• Exodus Proxima Centauri (+ aide de jeu) - FICHE DE JEU
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Exodus Proxima Centauri (+ aide de jeu)

Note moyenne
7.50
(3 notes)
Règles: 120' - Partie: 300'
Catégorie: Expert
Nombre de joueurs: de 2 à 6 joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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SwatSh:   8/10

Exodus Proxima Centauri est un jeu de conquêtes spaciales inspiré de Twilight Imperium et d’Eclipse.  Alors disons-le tout de suite, si vous êtes un fan du genre et n’êtes pas allergiques au hasard, Exodus est fait pour vous!  En effet, bien qu’assez proche de ses aînés, il est en est complémentaire grâce à certains mécanismes originaux.

Ce que Exodus reprend de ses aînés:
– Ses règles complexes (comme twilight): il faut compter 2 heures pour les expliquer!  Ceci dit, une fois assimilées, elles coulent de source et on ne doit plus y revenir dans la partie grâce notamment à l’aide de Philrey (merci ;-)).
– Sa longue durée (comme twilight): 5 heures de jeu, faut avoir le temps!
– Le plateau est modulable et se construit aléatoirement en début de partie grâce à des hexagones.
– Tout comme Eclipse, au début de chaque tour les joueurs récoltent les ressources des planètes où ils sont présents.

Ce que Exodus apporte en plus et/ou reprend de ses aînés:
Le système de base d’Exodus est un système de choix d’action.  A chaque tour les joueurs joueront 2 cartes actions.  Chaque joueur place sa carte action choisie face cachée et tous la révèle en même temps.  Le fait de la poser face cachée n’est pas très important à part pour les joueurs qui ont choisi l’action commerce car ensuite, chacun va exécuter son action à son tour.  Les joueurs ayant choisi l’action commerce pourront échanger des matières contre d’autres et le premier aura un taux d’échange plus avantageux que le second et que le 3ème,…  Les actions possibles sont: commerce (échanger des ressources contre d’autres.  Il en existe 3 différentes qui seront nécessaires pour les autres actions), construire des nouveaux vaisseaux en payant les ressources nécessaires (le système de type de vaisseau avec des upgrades valables pour tous les vaisseaux de ce type en fonction des développements acquis est superbe et est clairement repris d’Eclipse), acheter des améliorations de vaisseaux (tout comme Eclipse mais avec la particularité de pouvoir construire des armes de destruction massives, et celles-ci sont jouissives car elles permettent d’éliminer des ressources, des cubes population et même des planètes entières selon le type de canon), rechercher des ressources (ce qui permet de réapprovisionner ses planètes en ressources que vous aurez vite épuisées durant la première phase de chaque tour (cfr plus haut)), faire des recherches permettant d’acquérir de nouvelles technologies en payant le coût, (tout comme dans Eclipse bien que pas mal de technologies soient inédites et originale telles que le fait d’être transparent permettant de ne pas se faire attaquer si on est sur la même planète qu’un adversaire, et enfin aller à la banque permettant de gagner de la menue monnaie.
– Une des grandes différences avec ses prédécesseurs est qu’après avoir exécuté une action, les joueurs vont pouvoir exécuter une action secondaire en payant un cube population de sa planète.  Et ce coût est loin d’être négligeable.  En effet, à la fin du jeu on gagnera des points en fonction des PVs que chaque planète apporte à condition d’avoir une majorité de cube population sur celle-ci.  Et oui, grande particularité d’Exodus: on peut être à plusieurs sur une planète!!!  Au début de chaque tour, chaque joueur reçoit 2 cubes population sur sa planète de départ.  Ces cubes pourront alors être déplacés durant la phase de conquête sur des planètes à soi, adverses ou vierges.  Ils permettront de gagner de nombreux PVs en fin de partie.  Autant donc en garder un maximum sur les planètes.  En sacrifier un permet de réaliser une action secondaire à soi ou adverse en payant alors un cube supplémentaire (trop cher ;-)).  Et ce n’est pas négligeable non plus une action secondaire.  Haaa, les choix cornéliens, j’aime ça 😀 .  De plus, lorsqu’on acquiert une nouvelle technologie, on doit y placer un cube population.  Autrement dit, vous allez devoir gérer vos cubes population au mieux en vous contraignant vous-même à ne pas tout faire, mmmmh, que c’est bon ça 😀
-Une autre différence est l’utilisation excessive du hasard.  Des jets de dés, vous en ferez: pour réapprovisionner vos planètes en ressources (le dé détermine le nombre de ressources à placer), pour débarquer un cube population sur une planète (il faut entre 4 et 6 pour y parvenir), pour tirer avec vos canons (au plus la planète visée est éloignée au moins de chance vous aurez de la toucher), pour effectuer vos actions de commerce (le dé déterminera combien de fois vous pourrez acheter ou vendre), lors des combats (là vous jetterez une brouette de dé, dans notre dernière partie, un joueur a jeté plusieurs fois plus de 26 dés à la fois), pour aller à la banque (le dé détermine alors ce que vous gagnez),…  Tant de hasard que finalement il s’annule bien évidemment.  N’empêche que personnellement je le trouve un peu « too much » et inutile.  Je pense que le jeux est suffisamment élaboré et développé pour pouvoir s’en passer complètement.  Et là, le jeu aurait été une tuerie.
– Son système de lois est très sympa: A chaque tour, 3 lois sont tirées et les joueurs miseront pour en choisir une qui modifiera légèrement les règles en avantageant quelques fois un joueur…
– Le système de déplacement des vaisseaux peut être assez frustrant.  Chacun va programmer en même temps le déplacement de chacun de ses vaisseaux puis les révéler et effectuer ses déplacements en même temps.  Un peu comme dans Himalaya.  Vous découvrirez alors certaines fois des choses étonnantes comme par exemple se retrouver avec un adversaire sur la même planète alors que ce n’était pas du tout voulu par aucun des 2 joueurs (et quand 2 vaisseaux de 2 joueurs se trouvent sur la même planète, un combat à mort s’enclenche immédiatement) ou inversement, vous pourrez vous retrouver sur une planète seul comme un con alors que vous vouliez y combattre un adversaire!
– Sa dernière originalité, bien qu’anecdotique, mérite d’être souligné tellement ça m’a étonné: on joue avec des demi-points!!!  Si vous abattez certains vaisseaux ennemis, ça vous fera gagner 1 point et demi,…  Et même en fin de jeu on peut gagner des quarts de points.  Voyez ci-dessous la seconde photo qui vous montre le tableau des PVs: on passe de 0 à 1/2 point,…  Superbe 😀 😀 😀

