• Alubari: A Nice Cup of Tea - FICHE DE JEU
  • 7

Alubari: A Nice Cup of Tea

Note moyenne
7.88
(4 notes)
Mise en place: 20' - Règles: 40' - Durée par joueur/euse: 45' - Meilleur score: 141
Catégorie: Expert
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 5 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Fabriqué en: Allemagne
Langue: Français
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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SwatSh: 8/10

Avec le léger Oriflamme, Alubari est le premier jeu publié par la toute nouvelle maison d’Edition Studio H fondée par le fondateur de Matagot mais ici, au sein d’une plus grande structure : Hachette !

Alubari ne sort néanmoins pas de nulle part puisqu’il s’agit d’une revisite du célèbre Snowdonia.  Les deux jeux sont fort proches et Alubari apporte essentiellement une nouvelle ressource au jeu : le thé qui peut se transformer en chaï.  Et ces 2 ressources vont apporter encore plus de profondeur au jeu.

Le beau temps

Le jeu se joue en un nombre indéfini de tours jusque quand on aura atteint la ville de destination : Darjeeling.  Chaque tour est subdivisé en différentes phases dont la première est automatique.  On va tirer au sort quelle sera la météo dans 2 tours.  La météo est un événement qui va influencer sur l’efficacité de certaines action.  Quand il pleut par exemple, vous aurez du mal à creuser une piste et à placer des voies de chemin de fer par contre, votre production de thé va s’améliorer.  A vous à vous adapter à la météo et à anticiper les changements de temps.  C’est un mécanisme assez sympa surtout qu’il est prévisible mais il faut aussi admettre qu’on s’en préoccupe peu en cours de partie.  Cela laisse un sentiment de lourdeur inutile.  On aurait pu s’en passer. 

L’entretien

On va ensuite tirer au hasard les ressources disponibles à ce tour et les événements éventuels.  Le système d’événement est assez original puisqu’il s’inscrit sur une roue.  Les événements sont tirés au hasard du même sac contenant les cubes ressources.  Certains tours, on ne tirera aucun cube événement tandis qu’à d’autres, on pourra en tirer 1, 2 voire même 3.  Quand on tire un cube événement, on le place sur la prochaine case libre de la roue d’événements et on réalise l’événement associé.  C’est une belle originalité du jeu, tout comme pour la météo d’ailleurs, on va voir venir les événements et on pourra les anticiper.  Surtout que certains sont positifs tandis que d’autres le sont moins et vont vous obliger à payer des coûts d’entretien pour vos trains au risque de les perdre…

Les contrats

S’ensuit la phase d’action proprement dite qui se réalise par du placement d’ouvriers.  Et très classiquement, on va placer ses ouvriers pour obtenir des ressources qu’on va dépenser pour gagner des PVs ou les échanger contre d’autres ressources.  Trois actions nécessitent néanmoins une attention particulière.  La première permet de prendre une des 3 cartes contrat disponibles à ce tour.  Ces cartes vont apporter des PVs alternatifs selon certaines conditions.  Ces cartes sont une belle trouvaille car elles vont orienter vos choix stratégiques.  Mais ce n’est pas tout !  En effet, les cartes contrat apportent également un petit bonus que vous pourrez réclamer en réalisant l’action liée.  Ces bonus vont vous apporter des réductions de coût, des actions plus efficaces ou même empêcher vos adversaires d’utiliser leurs propres capacités. 

Les trains et le chaï

Les trains vont vous apporter des habilités persistantes, des PVs supplémentaires et la possibilité d’engager un ouvrier supplémentaire contre un chaï … par tour.  Le chaï va lui se gagner soit directement, soit par l’échange de thé.  Le chaï va permettre de booster considérablement vos actions.  Et c’est là la magie du système car améliorer certaines actions grâce au chaï peut être plus intéressant que d’engager un ouvrier.  Il ne faudra donc pas systématiquement engager un ouvrier quand on le peut mais aussi bien peser le pour et le contre entre engager un troisième ouvrier ou dépenser le chaï autrement.

Sous ses allures de jeu de placement d’ouvriers assez classique, avec de la récolte / transformation / échange de ressources contre des PVs, Alubari séduit grâce à des mécaniques amusantes.  Sa filiation à Snowdonia est évidente et cela se ressent dans ses mécaniques de placement d’ouvriers plus anciennes (Snowdonia date de 2012).  Ses choix ne sont pas trop complexes quand on maitrise bien ces mécaniques de récolte de ressources puis de transformation.  Alubari ne propose que trop peu d’axes stratégiques différents bien que la vision long terme soit nécessaire si on veut viser la victoire.  Néanmoins, l’idée des cartes contrats apportant des objectifs personnels supplémentaires et des bénéfices directs, les « 2 en 1 », est excellente et tourne bien dans le jeu.  Elle apporte ce qu’il faut de profondeur et de variabilité pour donner l’envie d’y revenir même si on aurait aimé en avoir encore plus.  De plus, même si elles sont peu nombreuses (une partie se joue avec 7 sur les 8 disponibles), les cartes train apportent des bénéfices permanents supplémentaires qui vont vous soutenir dans vos choix d’action.  Snowdonia se dégustait un bon verre de vin frais à la main, Alubari se déguste accompagné d’un bon thé vert du Darjeeling !

