The Gallerist (+ aide de jeu) (+ video)

Note moyenne
9.12
(4 notes)
Mise en place: 25' - Règles: 80' - Partie: 140' - Meilleur score: 156
Année:
Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Expert
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Récompense(s):
Note moyenne des lecteurs (1 note)
10
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1263 Gallerist 1

 

SwatSh9,5 /10

Quel plaisir de retrouver un de nos auteurs favoris, Vital Lacerda, autour d’un nouveau jeu.  Voilà un auteur que nous admirons particulièrement chez Vin d’jeu grâce à ses petites pépites que sont Vinhos tout d’abord, notre Vin d’jeu d’l’année 2011, l’excellent CO2, mon coup de cœur de 2013, et la magnifique Kanban, également un de nos coups de cœur 2015!   Bref, un parcours sans faute pour Vital qui continue sur sa lancée avec l’excellent The Gallerist.

Pourtant, de prime abord, on ne peut pas dire que le thème des galleries d’art m’attire.  Voir un jeu avec des photos d’œuvres d’art n’est pas mon dada.  Mais passé ce thème délicat, nos papilles explosent rien qu’à la vue du matériel!  Waouw!  La claque.  Du carton épais et de qualité.  Des illustrations magnifiques, des couleurs cohérentes et pastels, des icônes dans tous les sens: la baffe ludique!  Ca fait saliver, c’est clair.  Le jeu se vend cher, 70 Eur c’est pas donné, mais on en a pour son argent, du moins en terme de matériel 😉

Après 1 heure 20 d’explication des règles, il y a pas de doutes, Vital continue sur sa lancée des jeux complexes.  Il y a 8 actions possibles dans The Gallerist et chacune se déroule en différentes étapes, bonjour le cerveau pour tout retenir!  Heureusement, une aide de jeu en anglais est fournie et Philrey nous en a fait une des plus magnifiques que vous pouvez télécharger plus bas si vous le désirez.

Le truc qui m’a tué après l’explication des règles est la question que tout le monde s’est d’abord posée: « Et maintenant, que faire? ».  The Gallerist est tellement déroutant par rapport à la majorité des jeux actuels, qu’on est un peu perdu.  Dans The Gallerist, à l’exception de l’argent qui représente les PVs, il n’y a pas de ressources à récolter et à dépenser contre autre chose.  Non, c’est beaucoup plus subtil…

Le principe de base est pourtant on ne peut plus classique: réaliser une des 8 actions disponibles et y placer son galeriste.  Le côté original du truc c’est que les actions sont regroupées par 2 et on doit déplacer son galeriste ce qui veut dire que on ne peut pas réaliser la même action 2 fois en suivant (un peu comme dans Kanban).  Sauf si on en est éjecté…  Lorsqu’on place son galeriste sur un emplacement d’action et qu’il y en a un adverse dessus, ce dernier est éjecté ce qui lui donne 2 avantages: il peut exécuter une action gratuite dite « d’éjection » et il replace son galeriste dans sa galerie ce qui lui donnera le droit de rechoisir la même action au tour suivant.  Il est donc assez intéressant d’être éjecté de sa case d’action et le fait d’éjecter un adversaire ou non joue dans le choix d’action.  Voilà déjà une mécanique que j’aime 🙂

Les actions sont toutes assez déroutantes qu’il est difficile de vous les décrire toutes mais sachez que vous allez pouvoir découvrir de nouveaux artistes, acheter leurs œuvres, SONY DSCpromouvoir leurs œuvres, engager du personnel et l’envoyer pour récolter des bonus en fin de partie en fonction de certains critères, attirer des visiteurs dans sa galerie, les attirer même s’ils sont en route vers une galerie adverse, conclure un contrat de vente et vendre des œuvres.

L’aspect fondamental dans The Gallerist est l’achat et la vente d’oeuvres: on va acheter des œuvres à prix bas, lorsque l’œuvre et son artiste sont peu connus.  Puis, on va promouvoir l’artiste pour augmenter la valeur de ses œuvres et lorsqu’on le décidera, on pourra vendre l’œuvre et engendrer un bénéfice conséquent.  Le truc sympa c’est qu’on promeut l’artiste et non l’œuvre qu’on a de lui.  Autrement dit, si un autre joueur a acheté une œuvre du même artiste, il va profiter de votre promotion sans rien faire.  D’un autre côté, promouvoir des œuvres apporte d’autres bénéfices qui pèsent dans la balance!

