• Cowboy Bebop : Space serenade - FICHE DE JEU
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Cowboy Bebop : Space serenade

Note moyenne
8.00
(1 note)
Mise en place: 7' - Règles: 7' - Partie: 30-90'
Année:
Auteur(s): ,
Editeur(s):
Distributeur(s): ,
Mécanisme(s):
Catégorie: Intermédiaire
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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Tapimoket 8/10

Inspiration Manga

CowBoy Bebop s’inspire de la série Manga du même nom. L’histoire se déroule dans le futur où les planètes ont été conquises, la civilisation s’est installée, et le crime a fait aussi son apparition. Pour le contenir, les autorités font alors appel à des chasseurs de primes qui voyageront de planète en planète pour stopper les malfrats, toucher la prime et bien sûr renforcer leur renommée, but de la partie !

Et c’est ainsi que chaque joueur va prendre la peau d’un chasseur de prime et écumer à bord du Bebop, le vaisseau, les différentes planètes : La Terre, Mars et Ganymède pour coincer les bandits de l’espace jusqu’au boss final : Vicious.

La surprise viendra avant tout du soin tout particulier qui a été apporté au matériel. Dès l’ouverture, on tombe déjà sur un thermoformage qui abritera des figurines ! Mais au delà des belles illustrations complètement dans le thème, on aura aussi droit à des plateaux avec relief pour y placer sa jauge de carburant. Bref, du matériel de qualité !

Pour lancer le jeu, chaque joueur se choisit un personnage, prend son plateau individuel où il place une jauge de carburant à 1 et prend enfin une main de cartes de départ. On place ensuite les trois planète, chacune avec un indicateur de consommation de carburant, ainsi que le plateau du Bebop d’où démarrent les personnages.

On place une pile de cartes blessures et une pile de cartes communes qui serviront à améliorer notre main avec des cartes plus puissantes. Il y aura cinq cartes dévoilées en permanence pour constituer le marché.

Enfin, on constitue un deck de malfrats. Vicious, le boss sera placé parmi les dernières cartes. On pioche alors une carte pour chaque planète. Chaque malfrat indique un certain niveau de résistance (pour les combats) et d’indice (pour le coincer sans combattre). On place alors autant de jetons sur ces indicateurs. Le but sera justement d’éliminer une des piles (résistances ou indices) pour mettre la main sur le malfrat !

Pour réussir, il faut s’entraider…ou pas

Cowboy Bebop est un jeu de deckbuilding. C’est à dire que les joueurs auront une main de 5 cartes à leur tour, qu’ils les joueront ou s’en défausseront complètement à chaque tour. Ensuite, ils en piochent de nouveau 5. Bien entendu, il faudra améliorer son jeu en achetant de nouvelles cartes au marché. Ces cartes iront le plus souvent dans la défausse et reviendront dans votre pioche lorsque vous ne pourrez plus renouveler votre main, en mélangeant la défausse pour faire une nouvelle pioche. Les joueurs pourront alors dépenser des cartes où se trouvent, entre autres symboles, les woolongs. Ce sera la monnaie du jeu qui permettra d’acheter des cartes sur le marché. A ce niveau, n’importe quelle carte fera effet et pourra être jouée, même si celles qu’on achète ne représente pas notre personnage…

Si ceci reste dans le « classique » du deckbuilding, Cowboy Bebop apporte tout un lot de nouveautés.

Commençons par les objectifs. En effet, les personnages ont tous le même but : Arrêter les malfrats, et Vicious le boss final. On pourrait presque croire à un jeu coopératif, mais ce n’est pas le cas. En effet, le vainqueur devra finir avec le plus de renommée, mais devra profiter des autres joueurs pour les gagner.

Pour coincer un malfrat, il y aura deux possibilités. Soit réduire sa pile de jetons de résistance à zéro, soit celle des indices. Pour cela les joueurs, lors de leurs actions de cartes vont utiliser les symboles présents pour blesser ou faire de l’investigation, chacun réduisant la pile de jetons correspondants. Il faudra moins de symboles pour réduire celle de la résistance, toutefois, le malfrat se défend et vous infligera la pioche de cartes blessures qui viendront vous mettre parfois un petit malus, mais surtout pourrir votre main avec des cartes inutiles. Ce ne sera pas le cas, si on utilise les symboles d’investigation pour réduire l’autre pile de jeton, mais ce sera plus long car plus coûteux en nombre de symboles.