PS: Ce n’est pas hyper clair sur la boite mais le jeu semble avoir été fabriqué en Allemagne. De plus, il ne contient aucun plastique. Nous félicitons donc l’éditeur pour ses choix écologiques.


Dan: 8/10

Alubari n’est certainement pas un mauvais jeu: de bonnes idées avec un placement d’ouvriers interactif et très tactique, la possibilité d’augmenter ce nombre d’ouvriers mais avec un caractère temporaire et contraignant tout au long du jeu, des cartes objectifs avec une finalité tactique additionnelle utilisable 1x et une roue d’événements faisant en sorte qu’ils reviennent de manière récurrente en sont de bons exemples.

Le thème (la production de thé) est assez présent et sympa. Mais le jeu est un peu abrupt et manque un peu de fluidité (il m’a fallu 3 ou 4 tours et une trentaine de minutes pour me donner une ligne de conduite). Le jeu est un peu répétitif aussi à un moment même s’il s’accélère fortement dans sa dernière partie.

Pas de hasard, sauf peut-être dans la détermination du premier joueur au premier tour non compensée et celle des denrées disponibles à chaque tour. Il y a certaines lourdeurs inutiles comme la météo qui n’apporte finalement aucune valeur ajoutée. Il manque également quelques petites précisions dans les règles.

Au final, j’ai passé une bonne soirée, ce qui est l’essentiel. Mais je ne garderai pas du jeu un souvenir impérissable, un peu trop lourd et obtus pour ce qu’il est.


Philrey: 7,5/10

Mon premier ressenti à la fin de la partie est d’avoir joué à un jeu chaotique, non pas chaotique, rugueux? Je veux dire que le flux du jeu n’est pas facile à suivre, rendant le jeu peu fluide.

C’est un peu dommage car il y a de bonne choses à retenir de ce Alubari: a Nice Cup of Tea! Notamment les événements. C’est aléatoire mais pas autant que d’avoir une carte événement tirée d’une pioche. Ici, on pioche les ressources dans un sac pour les rendre disponibles pour le tour. Et on retrouve des cubes blancs qui sont placés sur la roue et déclenchent ainsi les événements. La roue est visibles de tous et donc les événements à venir aussi. La seule part de hasard est la pioche: combien de cubes blancs seront dans le lot à ce tour?

La gestion de la météo est également bien trouvée même si un peu lourde à gérer. La mécanique permet d’anticiper la conséquence du temps sur plusieurs éléments du jeu, tel que la récolte par exemple. On pourra donc attendre un tour de plus avant de faire une action précise, afin de bénéficier d’une météo plus favorable.

Dans notre partie, un joueur a fait l’acquisition de la seule carte Train qui ne nécessitait pas de maintenance. Cela lui a donné un avantage important pour le reste de la partie, lui permettant d’obtenir un ouvrier supplémentaire. Cela a aussi un eu orienté ses choix d’action car l’ouvrier supplémentaire lui coutait un chai. Il lui a donc fallu s’assurer d’avoir assez de chai en sachant que la limite est de 4 chais.

L’ordre du tour m’a fait perdre pas mal de points en fin de partie. En effet, pour remplir un contrat, il me fallait construire de voies ferrées. Un joueur est passé devant moi, me privant ainsi des emplacement nécessaire pour remplir mon objectif. C’est un peu frustrant, j’avoue, car la partie s’est jouée (ne partie) là-dessus, en ce qui me concerne.

Malgré son manque de fluidité et un léger sentiment de tours répétitifs, Alubari m’a permit de passer une bonne soirée. Les choix des actions n’étaient pas toujours évidents, comme souvent dans les jeux de placement d’ouvriers.


Tapimoket : 8/10

Je vais avoir un regard neuf, car j’avoue ne pas avoir joué à Snowdonia dont il s’inspire. Je ne ferais donc pas de comparaisons avec ce dernier. Quoiqu’il en soit, Alubari m’a tout d’abord intrigué par sa couverture à la fois sobre mais très design. D’emblée, on a envie de voir ce qui ce cache dans cette boite.