Au final, Exodus Proxima Centauri est donc un jeu surtout fort proche d’Eclipse bien que certains de ses mécanismes originaux apportent des sensations différentes qui raviront les adeptes du genre et le rendra indispensable dans leur ludothèque.  Exodus Proxima Centauri est miné de choix difficiles et stratégiques.  Cependant, il semble néanmoins qu’une stratégie se détache du lot: récolter un max de ressources bleues dès le début pour développer au plus vite certaines technologies qui sont réellement très puissantes comme: pouvoir récolter 2 cylindres ressources bleues par tour, ajouter un 3ème cube population à chaque tour, pouvoir exécuter une action secondaire gratuitement ou pouvoir débarquer une population sans risque.  A voir sur un nombre de parties plus important… Pour ma part, une seule déception: le hasard vraiment trop présent alors qu’on aurait pu s’en passer.

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Philrey212:     7,5/10

Plein de choses à dire sur Exodus: Proxima Centauri. Et pas mal reprises ci-dessus par SwatSh.

Exodus est un jeu de baston spatiale. C’est clair car un moyen de gagner des PV est bien de détruire des vaisseaux adverses. Pour y arriver, et bien il faudra avoir les ressources nécessaires pour construire/acheter ces vaisseaux et les améliorations qui vont avec. Rien de bien nouveau ici. On aime ou pas. Même chose pour le thème.

Il y a quelques aspects intéressants. L’un d’entre eux est la phase actions où chaque joueur joue une de ses 6 cartes Actions. Chaque action est suivie d’un tour « réaction ». Cela veut dire que les joueurs pourront faire une action supplémentaire (disponible sur la partie inférieure des cartes actions jouées) moyennant paiement en cubes de population (provenant de sa planète mère, pour être complet), 1 si réaction sur sa propre carte, 2 cubes si utilisation d’une réaction d’une carte adverse.

Un deuxième aspect, c’est la recherche. C’est pas nouveau mais c’est plaisant. Chacun développera ses technologies en fonction d’une stratégie quelconque. C’est d’ailleurs ce qui se fera la grosse première moitié du jeu.

Ensuite, les évolutions sur les « blueprint » (sans doute les plans des vaisseaux, qui évoluent). Ici, il suffit que l’amélioration choisie rentre dans l’emplacement prévu, et c’est bon. Pas d’escalade comme d’abord Tech A1 avant d’accéder à A2. Ceci donne une liberté totale dans les développement technologiques.

Au vue de tous les éléments, offrant une jouabilité et une stratégie aussi diverse, le bémol est la résolution des combats par jets successifs de dés (D6). Lors des combats, il n’est pas rare qu’un joueur lancent 20 dés contre 16 dés à l’adversaire. Evidemment, le plus chanceux brisera une flotte complète de vaisseaux. Si peu que l’adversaire n’ai pas trop de chance, le voilà réduit à subir la fin de la partie, flotte dilapidée. Peut-être aurait-il été possible de réduire le hasard, grâce à la recherche peut-être?. De plus qu’il faudra encore un peu de chance à d’autres moments du jeu (tir de rockets, déploiement de population).

Autre chose, les enchères. On vote pour une des trois lois disponibles. Ici aussi, peut-être que la recherche aurait pu aidé à évité de jouer une loi sur un coup « fourré ».

Exodus: Proxima Centauri est donc un jeu long, aux règles longues mais pas complexes, au hasard important (jeu de combat dont le résultat dépend des dés), au matériel abondant et attrayant, plaisant à joué (si on accepte le hasard). Le tout dans une grande boîte qui fera effet dans votre ludothèque.

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Benoit:    7 /10

Il y a de très bonnes choses dans Exodus telles que présentées par Swatsh.  Cependant, la présence permanente du hasard rend le jeu indigeste et frustrant. Les auteurs ont pris un malin plaisir à nous faire lancer les dés pour un oui ou pour un non.  En outre, certaines technologies sont tout simplement indispensables, ce qui en enlève un peu l’attrait. Évidemment, lorsque l’on roule un double 6, on éprouve  le même plaisir qu’en gagnant un numéro en plein à la roulette et on peut rouler des mécaniques sur une magnifique stratégie qui porte ses fruits.

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 Pour la Vin d’jeu d’aide, c’est par ici

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