• Allégeance - FICHE DE JEU
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Allégeance

Note moyenne
8.50
(1 note)
Mise en place: 3' - Règles: 5' - Partie: 30'
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Mécanisme(s):
Catégorie: Famille
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Fabriqué en: France et Italie
Langue: Français
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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Claire et la famille Meeple : 8.5/10

Le Roi est mort, vive le Roi

Si vous êtes un adepte des séries télévisées comme Le Trône de fer, les Tudors ou encore The Witcher ce jeu devrait vous plaire. Dans Allégeance, il faut obtenir le plus d’influence dans les guildes afin de monter sur le trône. Mais comment être sûr qu’un serment d’allégeance ne sera pas rompu … Entre fidélité et traitrise, il n’y a qu’un pas à franchir, et vous pouvez compter sur vos adversaires qui vont essayer de retourner vos partisans contre vous.

Dans Allégeance, il faut avoir la majorité dans les différentes guildes. Au début de votre tour, vous pouvez poser jusqu’à 2 cartes de votre main, qui en contient 5. La confrontation arrive ensuite car pour chaque guilde sous votre contrôle, vous pouvez activer son pouvoir. Certaines capacités permettent de détruire des partisans adverses, d’autres de rejouer ou bien d’échanger des cartes,… Vous l’aurez compris, l’affrontement entre les joueurs est direct. Il est même la clef de la victoire ! Bien entendu, les services d’une guilde ne sont pas gratuits et il faudra payer les gemmes demandées. Si vous n’avez pas joué de cartes vous en rapportant, vous ne pourrez pas attaquer vos ennemis, sauf à puiser dans vos réserves.

La famille Meeple a beaucoup aimé ce jeu et pour plusieurs raisons. Premièrement, c’est un jeu de cartes et on adore le format nomade. Après, les illustrations, de Miguel Coimbra, sont magnifiques. Dommage que ce soit les mêmes dans chaque guilde, on aurait apprécié avoir des partisans différents, même si cela n’a aucun impact sur le jeu. Ensuite, le thème est bien exploité grâce aux histoires écrites par L.S Martins. J’aimerais bien avoir la suite : pourquoi Léofuros a tranché la gorge de ce malheureux ? Quel est le message que Baelroth veut faire passer à Alioleas ? Franchement vous ne pouvez pas nous laisser dans ce suspens ! Un petit bémol cependant, il manque juste une manière efficace de compter les tours. Pas simple de suivre l’avancement des 10 tours quand rien n’est prévu. La règle nous suggère de nous aider des cartes histoires, mais ce n’est ni efficace, ni convaincant.  

Le jeu en lui-même est très simple à prendre en main car il s’appuie sur des mécaniques déjà connues : on joue nos cartes, on applique les pouvoirs et on complète notre main. Certaines guildes s’accordent bien entre elles et ce n’est qu’au bout de plusieurs parties que vous commencez à exploiter le potentiel du jeu. L’interaction est directe pour ne pas dire agressive par moment, ce titre est à fuir si vous n’aimez pas ça. Les coups bas sont de mise et nous avons adoré détruire la stratégie des adversaires : pas de pitié pour accéder au trône ! Pour ce côté d’affrontement très direct, nous avons préféré les parties à 3 ou 4 joueurs car les attaques sont réparties entre tous. Même si le jeu tourne très bien à deux, il est parfois difficile à remonter la pente quand le joueur adverse n’a que vous comme cible.

C’est vraiment une belle surprise car à la lecture des règles je n’étais pas vraiment convaincue. Toutes les cartes d’une même guilde ayant le même pouvoir, j’ai eu peur que le jeu devienne lassant très vite. Mais pas du tout ! La lutte acharnée dure jusqu’au bout.

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