Bomarzo

Note moyenne
6.38
(4 notes)
Mise en place: 10' - Règles: 35' - Partie: 80'
Année:
Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Initié
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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1238 Bomarzo 1

 

SwatSh 6,5 /10

2015 fut une année productive pour son auteur, Stefano Castelli, qui a aussi réalisé Potion Explosion ainsi que pour son éditeur, Giochix.it, qui a également édité Foreign King.  Vin d’jeu s’intéresse toujours aux sorties de Giochix.it tant elles peuvent être de qualité : CO2, Die Vulgari Eloquentia, Historia et Upon Salty Ocean sont autant de jeux qui nous ont séduits.  CO2 faisait d’ailleurs partie de nos coups de coeur 2013.  Il faut dire que CO2 est le second jeu d’un de nos auteurs favoris : Vital Lacerda qui n’en avait sorti qu’un seul avant lui : Vinhos, notre Vin d’jeu d’l’année 2011.

La mécanique de Bomarzo est assez chouette.  Chacun à son tour joue un de ses ouvriers sur une des 11 cases d’action et la réalise.  A part les 3 actions permettant de récolter des ressources, les autres actions exigent un coût en ressources (logique 😉 ).  Ce coût augmente en fonction du nombre de joueurs qui choisissent la même action.  Le premier joueur devra payer son coût normal tandis que les autres devront payer le coût précédent + 1 ressource.  Une certaine course visant à être le premier à choisir l’action a lieu.  Bomarzo n’est bien entendu pas le premier jeu à proposer ce type de course.

Les actions principales proposées sont :
Le classique des classiques : gagner un ouvrier.  Et comme dans la majorité des jeux qui permettent de gagner un ouvrier, cette action est obligatoire si on veut gagner.  Elle est tellement importante qu’on se demande pourquoi on a donné cette possibilité.  Autant donner les 4 ouvriers par joueur dès le départ…
Il faut dire qu’il y a très peu de jeux qui permettent d’acquérir des ouvriers supplémentaires et qui permettent de l’emporter sans.  Je citerais Tzolkin, Agricola/Caverna et Waggle Dance.  2 des 3 ont d’ailleurs reçu le prix prestigieux du Vin d’jeu d’l’année 2013 et 2014, c’est vous dire si c’est apprécié !
Augmenter sa production.  C’est une des grandes originalités de Bomarzo.  Outre gagner des ressources en plaçant un ouvrier sur la case ressource, vous pouvez en recevoir chaque tour automatiquement à condition de mettre en place un système de production.  Ca demande des efforts mais une fois que la machine tourne, vous allez économiser des ouvriers qui ne devront plus récolter et pourront se concentrer sur des activités plus lucratives.
Copier une action d’un autre joueur.  C’est la seule action qui peut être réalisée sans ouvrier.  Un peu à l’image de Puerto Rico, dès qu’un joueur a réalisé une action, on peut réaliser la même à condition de payer son coût + 2 ressources vin (= la ressource joker).  J’adore cette action.  Elle est très puissante mais exige assez de ressources.  Cette action apporte pas mal de profondeur au jeu tant elle nécessite une bonne planification et, quelques fois, certains sacrifices et paris sur l’avenir (refuser de réaliser une action tout de suite en espérant qu’un autre la réalisera).
Piocher et jouer des cartes.  Le jeu d’la carte est le cœur du jeu et c’est ce qui le rend amusant grâce à leur variété.  Les cartes apportent différents bonus en terme de production de ressource, d’efficacité ou de coût des actions.  De plus, ce sont elles qui vont vous donner les PVs de manière indirecte : elles vous permettent d’avancer votre compteur sur une (ou plusieurs) des 3 échelles de PVs.

