Les Aventuriers du Rail Express
Auteur(s): Alan R. Moon
Illustrateur(s): Julien Delval
Editeur(s): Days of Wonder
Distributeur(s): Asmodee
SwatSh: 7/10
Days of Wonder nous surprend en sortant, coup sur coup, Les Aventuriers du Rail New York et Les Aventuriers du Rail Express. On ne comprend pas bien ici cette double sortie tant les 2 jeux se ressemblent et ont le même objectif d’écourter la durée du jeu tout en apportant les mêmes sensations. Ca donne une impression de too much et d’exploitation du filon à la démesure. Il faut dire que maintenant, après 24 versions du jeu (standalones et extensions confondus), qui ne l’aurait pas?
L’objectif de cette version des Aventuriers du Rail est d’avoir un jeu fort similaire au jeu de base, procurant les mêmes sensations et proposant une durée raccourcie. Et tout comme la version New York, le pari est réussi!
Le secret de cette réussite est très simple. Les règles sont similaires à celles du jeu de base, la carte est plus petite et on remplace, ici, l’objectif de la route la plus longue par un objectif commun: arriver à relier les 2 villes extrêmes: Londres à Istanbul.
Tout comme pour New York, la durée raccourcie augmente la chance de la pioche des objectifs et peut avantager celui qui a pioché ceux qui se combinent le mieux et qui rapportent le plus de points. Les plus malheureux de la pioche n’auront bien souvent pas assez de temps pour espérer se rattraper par une meilleure pioche future. A l’exception de cette chance plus importante, le jeu réussit bien la gageure d’apporter les mêmes sensations et tensions que le jeu de base tout en raccourcissant sa durée. Et c’est un beau pari relevé tant la durée élevée du jeu de base peut empêcher les joueurs d’y jouer par faute de temps. Maintenant, ils n’auront plus aucun excuse! 🙂