Dans The Gallerist, c’est le plus riche qui gagne et les façons de gagner de l’argent sont nombreuses ce qui ouvre la porte à une multitude de stratégies différentes.  Les choix sont donc nombreux, quelques fois complexes mais d’autres fois moins et on est surpris de temps en temps à n’avoir que très peu de choix d’action.   Passé la barrière de sa complexité, The Gallerist est super agréable à jouer.  Il est déroutant tellement il nous change des jeux kubenbois traditionnels et il n’est pas rare d’être perdu en ne sachant que faire.  Mais très vite, on se fixe des objectifs à moyen ou long terme et on œuvre en cette direction alors que vos adversaires sont partis dans d’autres directions.  L’interaction est bien présente ne fut-ce que dans la bataille pour attirer les visiteurs mais également lorsque plusieurs joueurs possèdent des œuvres d’un même artiste.  Il va falloir de nombreuses parties pour maîtriser la bête et pour s’essayer à toutes les variations de stratégies possibles.  Un régal.  The Gallerist est une œuvre d’art en soi!


SONY DSCPhilrey:     9,5/10

The Gallerist, un jeu qui me fait de l’oeil depuis pas mal de temps de par son matériel et aussi son thème hors des sentiers battus: l’Art.

Le jeu utilise une mécanique de placement d’ouvriers standard. Les joueurs ont le choix entre 4 secteurs chacun permettant un choix entre 2 actions. Les actions, sans les détailler, sont:

– Découvrir un artiste
– Acheter et exposer une oeuvre d’Art
– Engager des Assistants (ceux-ci vous permettront de faire des actions en dehors de votre tour ou d’obtenir des bonus via des contrats)
– Promouvoir un Artiste (la clé si on veut revendre une oeuvre de cet artiste avec un beau bénéfice)
– Signer un contrat (nécessaire pour glaner quelques bonus mais aussi pour vendre une oeuvre d’Art)
– Vendre une oeuvre d’Art (avec une plus value, évidemment)
– Le marché International fonctionne différemment car il permet d’investir dans une oeuvre de renom international et de prendre des tuiles réputation. Ici, on utilise aussi les Assistants et le placement de ces derniers aura un impact en fin de partie pour le décompte final

En plus de ces actions de plateau, on pourra également effectuer des actions Exécutives (soit avant soit après son tour) permettant de déplacer des visiteurs, souvent vers sa galerie d’Art, et d’utiliser le bonus d’une carte Contrat. Enfin, les actions d’Expulsion, c’est à dire quand un joueur choisit un secteur où vous êtes déjà, permettent de faire une action Exécutive ou une action de secteur (en payant de l’influence)

Les deux « ressources » du jeu sont l’influence (qui permet d’augmenter l’effet de certaines actions) et l’argent (pour acheter des oeuvres et engager des assistants)

Le dernier élément important dans le jeu est … les visiteurs. En effet, sans visiteur, une galerie ne vit pas. Les nouveaux visiteurs arrivent toujours au centre du plateau (sur La Plaza). De là, chaque joueur, via des tickets, tentera de les faire entrer dans sa galerie. Il y a trois types de visiteur: l’investisseur (vous rapportera souvent de l’argent), le VIP (vous fera gagner de l’influence, principalement) et le collectionneur (aidera à augmenter la notoriété des artistes). L’endroit où se trouvent ces visiteurs est également important: votre lobby ou déjà dans la galerie. C’est un dernier élément à gérer: quand faire entrer tel ou tel visiteur dans la galerie?

Comme déjà indiqué par mes amis, le but est d’acheter les oeuvre d’Art à des artistes inconnus (donc pas cher), faire en sorte d’augmenter la notoriété de ces artistes afin d’augmenter en même temps la valeur de leurs oeuvres. En vendant dès lors ces dernières, on engrangera des bénéfices.

Bref, The Galerist, une excellente surprise mais pas à portée de tous.


