon est particulièrement appréciée des fans, à la fois sous forme de manga et de roman, ainsi que les livres de la série Dead Company par Yoshiki Tonogai.

Ce thème s’invite aussi largement dans les machines à sous en ligne, notamment Creature from the Black Lagoon et Blood Sucker. Réussir à survivre à une attaque d’aliens, rejoindre la planète Terre, rationner les ressources : tous les éléments du survival horror sont intégrés dans les slots qui surfent sur le thème du survival horror. Les jeux vidéo n’échappent pas au genre. Le jeu vidéo Alien vs Predator, Requiem en 2007, SOMA en 2015, Chasing Dead en 2016, Ailment en 2019 et toute la série des Resident Evil explorent une science-fiction pimentée par l’angoisse et la révulsion, emblématique de l’horreur.

Un univers à découvrir

Immanquable, la nouvelle tendance du survival horror est parfaite pour tous ceux qui veulent se faire peur par le jeu. Au fil des parties, la tension monte et l’angoisse grandit face à l’incertitude. Frissons garantis.

3 de réponses

  1. Jules Drouaud dit :

    Je suis d’accord. Ca nuit à votre image, alors que vous êtes mon site de référence pour le JdS expert en francophone.

  2. Jerome Chabaille dit :

    oui daccord avec vous c’est ridicule….

  3. larus dit :

    Bonjour, je trouve vos contenus plutôt pertinent et intéressant … Mais à chaque fois que tombe sur un de vos pseudos articles qui servent juste à placer un lien sponsorisé pour des sites de pari en ligne ou machine à sous … Ça m’attriste. Surtout quand on sait les dégâts que ce genre de site peut produire notamment chez les plus jeunes ou les plus fragiles psychologiquement ou socialement. Ça vous rapporte sûrement un petit billet mais ça nuit grandement à votre image. C’est dommage car encore, vous autres contenu sont bons.

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