Une fois, une des piles vidées, le malfrat est arrêté et celui qui a vidé la pile gagne la carte et la renommée indiquée dessus (le plus souvent 0 ou 1 point). Mais les joueurs qui auront participé auront également un point de renommée par jeton qu’ils ont pris à ce même malfrat. On aura donc à la fois un effet de compétition, mais aussi de coopération.

Autres éléments d’interaction, ce seront les pouvoirs de chaque personnage. En effet, sur chaque fiche individuelle, les personnages ont deux actions propres. Toutefois, si un autre personnage est présent sur la même planète, on pourra aussi utiliser son premier pouvoir comme si on le possédait.

Enfin, certaines cartes auront un effet supplémentaire, si on les combine avec d’autres couleurs au moment où l’on joue sa main. C’est pourquoi, il faut créer son deck en tenant compte de toutes les couleurs de personnages qui pourraient nous apporter ces bonus !

Lorsqu’un malfrat est arrêté. On en repioche un nouveau, celui-ci indiquera alors sur quelle planète il va apparaître, s’il n’y a pas de cartes dessus. Si c’est le cas, il sera défaussé et la jauge de consommation de carburant de la planète va monter ! Désormais, le coût en carburant pour s’y rendre sera plus élevé.

Faire le plein !

D’ailleurs, on se rendra vite compte que le carburant, obtenu grâce à des symboles sur les cartes et noté sur notre fiche personnage, sera alors une ressource essentielle. En effet, il est, non seulement utile pour se déplacer de planète en planète, mais il servira également à utiliser nos pouvoirs personnels et ceux de nos camarades s’ils se trouvent sur la même planète que nous, comme je l’ai décrit plus haut.

Lorsque Vicous apparaît, on approche alors de la fin de la partie. En effet, ce personnage sera le dernier malfrat en jeu. Mais il nous donnera du fil à retordre ! Tout d’abord , il possède un bon paquet de jetons. Ensuite, il inflige plus de blessures. Enfin, lorsqu’il est blessé, il peut se déplacer sur une autre planète ou augmente la jauge de consommation de celle où il se trouve. Il se déplacera grâce aux cartes malfrats qu’on avait défaussé auparavant faute de les poser sur une planète, qui serviront désormais à donner sa destination à chaque blessure reçue.

Au final, soit on arrivera à le coincer tous ensemble (Et là encore on retrouvera le besoin de se faire aider des autres joueurs) , soit il s’échappera sans nous donner de renommée, même si on lui a pris des jetons.

Les joueurs comptabilisent alors leur renommée et le chasseur de prime qui en a le plus remportera la victoire.

Wanted !

Cowboy Beboop s’appuie donc sur une mécanique de DeckBuilding classique. Toutefois, il propose des subtilités propres qui en font toute la saveur. Tout d’abord son thème qui va ravir les fans de la série ou des mangas en général, mais aussi un matériel de très bonne qualité. Il propose également une sorte de plateau de jeu constitué du vaisseau et des planètes avec une petite gestion de carburant. Et j’aime beaucoup ce mélange deckbuilding avec un support plateau, que l’on peut retrouver aussi notamment dans la série des fameux Clank !, par exemple…

Cowboy Bebop ajoute également des points de règles qui vont amener les joueurs à plus ou moins coopérer et/ou interagir entre eux pour obtenir les points de renommée nécessaires à la victoire. Enfin, la gestion du carburant et les pouvoirs d’équipes ajoutent une touche qui obligera les joueurs à bien constituer leur deck pour pouvoir bénéficier des avantages qu’ils apportent. Ces éléments mécaniques arrivent à briser la linéarité que l’on a parfois dans les jeux de deckbuilding

C’est un jeu plaisant, fluide, avec de bonnes idées qui donnent une touche originale. Les règles sont très claires à assimiler. De plus, il tourne très bien à deux aussi, car certaines cartes permettront d’agir sur des personnages qui ne seront pas attribués à des joueurs.

Je pense qu’Il plaira beaucoup aux joueurs (de deckbuilding entre autres), que l’on soit fan de la série Manga ou pas. Moi-même je la connais à peine d’ailleurs, ce qui ne m’a pas empêché d’être immergé dans le thème.


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