Floresta

SwatSh: 7/10

Floresta est un des nombreux jeux sortis lors du dernier salon d’Essen et il change un peu de la plupart des jeux qu’on a ramené.

Le principe est simple: chaque début de tour, on étale des cartes sur la table et puis, chaque joueur à son tour, en choisit une qu’il met dans sa main de 3 cartes. Ensuite, chacun joue une de ses cartes, reçoit l’éventuel bonus qu’elle donne et place un de ses arbres sur un des emplacements indiqués par la carte. Chaque carte donne un numéro et une couleur. Quand on joue une carte, on va placer un arbre sur une case de même numéro et de même couleur. Certains bonus vont vous donner plus de souplesse en permettant de changer de numéro ou de couleur.

Le plateau est modulaire et chaque partie aura des plateaux différents mais ils fonctionnent tous plus ou moins de la même façon: chaque arbre placé vous rapportera des PVs et vous aurez l’occasion, sur certains plateau, de gagner des bonus selon des majorités sur la tuile entière ou des parties de tuiles. Certaines tuiles vous rapporteront des PVs si vous arrivez à placer plusieurs arbres à des endroits précis.

Tout ça est évidemment assez classique et peu excitant mais c’est sans compter sur le petit piment du jeu… Regardez-bien sur la boite, il n’y a rien qui vous titille? Ouiii, le feu! Et oui, le feu est de la partie et va apparaitre un peu partout au hasard et s’étendre si on ne l’éteint pas. Vous avez, à disposition, un camion de pompier que vous pourrez envoyer un peu partout pour éteindre les différents foyers, ce qui vous fera gagner des PVs et éviter d’en perdre si les flammes atteignes vos arbres. Chose thématiquement étrange néanmoins, les arbres vont empêcher le feu d’apparaitre…

Floresta est un jeu sympa et rafraichissant. Il manque d’originalité et de variété dans ses actions de placement et de majorité. La mécanique du feu apporte un peu de piment même s’il est dommage qu’elle ne soit pas mieux intégrée au thème.

PhilRey: 8/10

Floresta est un jeu qui sort un peu des entiers battus, par son thème d’abord et les mécanismes utilisés ensuite.

Le décor est le centre du Portugal où les joueurs devront gérer la forêt méditerranéenne, sa santé en plantant de nouveaux arbres mais aussi combattre les incendies.

Le feu a d’ailleurs beaucoup d’iimportance dans Floresta.

L’action principale est sans aucun doute de planter un arbre sur une des 5 tuiles Forêt. Chacune de ces tuiles offre une manière de marquer des points de victoire en fin de partie.

Les 4 autres tuiles sont réservées aux tours d’observation. Elles offrent elles un pouvoir spécial à ceui qui y construit une tour. Et la tour, en fonction de son hauteur, permet de guider le camion pompier sur les différentes tuiles Forêt.

Le système d’action est basé sur des cartes. Ces cartes permettent d’agir en fonction de leur valeur (de 1 à 6, comme un dé) et de leur couleur (jaune ou rouge). On peut donc planter un arbre sur un emplacement de la couleur et de la valeur de la carte jouée ou encore constuire une partie de sa tour d’observation.

Pour agrémenter cette mécanique, les cartes ont souvent une action spéciale qui s’active si l’action principale est liée au lieu indiqué. On essaie donc de les utiiser à bon escient afin de bénéficier de cette action spéciale supplémentaire.

Lors de la construction du premier « étage » de sa tour, on « active » son camien Pompier. Ce camion joue un rôle très important contre le feux: il permet de combattre les foyers et évite la propagation dans la forêt où il se trouve.

La hauteur de la tour détermine le rayon d’action du camion, c’est à dire les tuiles Forêt accessibles. Elles donnent aussi des points de victoire en fonction de sa hauteur.

Floresta propose aussi une petite course grâce à trois objectifs accessibles à tous les joueurs. Dès que l’on atteint l’un d’entre eux, on peut placer un arbre supplémentaire. Il ne faut pas négliger ces petits bonus, surtout quand on sait que la fin de la partie est déclenchée quand un joueur place son dernier arbre!

Floresta offre un thème différent, qui est assez bien rendu dans le jeu. Le hasard est bien présent: les cartes (que l’on choisit parmi une sélection limitée) et lors de la propagation du feu, qui exige des lancers de dé à multiplie occasions. Cependant, ce hasard du dé n’influence pas encore de trop le jeu. A aucun moment un joueur ne s’est senti lésé par le dé.