Aztlán

Note moyenne
7
(2 notes)
Règles: 20' - Partie: 60'
Année:
Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Initié
Nombre de joueurs: de 3 à 4 joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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SwatSh: 6,5 /10

Aztlán est le dernier jeu de l’auteur génialissime qu’est Léo Colovini.  Léo Colovini a créé de grands jeux tels que Carolus Magnus, Cartagena, Clans, Die Brücken von Shangrila ou Magna Grecia.

Aztlán se joue en 4 tours.  au début de chaque tour les joueurs vont recevoir un certain nombre de soldats sachant qu’on en reçoit de moins en moins au fur et à mesure de  l’avancement de la partie.

Ensuite, les joueurs vont choisir une de leurs 5 cartes actions sachant  que chaque joueur possède les 5 mêmes cartes action et que chaque carte comporte:
– Un nombre de points de victoire que le joueur gagne s’il n’a pas joué cette carte en fin de jeu (chacun jouera 4 de ses 5 cartes sur les 4 tours!)
– Un chiffre sachant qu’au plus ce chiffre est grand au plus forts sont nos soldats
– Un des 5 types de territoire, sachant qu’au plus on contrôlera de territoires de ce type en fin du tour au plus de PVs on recevra de manière exponentielle.
Ce choix de carte est pour moi le centre du jeu.  Il faut éviter de choisir une carte qu’un adversaire choisira car cela mènera à une guerre sans merci pour le contrôle des territoires représentés par la carte action tout en choisissant une carte permettant de gagner les confits contre ses adversaires.  Et c’est ici que le bas du jeu blesse à mon goût.  Il s’avère impossible de pouvoir deviner la carte qu’un de ses adversaires va choisir.  Si on choisit la même carte qu’un de ses adversaires, à moins d’arriver à négocier et à s’entendre parfaitement, ce qui est rarement le cas, on sera parti dans une guerre atroce qui ne pourra profiter qu’aux joueurs situés en dehors de toute autre guerre.

Le reste du jeu se déroule classiquement: à chaque tour, chacun peut placer un de ses soldats sur le plateau et en déplacer un déjà sur le plateau d’une seule case.  Cette partie est la plus fun du jeu car elle peut réserver certaines surprises sachant qu’elle donne un grand avantage au dernier joueur du tour.  Le dernier joueur du tour est d’ailleurs le joueur avec le moins de PVs.

Un autre aspect assez fun du jeu est de deviner le type de la carte action choisie par ses adversaires.  Bien que ce soit souvent assez évident, le bluff peut quelques fois tromper… En effet, si on arrive à bien deviner cette carte, on connaîtra les informations essentielles à la déstabilisation de son ennemi: la force de ses soldats ainsi que le terrain rapportant de nombreux PVs pour cet adversaire.  Ces 2 infos permettront aux adversaires de mieux pouvoir faire mal au bon endroit et au bon moment.

Aztlán peut donc être frustrant lorsque vous partez dans un conflit stéril et coûteux contre un adversaire ayant malheureusement choisi la même carte que vous.  De plus, une escalade dans un conflit peut ruiner les chances d’un joueur dès le milieu de la partie.  A part ces 2 éléments, le jeu est bien agréable dans le placement des soldats et la recherche de la carte jouée par ses adversaires.

Philrey212: 7,5/10

Les jeux de Léo Colovini ne me laissent jamais indifférent et c’est le cas de Aztlan. Aztlan est un jeu bien tactique et stratégique où le thème n’est pas trop présent. La mécanique n’est pas non plus très innovante mais j’ai bien apprécié. On utilise 1 cartes par manche, sur un total de 5. La dernière n’est pas jouée mais servira pour un décompte final. A chaque manche, on pourra placer un certain nombre de soldat, un à la fois et chacun son tour, afin de les placer de manière à glaner un maximum de point à la fin de la manche. Les points dépendent de la carte sélectionnée pour cette manche et qui représente un type de territoire. On va donc également essayé de deviner la carte jouée des autres joueurs.

Bref, Aztlan est un jeu pas très compliqué, aux règles facilement assimilables, au matériel plaisant et de qualité, offrant de belles réflexions tactiques et stratégiques.

Ren: 7,5 /10

Aztlan est le dernier né de Colovini. Chaque joueur guide une tribu qu’il devra faire prospérer en développant son territoire. Le gagnant aura alors le droit de rester sur le merveilleux territoire d’Aztlan, béni par les Dieux. Le plateau est un rond divisé en territoires représentant (pas spécialement joliment) des temples aztèque, des forêts, des roches… Au début de chaque tour de jeu (il y en a 5), chaque joueur va secrètement choisir une de ses 5 cartes de puissance (tout le monde a les mêmes). La carte aura deux effets: de un elle déterminera la puissance du joueur pour ce tour (voir plus loin), de 2 elle déterminera le ou les types de territoires que le joueur devra contrôler à ce tour pour marquer des points. Chaque joueur va alors jouer ses pions, 1 par 1, en les plaçant sur le plateau et, en plus de chaque placement, en déplaçant éventuellement un pion déjà sur le plateau. Au premier tour les joueurs ont 9 pions, au deuxième 8… jusque 5 au dernier tour. Lorsque tout le monde a placé ses pions on regarde qui contrôle quels territoires. Pour déterminer qui contrôle un territoire, on multiplie le nombre de pions par la valeur de la carte puissance (elles vont de 4 à 9). Donc 4 pions avec une puissance 8 battent 6 pions de puissance 5 par exemple. Il est donc crucial d’essayer de deviner la carte choisie à chaque tour par les autres, pour savoir sur quels territoires ils vont se concentrer (et donc savoir comment les emmerder en bonne et due forme). Une fois le plus puissant sur le territoire déterminé, ce dernier peut choisir si il veut coexister (auquel cas il laisse les pions de l’adversaire sur le territoire) ou si il combat (auquel cas tous les pions de l’adversaire sont retirés du jeu et dès lors perdus!). Il est donc très important de bien choisir les endroits et les moments où on affronte les autres joueurs, car une défaite peut faire très mal. Une fois tous les contrôles déterminés, chaque joueur reçoit des points en fonction du nombre de territoires du même type que sa carte puissance qu’il contrôle en un tenant. Bon ok c’était pas clair là. Je le dis autrement: on regarde toutes les suites contigues de territoires, et dans chaque suite combien de territoires du type indiqué par la carte puissance. Et les points sont attribués de manière logarithmique (1 territoire 1 point, 2 4 points, 3 9 points…). Si c’est toujours pas clair démerd**-vous et allez lire les règles vous-mêmes.
Le jeu n’est pas désagréable du tout, il a des concepts très intéressants (nombre de pions nouveaux qui diminuent à chaque tour, type de territoire à contrôler qui change à chaque tour, ce qui oblige à faire bouger ses pions et à ne pas mettre nécessairement tous ses oeufs dans le même panier, carte de puissance cachée…). Il n’en reste pas moins un peu froid (thème bidon, ça pourrait être n’importe quoi d’autre), pas super joli (plateau moyen, pions en plastique fluo tranchant avec les couleurs du plateau) et assez calculatoire. Je dirais un jeu tout à fait correct mais dénué de l’étincelle, quelle qu’elle soit, qui en fait/ferait un jeu « waouw ».=

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