Pascal:    9,5 /10SONY DSC

Premier point évident au déballage du jeu : le matériel est magnifique.  Non seulement il est beau, mais aussi robuste.  Rien qu’à voir l’épaisseur du carton, on prend la mesure de la qualité de l’édition. Il y a clairement un impact sur le prix de la boîte, mais n’empêche, le résultat dépasse largement les attentes.

Etape suivante : les règles.  Hormis la longueur des explications, il y a quelques mécaniques qui semblent assez innovantes.

Parlons d’abord de la gestion des visiteurs, assez subtile et qui demande une attention de tout instant.  Tout va dépendre de la position de vos bonhommes : que ce soit les bonus disponibles sur le côté du plateau ou le nombre de ressources qui vous seront octroyées.  Dans certains cas, ils doivent se trouver dans le lobby, pour d’autres chose, ils doivent idéalement se trouver dans votre galerie.  Mais quand ils sont dans le lobby, les autres joueurs peuvent les attirer dans leur propre galerie.  Leur couleur va aussi être déterminante.  A eux seuls, vos visiteurs vont vous faire perdre des cheveux !

Autre élément sensible : la découverte des artistes et l’augmentation de leur popularité.  En sachant que 2 joueurs peuvent se partager les œuvres d’un artiste, vous devez juger l’avantage que vous procure l’augmentation de sa popularité, par rapport à l’avantage que vous donnez à l’autre joueur qui partage les ouvres de cet artiste …  A moins que vous ayez toutes les œuvres de cet artiste, auquel cas, vous serez bien seul à augmenter sa popularité, ce qui risque de vous coûter très cher.  A moins que vous ne vendiez une œuvre, laissant la possibilité à un autre joueur d’investir sur l’avenir de l’artiste … Excellent, fun et super tendu !

Encore une autre subtilité : les actions dites d’expulsion : vous pouvez profiter d’une action pendant le tour d’un autre joueur, à condition que celui-ci joue la même action que vous (en simplifiant un peu).  C’est clairement un avantage, mais cela demande de prévoir et d’imaginer ce que les autres joueurs pourraient faire après vous !

La meilleure manière de marquer des points de victoire est d’acheter une œuvre quand un artiste est peu connu, et de la revendre quand il est célèbre.  Simple à comprendre et intuitif …

Inutile de dire que j’ai vraiment apprécié la partie. L’équilibre général du jeu, les originalités des mécaniques  l’interaction importante se combinent au matériel tout juste parfait pour nous donner un savoureux mélange ludique! On en redemande !!


Chaps: 8,5 /10

The Gallerist, un très bon jeu que nous offre Vital Lacerda, il faut dire que le bonhomme a du savoir-faire.

Le matériel
Beaucoup de choses me plaisent dans ce jeu. D’abord le matériel, jusqu’à la boite et le thermoformage en passant par la qualité des tuiles, des plateaux et des illustrations (qui sont des œuvres d’art existantes). Tout est parfait, sans faute, peu de jeu arrive à ce niveau. Conséquence direct cela amène beaucoup de plaisir dans le jeu que de manipuler tout ça.

Le thème est très bien respecté et est présent, marchand d’art, galeriste, peu importe le talent tant que l’on a l’argent… Vu la qualité du matériel je m’attendais à ce que le thème soit encore plus présent, il est là pas de doute, mais il aurait pu être plus fort. Ceci dit rien à voir avec un thème plaqué sur des mécaniques, ho que non, mais… Je m’attendais à un ressenti plus fort voilà tout. Pas de quoi se fâcher vu la qualité du jeu et des mécanismes.

Les actions
Car les mécanismes aussi sont aux petits oignons. Tout s’enchaine et crée une forte interaction entre les joueurs. On découvre des artistes et les promeut dans les médias pour faire monter leur cote, on achète des œuvres d’art puis on les revend avec des acheteurs sous contrat, on va sur le marché international, on participe à une vente aux enchères de grandes œuvres en fin de partie, que l’on prépare pendant toute la partie (ou pas..), on bénéficie de bonus de réputation, on utilise notre influence, nos assistants, et surtout nous faisons rentrer un maximum de monde dans notre galerie, des collectionneurs, des VIP, des financiers (3 couleurs de Meeple).

