• Progress: Evolution of Technology - FICHE DE JEU
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Progress: Evolution of Technology

Note moyenne
6.88
(4 notes)
Mise en place: 15' - Règles: 20' - Partie: 120'
Année:
Auteur(s): ,
Editeur(s):
Catégorie: Intermédiaire
Nombre de joueurs: de 1 à 5 joueurs
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876 Progress 1

 

SwatSh7/10

Progress The Evolution of Technology est un jeu de civilisation technologique d’Andrei Novac & Agnieszka Kopera.  Il s’agit d’un jeu de cartes qui relate l’évolution technologique au cours des siècles et qui a fait son petit buzz à Essen 2014.

Progress est un jeu que je situerais entre Hansa Teutonica & 7 Wonders

Hansa Teutonica car, dans Progress, vous avez aussi votre petit plateau personnel qui va indiquer votre force personnelle dans les différentes compétences : – Combien d’actions vous pourrez exécuter à votre tour – Combien de cartes au maximum vous pouvez avoir en main – Combien de cartes vous piochez lorsque vous effectuez l’action piocher – Combien de cubes de temporisation vous mettez sur une carte en développement (à chaque tour on enlève un cube et quand il n’y en a plus, la technologie est développée et active) – Combien de technologies on peut avoir en développement …

Ces différentes compétences augmentent grâce aux cartes que vous jouez.  En effet, chaque carte que vous jouez vous permet d’augmenter l’une ou l’autre compétence.  Les cartes jouées vous permettent également d’augmenter votre position sur une des échelles du plateau centrale: la religion, l’armée et la noblesse.  Ces 3 échelles vous rapporteront des points en fin de partie en fonction de votre position relative.

La manière de pouvoir jouer les cartes est empruntée partiellement à 7 Wonders.

En effet, il existe 2 façons de payer le coût d’une carte :
1) Payer son coût en ressource.  Il existe 3 types de ressources et 2 manières de les obtenir.  – D’abord, certaines cartes, lorsque vous les jouez, vous apportent des jetons ressources.  Ces jetons sont assez sympa puisqu’en les retournant face cachée, vous recevez la ressource du jeton et à chaque fin de votre tour, vous les retournez tous face visible.  Autrement dit, ils vous donnent 1 ressource du type indiqué à chaque tour. – Si vous êtes encore à court, vous pouvez vous défausser de cartes dans votre main qui vous apportent alors des ressources jokers lorsqu’elles sont défaussées.
2) Avoir les prérequis Et oui, un autre moyen de pouvoir jouer une carte c’est d’avoir le prérequis, autrement dit, d’avoir joué une ou plusieurs cartes qui sont nécessaires pour jouer la carte suivante pour laquelle vous ne devrez alors pas payer de ressources.  Le jeu est d’ailleurs accompagné de tableaux technologiques qui montrent les interdépendances entre les différentes 876 Progress 2technologies.

Dans Progress the Evolution of Technology, les joueurs vont donc jouer progressivement des technologies devant eux puis piocher de nouvelles cartes pour pouvoir en jouer d’autres,…  Ils sélectionneront les cartes à jouer suivant plusieurs critères : – Le critère le plus important est bien entendu de l’avoir en main ! 😉  Pour cela, il aura fallu l’avoir piochée au hasard dans la pioche commune. – Le coût pour la jouer – Ce qu’elle rapporte comme bénéfice – Sa position dans l’arbre technologique qui permettra de jouer de futures cartes tout en sachant qu’il faudra une certaine chance pour piocher plus tard les cartes que vous espérez piocher 🙂 .

