Spirits of the Rice Paddy
SwatSh: 7,5/10
Philip duBarry, l’auteur Américain de Spirits of the Rice Paddy n’est pas un inconnu puisqu’il a également réalisé un jeu peu connu mais qu’on aime bien ici à Vin d’jeu : Kingdom of Salomon.
Spirits of the Rice Paddy étonne et séduit avec son thème : les joueurs vont devoir gérer des rizières. Alors je ne sais pas vous mais moi, les rizières, à part que c’est joli à voir, je ne savais pas comment il fallait faire pour les entretenir. Et maintenant, j’ai appris quelque chose et j’en sais plus grâce à duBarry, merci Philip 😉 Le matériel en bois est splendide que ce soit les meeples avec un chapeau Vietnamien ou les pions herbe et parasites qu’on n’a pas encore pu rencontrer dans d’autres jeux.
Même si ces rizières sont de forme hexagonale ou multi-hexagonale (une rizière peut comporter plusieurs hexagones), Spirits of the Rice Paddy retranscrit bien ce thème dans ses mécanismes. Le but est de récolter un maximum de riz. On peut également gagner des PVs grâce à des tuiles objectifs installées aléatoirement en début de partie. Voilà une mécanique à la mode (voir la fiche de Grand Austria Hotel).
Et la filiation à Grand Austria Hotel ne s’arrête pas là puisqu’on commence également par une phase de draft permettant d’acquérir des cartes bonus dont on peut quelques fois douter de l’équilibre. Ensuite, le jeu se joue en 7 tours chacun comprenant plusieurs étapes dont la première est la révélation de la carte pluie qui va également déterminer quelles rizières vont recevoir des parasites ou des mauvaises herbes. Comme dans la réalité, ça vous tombe dessus comme ça, la faute à pas de chance 🙂 Les joueurs vont ensuite chacun jouer, en même temps, une de leurs cartes draftées. Au plus le numéro inscrit sur ces cartes est grand, au plus son pouvoir est puissant, au plus son numéro est petit, au plus tôt on pourra jouer dans le tour.
L’étape principale est l’affectation simultanée de ses ouvriers aux différentes actions possibles afin de construire des murs pour pouvoir délimiter ses rizières, enlever des roches, parasites ou mauvaises herbes pour permettre la culture, planter et récolter. Chaque action nécessite un nombre précis d’ouvriers ou d’animaux pour pouvoir être réalisée.
Une bonne planification est nécessaire dans Spirits of the Rice Paddy car vous devrez veiller à d’abord avoir une rizière clôturée de murs et exempte de tout parasite, mauvaise herbe et pierre avant de pouvoir y planter du riz, y faire verser de l’eau et enfin y récolter le riz tant espéré. C’est assez linéaire. Le hasard a sa place lors du draft et lors des événements. A cela s’ajoute une gestion de ses ouvriers et animaux nécessaire à la victoire. Spirits of the Rice Paddy n’est pas un modèle d’originalité mais se défend bien et est assez plaisant. . Le jeu retranscrit bien son thème et on est vite les pieds dans l’eau à vouloir s’en sortir mieux que son voisin 🙂