Struggle of Empires
SwatSh: 8,5 /10
Ha, ça faisait longtemps que je n’avais plus joué à un bon vieux Wallace! Cela fait en effet plus de 9 ans que Struggle of Empire est sorti, et, honte sur moi, je n’y avais pas encore joué. Bon, j’avais déjà joué à Conquest of the Empire, jeu qui s’était inspiré de Struggle of Empire mais sans jouer au jeu original…
Struggle of Empire est une sorte de wargame léger. Pourquoi léger?
1) Parce qu’il n’existe que 3 types d’unités militaires dont le nombre de capacités est limité: Les armées, les flottes et les forts.
2) De plus, les déplacements sont très rapides: 1 flottes peut se déplacer de n’importe quelle mer vers n’importe quelle autre et pour faire simple, une armée peut se déplacer de n’importe quel territoire vers n’importe quel autre à condition d’avoir une flotte bordant les côtes du territoire de destination.
3) Les combats sont très simples aussi: on lance 2 dés et on prend la différence entre ces 2 dés, à laquelle on ajoute le nombre d’unités présentes sur le territoire. Le perdant perd 1 unité et si l’attaquant a gagné le combat, il remplace le jeton de contrôle du perdant par un des siens. Un peu de chance est donc nécessaire bien qu’après de nombreux lancés la chance diminue pour plus faire place à de l’incertitude et du suspense.
Struggle of Empire apporte néanmoins son lot d’originalités qui le rend indispensable à tout amateur du genre:
1) Les marqueurs d’insatisfaction. L’argent est illimité dans Struggle of Empire. Si vous en avez besoin, pour une enchère ou pour une technologie, vous prenez l’argent simplement de la banque accompagné d’un marqueur d’insatisfaction par 2 pièces prises. A la fin du jeu, vous perdez tous vos PVs si vous avez 20 marqueurs d’insatisfaction ou plus et si vous en avez moins, celui qui en a le plus perd 7 PVs et le second perd 4 PVs. Autant éviter d’en piocher trop…
2) Les tuiles technologiques qui peuvent être achetées lors de la phase d’action. A leur tour, les joueurs peuvent effectuer 2 actions. Ensuite on passe au joueur suivant. Et ce 6 fois. Autrement dit, chaque joueur va effectuer 12 actions durant une guerre et le jeu dure 3 guerres. Les actions sont assez classiques: construire des unités, les déplacer, attaquer et … acheter des technologies. Les joueurs peuvent donc acheter des tuiles technologiques apportant divers bonus en terme d’aptitudes aux combats, de récolte d’argent, de capacité de déplacement, d’actions gratuites supplémentaires, de diminution du nombre de marqueur d’insatisfaction,… Ces tuiles sont donc très intéressantes mais coûtent doublement: elles coûtent de l’argent (bien que certaines soient gratuites) mais également et surtout une action. Il va donc falloir bien poser le pour et le contre d’avoir l’un ou l’autre bonus au prix d’une action qui aurait pu servir à la construction d’unités, au déplacement d’unités ou à attaquer…
Struggle of Empire est donc un wargame allégé qui présente les défauts du genre: hasard des combats et « tapage » sur le joueur le plus avancé sur la piste de score. Struggle of Empire propose néanmoins de belles trouvailles et des originalités (ce n’est pas un Wallace pour rien) qui en font un des musts du genre pour tout amateur Wallacien.
_____________
Philrey212: 8/10
SwatSh arrive avec la boîte sous le bras (non, en fait, la boîte était dans un sac ;). On lui demande comme ça, pour savoir, la durée d’une partie. Réponse: « Et bien c’est indiqué 3 heures mais franchement, je ne sais pas pourquoi car il n’y a que 3 tours de jeu ». Et bien maintenant on sait 😉
Struggle of Empires est bien un long jeu. Les règles ne sont pas spécialement compliquées mais il faut quand même expliquer les différentes tuiles « technologiques » afin qu’on sache un peu comment établir sa stratégie.