Au niveau du thème, j’aime beaucoup. Ce n’est pas le premier jeu qui parle de la culture du thé, Yunnan et Ceylan, etc ont déjà abordé celui-ci. Mais je ne saurais expliquer pourquoi, ce thème me fait toujours voyager et apporte un côté zen.

Pourtant Alubari ne sera pas aussi zen que cela, puisqu’il s’adresse plutôt à un public confirmé, limite ‘familial plus’ comme on dit. Il faudra quand même lire pas mal de règles, mais un tour ou deux suffiront pour les maîtriser.

Dans Alubari, les joueurs incarnent des exploitants de cultures de Thé et devront créer des plantations, assurer des contrats, s’équiper en transport par train et bien sûr ouvrir la voie de chemin de fer à travers l’Inde en posant des rails et en y construisant des gares. Tous ces aspects rapporteront des points de victoires en fin de partie. Alubari offre donc de multiples possibilités pour gagner des points, sachant quand même que de gros contrats peuvent en rapporter un bon paquet, parfois de plusieurs dizaines. Ne vous attendez-pas non plus à en faire plusieurs de cette puissance.

Les points intéressants de Alubari résident tout d’abord par une phase météo qui va faire varier la puissance de quelques actions (plantation, récolte, pose de voies). Comme Celle-ci sera prévisible pour les deux tours suivants. En général, on y prête pas attention dès le départ, mais au fil des parties, on calculera en tenant compte de ces changements.

Le second point sera le côté limité de poses d’ouvrier. Leur nombre varie de 2 à 3 par joueur et chaque action est limitée en place. On va donc se bagarrer, voire même gêner les prévisions des adversaires. Ce n’est pas nouveau en soi, mais cette limite fonctionne toujours pour ce genre de jeu. Certaines actions pourront être alors optimisées par la dépense de « Chaï », et, comme par hasard, il en faudra aussi pour débloquer son 3ème ouvrier à chaque tour !

Enfin, j’ai bien aimé le flux de contrats. Il bouge beaucoup et il faut attraper (par une action en plus) rapidement celui (ou ceux) qui nous intéressent. Il n’y a pas de pénalité, si vous ne les remplissez pas. Toutefois, vous aurez perdu du temps, en action, pour en prendre. Ce flux pourra perturber les joueurs qui aiment réfléchir plus longtemps avant de prendre un objectif, mais moi j’ai trouvé cela intéressant.

Enfin, le dernier point original est le système d’événements qui arrivent par le tirage de cubes. Ainsi, on pourra avoir des parties pauvres en événements et d’autres avec bien plus, voire même plusieurs dans un tour. Hormis celui de la maintenance des cartes équipements-trains, ils ne sont pas punitifs. Il faudra surtout prévoir de quoi payer ses trains lorsque l’événement arrive.

Alubari fonctionne parfaitement à 2 jusqu’à 5, grâce à un système de cartes d’actions dont le nombre d’emplacements varient

Alubari n’est pas complètement innovant, mais c’est, sans discussion, celui que je préfère dans le thème du thé. C’est très fluide, le matériel est abondant et le jeu est joliment illustré. C’est un jeu bon jeu.



Vin d’jeu d’vidéo

L’explication des règles dégustées par SwatSh en 20 minutes


Vin d’jeu d’music

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7 de réponses

  1. lepatoune dit :

    rhha le voilà..
    bon je sens pas un enthousiasme général, voir quelques réticences
    bon je vais quand même ouvrir ma boite de nowel :)))

  2. Grissom dit :

    Graphisme et game play vieillot, Ceylan m’a beaucoup déçu…
    Santé !

  3. Grissom dit :

    J’ai trouvé Ceylan très decevant graphiquement et Le game play manque beaucoup d’originalité…j’espère que Alubari est meilleur…

  4. SwatSh dit :

    Salut Grissom, parmi les jeux que tu cites, je n’ai joué qu’à Ceylan. Par rapport à lui, ben, à part le thème, les 2 jeux sont foncièrement différents et ne sont pas à comparer. Alubari est certainement beaucoup plus profond que Ceylan. Santé et meilleurs vœux à toi aussi. Vin vin, voilà une bonne année qui s’annonce 😉

  5. Grissom dit :

    Autre question , qu’apporte fil de plus que Ceylan, Chai et autre Formosa tea..
    Meilleurs vœux Swatsh

  6. SwatSh dit :

    Salut Grissom, mieux vaut tard que jamais 😉 Personnellement, je préfère largement Alubari à Snowdonia. Santé et amuse-toi bien!

  7. Grissom dit :

    Je viens de comprendre apres plusieurs mois années ici à lire les avis Le jeu de mots Vindjeu, bouteille de Chaps, etc…santé….Je me sens un peu con Une fois…
    Ne vaut il pas mieux acheter Snowdonia si Alubari s’en inspire?
    Le thème me plait en tout cas…

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