Et ces choix ne sont pas toujours faciles.  Les joueurs sont plongés dans leurs propres cartes, leurs apports et les combinaisons possibles qu’ils peuvent en tirer.  Tout cela demande beaucoup de concentration et de temps et c’est l’interaction qui en pâtit.  Le jeu est fort lent pour ça et on se surprend à s’impatienter pour pouvoir jouer son tour, et à son tour, on remarque que, comme les autres, on prend son temps à tout analyser.  Le rythme de Progress est donc assez lent et c’est là son plus grand défaut.  Evidemment, lorsque tous les joueurs connaîtront toutes les cartes et le tableau technologique  par coeur, ça devrait aller plus vite 😉

Pour le reste, la combinaison Hansa / 7 Wonders tourne bien.  Le système de points d’action et de compétence est assez sympa et j’ai particulièrement apprécié la possibilité de choisir la pioche où on pioche sa carte : ça peut être une des pioches ou une des défausses.  Et pouvoir piocher dans la défausse comme on pioche dans la pioche (la ou les premières cartes) donne vraiment un relief supplémentaire à Progress the Evolution of technology car il oblige les joueurs à faire attention aux cartes qu’ils défaussent tout en sachant que chacun a des priorités différentes et que donc, une carte peu intéressante pour un joueur peut l’être vachement plus pour un autre 🙂 .  De plus, les cartes sont réparties en 3 âges et généralement, les prérequis d’un âge se situent dans l’âge inférieur.  Ce qui fait qu’il n’est pas rare de voir un joueur piocher dans l’âge précédent espérant piocher la 876 Progress 3carte nécessaire au jeu d’une carte de l’âge en cours.  Dans Progress, plusieurs extensions sont également incluses comme des cartes de l’âge 4 (contemporain) permettant de renouveler encore plus les parties.  Les parties sont variées tant elles dépendent de la pioche et des choix toujours différents qui vous sont présentés.

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Philrey212:      7/10

Progress: Evolution of Technology est une jeu de carte simulant le développement d’une civilisation. Ici, comme dans beaucoup d’autres jeux du même thème, il y a des « relations » qui facilitent la découverte d’autres technologies. En effet, si vous avez (j’invente peut-être) l’irrigation, l’agriculture vous sera gratuite. Sinon, vous devrez payer 3 bois. Bon, je simplifie mais l’idée est bien là. Nous avons donc à notre disposition une arborescence des différentes technologies afin de pouvoir facilement identifier celles nécessaires à une autre plus avancée.

Seulement, comme dans d’autres jeux, il faut payer ces cartes avec d’autres cartes ou des jetons que vous avez acquis avec des cartes. La pioche des cartes se fait évidemment aléatoirement avec une petite particularité que vous pouvez piochez celle du dessus de la défausse (des fois qu’elle vous intéresse).

Voilà, la profondeur du jeu s’arrête à peu près là. Evidemment, toute la réflexion sera dans le calcul des cartes nécessaires pour en poser une seule. On se prend un peu au jeu dès qu’on passe au deuxième âge mais la mécanique ne change pas.

Il faut quand même ajouter une petite dimension, pour être complet et me contre-dire un peu. Nous avons tous un petit plateau individuel où l’on pourra tenir à jour nos « performances » en divers domaines de recherches. On augmente dans ces différents domaines grâce … aux cartes 😉  Et ces domaines octroient des avantages variés plus ou moins intéressants (augmenter la capacité de sa main, augmenter son nombre d’actions, etc.)

Progress est donc un jeu de cartes où le hasard de la pioche est quand même important (avoir une action de plus au début de l’âge I est quand même plus avantageux que de réussir à l’avoir au milieu de l’âge II), un peu répétitif et lent, et assez calculatoire dans le choix des cartes à jouer/payer, .

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Ren:    7 /10

876 Progress 4Je me sens un peu patraque au moment d’écrire cette chronique.  Quand j’avais repéré Progress, je m’étais tout de suite dit « ça c’est de la bombe! ».  Un « civilization light avec des cartes », avec plusieurs manières de marquer des points, une boîte qui a l’air sympa (oui je sais c’est pas terrible comme critère pour apprécier un jeu à sa juste valeur, je fais ce que je peux)… bref je voulais aimer ce jeu.

Et au final qu’est-ce qu’on obtient? J’aime ce jeu… un petit peu. Mais (beaucoup) moins que ce que j’aurais voulu. Progress est donc un jeu de civilisation avec des cartes. Chaque carte représente une technologie. Chaque technologie a plusieurs caractéristiques:
– son type (il y en a 3, très classiques: science, ingéniérie, culture),
– son âge (il y en a 3),
– son coût,
– ses avantages (qui permettent de progresser dans les échelles de talents ou de puissance, j’y reviens) et
– ses éventuels points de victoire.

