Sweet Lands
Auteur(s): Totsuca Chuo
Illustrateur(s): Tatsuki Asano
Editeur(s): Pixie Games, Uchibacoya
Distributeur(s): Pixie Games
Mécanisme(s): Asymétrie de départ, Echelles, Gestion de main de cartes, Gestion de ressources, Multiples bonus, Objectifs communs, Placement d'ouvriers, Revenus
Contient du plastique
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SwatSh: 10/10
Sweet Lands est le dernier jeu de Totsuca Chuo qui avait déjà réalisé Atlas Lost. Le jeu fait beaucoup parler de lui pour le moment et c’est justifié! Quelle tuerie 😀
On passe pourtant très vite à côté du thème des confiseries peu, voir pas, intégré dans le jeu pour mieux en admirer toutes ses mécaniques.
Il s’agit d’un jeu de pose d’ouvriers communs dont la défausse de carte est la ressource principale! Déjà là, rien qu’avec cette petite phrase, Sweet Lands étonne. Poser un ouvrier commun veut dire qu’on prend un ouvrier dans la réserve commune et on le place sur une case d’action pour la réaliser. Et dans la réserve, il y en a plein. Inutile donc de dépenser moultes efforts pour gagner des ouvriers supplémentaires puisque vous en avez à volonté! Et inutile donc de les nourrir ou de leur payer un revenu puisqu’ils ne sont pas à vous 🙂 Non, le twist ici c’est que quand vous placez un ouvrier commun, vous devez vous défausser d’une carte ou plus si un autre ouvrier se trouve déjà sur cette action! Et à votre tour, outre actionner quelques petits bonus, vous aurez exactement le choix entre deux actions: placer un ouvrier et défausser une ou plusieurs cartes, ou, jouer une carte et gagner ses effets. Voilà déjà des choix très intéressants.
Les actions que vous allez pouvoir réaliser sont nombreuses: augmenter sur des échelles qui vous rapporteront des PVs, placer des tuiles et des routes qui vous permettront d’augmenter vos revenus en chacune des 4 ressources du jeu, construire des bâtiments, déplacer votre calèche, placer des lapins,… Tout cela va vous faire gagner de multiples bonus, revenus, ressources et PVs conditionnels.

Il y a beaucoup de choses à faire dans Sweet Lands et il faudra éviter de vous éparpiller pour, rapidement, vous fixer une ligne de conduite qui va soutenir une certaine stratégie. Et il y en a pas mal de différentes vu les nombreuses possibilités du jeu et les nombreuses façons différentes de gagner des PVs. De plus, Sweet Lands étant très modulaire, des stratégies peuvent apparaitre en fonction de ce qui est en jeu.
Sweet Lands est un des rares jeux experts à être très addictif. Il y a tellement de choses à faire, tellement de stratégies à suivre en fonction des capacités de votre personnage (Comme dans Terra Mystica, il y en a 14 différents dans le jeu) ou des éléments en place à chaque partie qu’on a clairement envie de tout essayer. D’office vous ne saurez pas tout faire dans une partie et aurez envie de faire une partie de ce que vous n’avez pas fait dans la suivante 😉 Son système de choix d’action est déjà à lui seul très original et offre des choix cornéliens. Même si on oublie très vite le thème, que son iconographie a des petits ratés (erreur de jeunesse?) et que l’interaction est assez faible, Sweet Lands plait énormément à de nombreux types de joueurs (mais c’est quand même un eurogame expert 😉 ). 80 Eur peut sembler cher, mais rien que son matériel le justifie avec plus de 200 cartes différentes et 400 éléments en bois figuratif, il est tout simplement époustouflant.

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