SONY DSCHoula… Pas de risque de s’éparpiller dans toutes ces actions ? Je vous rassure, oui … 😉

Mais si on réfléchit un peu (enfin un peu…), et tout le plaisir est là, on regarde ses cartes objectifs de fin de partie, on essaie de voir comment optimiser les types d’œuvres que l’on doit vendre ou garder en exposition dans sa galerie ainsi que les bonus que l’on peut aller chercher sur le plateau de jeu. Bonus immédiats ou de fin de partie selon ce que l’on a fait (attiré les collectionneurs, vendu tel type d’œuvre, eut des pièces de maitres…). Donc en analysant tout ça on va dégager une stratégie. Si on ne tombe pas dans le piège de s’éparpiller il y a un grand plaisir à construire sa partie sur tous ces objectifs qui peuvent alors se comboter. Nous offrant la possibilité de s’adapter aux aléas du jeu sans trop d’effort si on s’y est bien pris.

Interaction
Les mécaniques offrent en plus une très forte interactions. Les œuvres en vente ? Elles sont là pour tout le monde, les artistes à découvrir itou, les places sur le marché international pareil, les contrats de vente toujours pareil, tout est en commun. Donc forcément les actions des uns et des autres vous pousseront à agir dans un sens ou un autre, faire passer telle étape de votre stratégie soudainement en premier. Vous vouliez attendre un peu avant d’aller sur le marché international ? Mais les autres y vont… Prenant les places disponibles… Changement de priorité dans votre ToDo List de Galeriste 🙂 !

Tout ça est franchement excellent. Pour en rajouter dans l’interaction, lorsque vous choisissez une action dans les 8 possibles (sans parler des actions optionnelles très bien pensées) vous permettez au dernier joueur qui l’a réalisé dans le tour de refaire une action, il jouera une fois de plus dans ce tour ! Ces actions « d’éjection » permettent donc de jouer plus que d’autres pendant un même tour (avec un coût tout de même), à vous de voir entre ce que vous devez faire, ce que vous voulez faire maintenant ou remettre à plus tard et à qui vous allez offrir la possibilité de jouer des actions bonus avant qu’un autre vous en fasse bénéficier si vous êtes bien placé…

Bref beaucoup d’interaction une analyse des situations en fonction des actions des autres, la construction de votre partie en fonction de vos objectifs et des tuiles bonus disponibles… Quelle richesse pour au final un jeu qui s’assimile en quelques tours.

Avantage d’avoir beaucoup de possibilités, il y a toujours quelque chose à faire si on s’y prend bien… La construction de la réussite de son galeriste a toujours un chemin, quand bien même votre voisin de droite vient de vous prendre  cet emplacement que vous convoitiez tant au marché international

Lors de ma dernière partie
J’ai adoré cette sensation de construction. En fonction de mes cartes objectifs et des tuiles bonus qui étaient sur le plateau j’ai conçu dès le premier tour ce que je voulais faire. Puis l’enchainement des actions a été perturbé par les actions des autres, j’ai pu attendre pour acheter certaines œuvres et me presser vers le marché international car les autres prenaient ce chemin. Puis face à la montée des prix des œuvres j’ai vite découvert un artiste et pris sa commission pour me réserver une de ses œuvres pour plus tard, car elle devait être exposée en fin de partie dans ma galerie. Là un joueur me prend la place tant convoitée au marché international, tant pis j’en prends une autre pour garder une majorité dans ledit marché et les points qui vont avec, du coup je bénéficie d’un bonus inattendu pour ma fin de partie. Au dernier moment je ne fais pas une vente qui devait me rapporter des points, ceci pour garder les œuvres et gagner ces même points en exposition plutôt qu’en vente, j’achète, fais passer un artiste maitre et l’expose et… ho bénéficie du bonus inattendu qui dépendait justement d’une œuvre de maitre…

Bigre… c’est quoi ce sac de nœuds… Non, non, car j’ai choisi des objectifs qui se recoupent sur les types d’œuvres nécessaires, soit à l’exposition soit à la vente, ce qui m’a donné de la souplesse et une possibilité de me retourner face à ce bonus que l’action d’un autre joueur m’a poussé à prendre !