Un tour est très simple: chaque joueur à son tour joue toutes ses actions possibles (nombre d’actions fonction de son avancement sur son échelle de talent action). Quelles sont-elles?
– découvrir une carte = la placer devant soi depuis sa main, en en payant le coût, soit en points de technologie, soit via un chaînage, i.e. si on a une carte précédente, comme dans 7Wonders. Et gagner un point de technologie de la carte, qu’on pourra donc utiliser pour acheter d’autres cartes plus tard. A noter que les cartes elles-mêmes peuvent être défaussées pour payer d’autres cartes (« à la Race for the Galaxy ou San Juan« )
– rechercher une carte = la placer devant vous, mais en tant que technologie à développer, i.e. dans 3 tours elle deviendra active automatiquement, sans rien payer
– tirer de nouvelles cartes = piocher des cartes en plus
– tirer rapidement de nouvelles cartes = piocher X cartes en plus en en défaussant Y
– mélanger les cartes défaussées avec la pioche puis en tirer un certain nombre

A la fin le gagnant est celui… qui a le plus de points de victoire (je sais, j’aime bien la faire celle-là, j’avoue). Comment marque-t-on de points de victoire? Via sa position sur les échelles de puissance (il y en a 3, pour chacune le premier marque plus de points que le 2ème, que le 3ème, que le 4ème, avec des barêmes différents). Via les points présents sur ses cartes. Et via les points présents sur les échelles de talents. Au final ce n’est pas un mauvais jeu du tout, mais, un peu à l’image de ma chronique, j’ai une sensation de fouillis, de « juste pas assez de ceci, juste trop de cela ».

Le jeu est sympa, mais quand même relativement répétitif. Et j’ai l’impression qu’on ne contrôle vraiment pas grand chose, qu’il est difficile d’établir une vraie stratégie, que le jeu est principalement tactique, avec la présence d’une certaine dose de chance incontrolable (tirage des cartes).  Bref j’aurais voulu t’aimer vraiment beaucoup Progress, mais je me limiterai à un peu d’amour platonique.

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Pascal:  6,5 /10

Petite intro : « Dans ce jeu de carte, vous allez construire progressivement votre civilisation, en acquérant des technologies représentées par des cartes.  Certaines de ces technologies peuvent être acquises par chaînages. »

Il n’en faut pas plus pour faire le lien avec 7 Wonders.  Et Progress: Evolution of Technology ne tient malheureusement pas longtemps la comparaison…

En plus du thème, de la mécanique basée sur des cartes, et leurs chaînages, le jeu est également découpé en 3 âges.  Tout est donc fait pour pousser à la comparaison.

Alors, oui, il y a bien quelques subtilités et quelques apports bienvenus.  On peut piocher dans la défausse, il y a possibilité de jouer un 4ème âge, les pions joker remplacent n’importe quelle ressource, et les points sont disputés sur un tableau central, on marque sa progression dans différents domaines sur un petit plateau personnel….

Mais voilà, je suis un grand fan de 7 Wonders.  C’est sûrement la boîte qui a été la plus utilisée dans toute ma ludothèque.  Et ce n’est pas Progress: Evolution of Technology qui va la détrôner. Pourquoi ? Principalement qu’il est moins interactif : pas de draft, pas de phase militaire en fin d’âge (ou équivalent), pas de commerce entre joueurs, pas de Tour de Babel ou de grands projets où tout le monde peut participer.  Il est aussi moins riche, et les cartes moins diversifiées.

Soit, arrêtons là la comparaison … Vous l’aurez compris, je n’ai pas été captivé par cette nouveauté Essen 2014.  L’heure tardive n’a sûrement pas joué en sa faveur, ni la durée excessive de la partie pour un jeu de ce calibre.  J’ai eu l’impression de jouer plus par opportunisme (les cartes qui s’enchaînent) et de subir le hasard de la pioche, plutôt que de m’orienter consciemment dans une direction ou une autre. En d’autres mots, j’ai subi la partie.  Ce n’est pas faute d’avoir passé le temps d’attente à éplucher la cartographie des cartes et leur chaînages.

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876 Progress 5

 

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