Les manières de récolter les PVs sont multiples et confuses.  Si on dépasse certains seuils sur les 3 échelles de PVs, on gagne d’office 1 ou 2 PVs.  De plus, à la fin de la partie, les joueurs en première et seconde position sur ces échelles vont gagner des PVs.  On gagnera également des PVs en fonction de notre position par rapport aux autres au niveau d’autres critères : les types de ressources possédés et les types de cartes construits.  Il est à noter que les joueurs peuvent influencer les points que rapportera chaque critère de manière secrète ce qui apporte un petit côté chaotique des plus superflus 😉  Malheureusement, ces nombreuses façons de gagner des PVs apportent pas mal de confusion tant elles sont « brouillonnes ».  On ne sait pas très bien ce qu’on fait dans Bomarzo.  On mesure difficilement les conséquences de nos actes.  On acquière les cartes au hasard (on prend dans la pioche) alors que ce sont elles qui donnent des PVs.  Et encore, on ne sait pas très bien ce qu’elles donnent comme PVs même après les avoir piochées puisqu’on sait juste sur quelle(s) échelle(s) on va augmenter son compteur si on la construit.  Et encore, ces échelles ne se distinguent que par un symbole blanc qu’on doit regarder à 3 fois pour être sûr de l’échelle !!!  Ce côté confus est vraiment dommage tant le reste du jeu, à défaut d’être très original, est plaisant et fluide et offre des choix intéressants nécessitant une certaine planification.


Philrey:     6/10SONY DSC

Petite déception que ce Bomarzo. Je m’attendais à quelque chose de plus tendu et je suis déçu. Certes, la mécanique des actions avec offrandes est intéressante et les actions assez bien balancées, mais on s’y perd souvent à cause de:
– des règles peu précises sur certains points cruciaux;
– une iconographie jolie mais très perturbante et peu claire;
– un graphisme (mais c’est personnel) qui aurait pu être mieux adapté, peu attrayant.

Le tout donne une impression de fouillis. Dommage!


Ren  6/10

Dans Bomarzo chaque joueur va essayer de gagner les faveurs des Dieux, dans la propriété de Bomarzo, pour être seigneur le plus puissant. C’est un jeu de placement d’ouvriers tout ce qu’il y a de plus classique, chaque tour étant divisé en 3 tours:

  1. phase de production (=récolte des ressources, revenus et éventuellement cartes développement)
  2. phase d’actions (=placement des ouvriers)
  3. phase d’entretien (=préparation du tour suivant)

Lors de la phase d’action on place chacun à son tour un pion sur le plateau et on effectue l’action correspondante / reçoit le bonus correspondant. A noter qu’il faut une combinaison de ressources pour pouvoir poser son pion à un endroit donné. Il faut ajouter dans le mix des cartes développement qui permettront d’avoir des avantages et/ou réaliser des avancées dans les domaines de développement, domaines qui donneront des points de victoire à la fin.

A la fin de 8ème saison on regarde qui est le plus avancé dans chaque domaine de développement, et on attribue les points (points qui seront différents selon les domaines, en fonction du Dieu associé au domaine concerné). Et on attribue les points liés aux cartes développement. Celui qui a le plus de points a gagné.

SONY DSCBon vous avez déjà compris, Bomarzo ne m’a laissé un souvenir impérissable, loin de là. Le jeu ne fonctionne pas mal. Il n’est pas buggé. Mais il est totalement classique. Il est, en ce qui me concerne, pas très joli. Il est confus (plateau pas clair, nécessité de regarder en détail pour retrouver le symbole adéquat). Il donne tout le temps l’impression de devoir chipoter, de devoir faire des comptes d’apothicaire. Bref le jeu ne m’a pas emballé.


Tapimoket:  7/10

Mêlant placements, enchères, jeu de cartes, gestion de ressources et combinaisons, Bomarzo est un jeu très malin sans être trop complexe. C’est avec un grand plaisir que j’y joue et même rejoue.

Les illustrations sont un peu vieillottes, mais restent dans le thème de ce jardin étrange qui se trouve en Italie. Elles donnent même envie d’aller voir sur le net, si cela existe vraiment et pour en savoir plus. (Oui, il existe, et oui, il est vraiment étrange)

Là où le bas blesse, c’est dans son rapport qualité-prix. Presque une quarantaine d’euros, pour si peu de matériel et, surtout, des pions dont les couleurs ne sont pas en correspondance. Ainsi, des pions action jaunes avec des marqueurs de score blancs, je trouve cela moyen. De nos jours, ce genre de négligence ne devrait pas exister… Je suis vache  et c’est dommage car le jeu est vraiment bien, mais c’est ainsi…

Bomarzo est un bon jardin ludique, mais hélas, quelques buis ne sont pas bien taillés…


SONY DSC

 

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