Struggle of Empires se joue en 3 guerres: Après chaque guerre, il y a un décompte de PV. Et bien après la première SwatSh en tête, les autres derrière (mais pas trop trop loin non plus). Après la 2è guerre, c’est PhilRey qui est en tête et SwatSh avant dernier à plus de 10 points. La raison est simple, PhilRey a principalement attaqué SwatSh afin de réduire ses PVs. Et personne n’a attaqué PhilRey. C’est clair que la troisième guerre fut axée contre PhilRey (qui a d’ailleurs bien râlé ;). En fin de 3è (et dernière guerre), PhilRey reste bien devant et les 3 autres joueurs sont à égalité de PV. C’est assez cocasse d’ailleurs car personne ne s’attendait à voir 3 joueurs terminer 2è (ou dernier 😉
Struggle of Empires a une légère dose de hasard car les combats sont résolus aux dés. Et si vous n’avez pas trop de chance au début, vous maudissez les dés. Néanmoins, le jeu offre pas mal de bonnes choses pour pouvoir quand même établir une stratégie. Stratégie axée principalement à court terme, càd en vue de la fin de la guerre et du prochain décompte. A plus long terme, c’est plus difficile car les forces en jeu varient ainsi que les alliances.
Pour ma part, j’ai assez bien apprécié Struggle of Empires mais certains moments sont longs. De plus, cette manie de toujours « taper » sur le potentiel vainqueur, c’est parfois énervant (encore plus lorsqu’il y a influence entre les joueurs); Mais comme l’a si bien dit SwatSh ce soir, c’est le cas de (presque?) tous les jeux de baston.
_____________
Cindy: 8 /10
Struggle of the Empire … un jeu de baston … tout ce que j’aime ! Donc j’ai débuté la partie en me disant bof bof bof …
Le jeu se déroule en trois « guerres » et chacune d’elles en 6 phases durant lesquelles chaque joueur fait deux actions.
Trois tactiques possibles: l’attaque, la défense ou bien se faire oublier dans un coin … Le gros avantage de cette dernière c’est de jouer avec Phil et Swatsh… ils se tapent dessus et moi pompompom, je me fais discrète.
La partie respecte le timing annoncé de 2-3h. Ce qui prends le plus de temps c’est la phase de réflexion (surtout celle de Phil 😉 ).
Le jeu est assez équilibré selon moi mais il faut quand même penser à pas mal d’éléments.
En début de guerre, on détermine d’abord les alliances aux enchères … Les alliés ne peuvent donc pas s’attaquer et l’un des deux peut demander (moyennant finance) l’aide du second en cas d’attaque.
Sur le continent pas de soucis, les règles de déplacement sont simple. Pour les colonies, il faut d’abord avoir un bateau avant de pouvoir conquérir.
Après chaque guerre, il y a un décompte de PV. Celui qui est majoritaire sur un territoire, récolte les PV associés. En cas d’égalité dans un territoire, tous le monde reçoit le max de PV pour ce territoire.
Pour attaquer il faut payer et les liquidités reçues en début de partie sont minimes … donc en fin de guerre, le décompte prévoit une distribution mais attention, chaque bateau ou chaque bataillon coûte également. Il se peut donc que l’on doive payer et non recevoir.
Que faire si l’on souhaite attaquer alors que l’on pas mes moyens ? Emprunter évidemment (attention emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent ! Sauf dans ce cas, où cela peut coûter des PV). Donc pour chaque emprunt, on reçoit des point de mécontentement.
On peut se débarrasser des points de mécontentement en achetant la tuile adéquate (c’est bien mais bon c’est une action de sacrifiée)
Les batailles se jouent aux dès donc il faut un peu de chance et seigneur que je n’ai pas eu de chance cette fois !!!
Des dès et des enchères mais assez peu de hasard au final!
Voilà pour le reste les deux grands maîtres ont déjà tout détaillé, donc pas la peine de faire un roman
En fin de compte, je trouve que j’ai assez mal (pour ne pas dire très mal) joué mais j’ai trouvé le jeu très chouette pour un jeu de baston.
_____________