Conclusion
Bref Gallerist, c’est un matériel qui procure beaucoup de plaisir à manipuler, un thème juste présent mais présent, une interaction jouissive (ou cruelle…), une construction de notre partie, j’adore ça cette sensation de construire quelque chose, de fabriquer un chemin vers la victoire (ou pas…), une richesse dans les mécanismes qui permet de se mettre en position de pouvoir se retourner en cas d’événement non souhaité…

Donc Gallerist est un très bon jeu que je ne peux que conseiller, ça reste un jeu exigeant, moins difficile que Trickerion par exemple, mais quand même expert, qui coûte un peu cher avec ces 70 € pour ce type de jeu, mais ce n’est pas du vol, la qualité vaut largement ce prix.

Et je me retire pour laisser le dernier mot à Andy Warhol  : «  L’art des affaires est l’étape qui succède à l’art. J’ai commencé comme artiste commercial, et je veux finir comme artiste d’affaires. Après avoir fait ce qu’on appelle de «l’art», ou ce qu’on veut, je me suis mis à l’art des affaires. »


Vin d’jeu d’aide (un magnifique travail de Philrey, merci à lui 😉 ): TheGallerist_VindJeuAide


La vidéo de Chaps (20′)

 


SONY DSC


 

SONY DSC

Le thermoformage de The Gallerist est tout bonnement époustouflant (tout comme le reste du matériel).

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Vindjeu
Average rating:  
 1 reviews
 by Clems_Achille
Un Chef d'Œuvre Ludique

Quel bonheur de rejouer à ce chef d'œuvre du maître Lacerda.
Je n'aime pas mettre 10/10 à un jeu mais The Gallerist est quasiment parfait.
Les mécaniques s'imbriquent entre elles de manière géniale. Le niveau de complexité est élevé pour notre grand bonheur et le jeu est exigeant comme on peut l'attendre de ce type d'eurogame avec une part de hasard quasi nulle. Cela créé une grande profondeur de jeu et entraîne une courbe d'apprentissage très intéressante. Evidemment, comme tout Lacerda, The Gallerist impose une logique et un timing propre aux créations de cet auteur. Mais, quand on est en phase avec cette logique, cela génère une énorme plaisir ludique. Le petit plus avec un Lacerda et qui se vérifie avec The Gallerist, c'est le thème qui est souvent extrêmement bien intégré et rendu!! Pour moi, une des originalités de The Gallerist est la "Kicked-Out action" qui offre la possibilité aux joueurs de faire des actions en dehors de leur tour de jeu.
Bref un petit bijou que je recommande vivement aux nouveaux joueurs qui seraient passés à côté... Avec la dynamique de sortie régulière et importante de nouveaux titres, on est souvent en mode test de nouveautés mais il ne faut pas oublier de prendre le temps de rejouer à des anciens titres comme The Gallerist qui est vraiment une bombe ludique!!!

Vindjeu
Average rating:  
 1 reviews
 by Clems_Achille
Un Chef d'Œuvre Ludique

Quel bonheur de rejouer à ce chef d'œuvre du maître Lacerda.
Je n'aime pas mettre 10/10 à un jeu mais The Gallerist est quasiment parfait.
Les mécaniques s'imbriquent entre elles de manière géniale. Le niveau de complexité est élevé pour notre grand bonheur et le jeu est exigeant comme on peut l'attendre de ce type d'eurogame avec une part de hasard quasi nulle. Cela créé une grande profondeur de jeu et entraîne une courbe d'apprentissage très intéressante. Evidemment, comme tout Lacerda, The Gallerist impose une logique et un timing propre aux créations de cet auteur. Mais, quand on est en phase avec cette logique, cela génère une énorme plaisir ludique. Le petit plus avec un Lacerda et qui se vérifie avec The Gallerist, c'est le thème qui est souvent extrêmement bien intégré et rendu!! Pour moi, une des originalités de The Gallerist est la "Kicked-Out action" qui offre la possibilité aux joueurs de faire des actions en dehors de leur tour de jeu.
Bref un petit bijou que je recommande vivement aux nouveaux joueurs qui seraient passés à côté... Avec la dynamique de sortie régulière et importante de nouveaux titres, on est souvent en mode test de nouveautés mais il ne faut pas oublier de prendre le temps de rejouer à des anciens titres comme The Gallerist qui est vraiment une bombe ludique!!!

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