Desperados

SwatSh: 5,5 /10

Desperados est non seulement le premier jeu de Florian Racky mais aussi un jeu de l’éditeur Argentum Verlag, éditeur du très bon Hansa teutonica et de Coney Island.

Desperados est du type Scotland Yard mais à l’envers!  En effet, dans Scotland Yard, un joueur joue le mauvais et tous les autres jouent les bons et doivent l’attraper en ayant quelques infos sur ses déplacements secrets.  Dans Desperados, un joueur joue le bon (le marshall & ses shérifs) et doit attraper tous les mauvais.  Le thème est sympa et original.

En début de manche, tous les joueurs savent où se situent chaque personnage.  Ensuite, le joueur marshall bouge tous ses Shérifs d’une ville.  Puis les joueurs desperados et le marshall programment leur déplacement en posant la carte ville de destination face cachée.  Ensuite, les desperados peuvent commettre un méfait (triche au poker ou attaque de diligence) s’ils sont dans une ville sans shérif ou avec shérif à condition d’être plus nombreux que les shérifs.  S’ils commettent un méfait, ils doivent montrer où ils se trouvent.  Et on fait ça 5 fois.  Ensuite, on regarde la programmation de chacun.  Si durant un déplacement un desperados se trouvait sur la même ville que le marshall, il se fait emprisonner, perd sa carte de cette ville (il ne pourra plus y aller de la partie) et ne peut plus faire le reste des actions qu’il avait programmées.

A la fin d’un tour, si les desperados se trouvent dans une grande ville et s’ils sont plus nombreux que les shérifs, ils peuvent braquer la banque de cette ville.

Chaque méfait (tricher au poker, attaquer « la diligence » ou braquer une banque) rapporte des dollars.  Si, à la fin du jeu, les despérados ont réussi à récolter plus de $ que le montant minimum pour le nombre de joueurs, ils gagnent la partie, sinon, le marshall gagne.

Le jeu des desperados est assez simple: ils doivent de temps en temps se parler pour convenir de la démarche à suivre: qui va où, qui fait quoi, on se retrouve à plusieurs devant quelle banque, ou bien seul, à 2, à3,…  Mais ce n’est pas trop compliqué et les ententes se passent assez rapidement.

Par contre, le rôle du marchal l’est beaucoup plus.  Il doit non seulement déplacer son marshall secrètement, mais aussi chacun de ses shérifs en essayant de deviner les déplacements de chacun des desperados adverses.  Pas facile (voire impossible) et casse tête.  Les réflexions du marshall apportent une certaine longueur au jeu qui n’en avait pas besoin.  Les desperados programment rapidement leurs déplacements et doivent attendre assez longtemps les décisions du marshall.

Desperados est donc un jeu simple et original où les choix sont faciles et rapides.  Le jeu est donc peu captivant et trop long pour tous les joueurs desperados.  Par contre, l’unique joueur jouant le marshall, ayant plus de choix difficiles, peut lui plus s’amuser.

Philrey212: 8/10

Desperados est pour moi une petite surprise. On s’est arrêté sur le stand d’Argentum juste parce que c’est … Argentum et qu’ils ont déjà publiés plusieurs jeux sympa (ou plus) tel que Coney Island ou Hansa Teutonica.

Curieux donc avec leur nouveauté, un jeune homme nous explique les règles de ce jeux coopératif contre le marshall. Donc, un joueur endosse la lourde tâche de diriger le shériff et ses acolytes tandis que tous les autres représentent des desperados, avides d’argent.

Mon impression est super bonne à l’entame des règles et se confirme lors de notre partie partielle. L’originalité pour moi est la phase de programmation où chacun va faire bouger ses pions secrètement de ville en ville, même le Marshall. Ensuite, on révélera les cartes une par une et on effectuera le déplacement réelle sur le plateau. Chaque desperado pourra effectuer un méfait en cours de route (sauf si un acolyte du shériff est présent) tandis que le shériff lui-même tentera de capturer les desperado en cours de route.

Si le shériff y parvient, il prendra la carte de la ville du joueur desperados pris, l’empêchant ainsi de s’y rendre par la suite. Ce n’est pas trop grave en soi mais ça peut le devenir si ce même desperado ce fait prendre plusieurs fois. Ses déplacement seront plus restreints.

Desperados est donc un jeu super sympa, aux règles assez simples, de durée raisonnable qui permettra de réunir les grands mais aussi les ados (ou « pré-ados ») autour d’une table de jeu.

Raf: 7,5/10

Jeu familiale, par excellence, les choix sont assez simples et l’ambiance autour de la table est agréable de part le fait qu’il faut parvenir à faire comprendre aux autres desperados l’endroit ou il faut aller et en combien de tour et tout cela sans que le Marshall qui est assis juste à coté de vous ne le capte, et ça c’est du sport!! alors on devient imaginatif et ça devient très amusant

Le jeu peut paraitre un peu long vu la facilité des choix mais ce n’est pas dérangeant vu la bonne humeur autour de la table que le jeu a su créer.

 

Ren:  6/10

Sentiment mitigé à la fin de cette partie de Desperados.

Le côté gauche de mon cerveau se dit que c’est sympa et que ça mériterait d’être rejoué. Le côté droit me dit que ça va être casse-bonbons, qu’on fait toujours la même chose et qu’on va s’emmerd** grave après 5 minutes de la deuxième partie. A moins que ce ne soit l’inverse, allez savoir.

Bref. Mes camarades ont expliqué longuement les mécanismes dans les chroniques ci-dessus, chroniques que vous avez bien sûr déjà lues (c’est l’avantage d’être en retard, on peut lire ce qu’ils ont déjà écrit et y faire référence). Je n’y reviendrai donc pas.  Je m’attarderai sur mes sensations: d’un côté, un matériel assez sympa, qui rend bien le thème. Des règles pas très complexes. Et, sans qu’il y ait le moindre mécanisme original, une bonne réutilisation de plein de choses. De l’autre, 2/3 petits soucis qui gêneront aux entournures les joueurs aguerris: de 1, comme expliqué plus haut, le fait que le jeu est plus « facile » et rapide pour les desperados que pour le shérif. De 2 j’ai vraiment l’impression que les tours sont assez répétitifs. Nous n’avions pas terminé notre partie d’essai à Essen, et cette crainte m’affleurait déjà. En y re-réfléchissant je ne me vois vraiment pas faire 4 ou 5 parties en un mois. De 3, les butins à récolter sur la carte par les desperados sont posés complètement au hasard (et cachés). Ce n’est pas grave en soit mais vu que les montants sont très différents (multiples), la pure chance joue un rôle non négligeable dans la réussite ou pas des desperados.

Bref pas un jeu désagréable du tout, mais que je conseillerais surtout aux joueurs occasionnels/débutants, qui pourraient y trouver de qui s’initier aux jeux de société, ou aux jeunes joueurs, qui pourraient notamment être séduits par le thème. Si on pouvait donner deux côtés je mettrais plutôt 5 pour les joueurs aguerris et 7/8 pour les joueurs débutants/jeunes.

 

 

 

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