Dungeon Mayhem
Auteur(s): Jordan Comar, Roscoe Wetlaufer
Illustrateur(s): Kyle Ferrin
Editeur(s): Wizards of the coast
Tapimoket : 3/10
Moi aussi je peux le faire !
Il est de ces jours où l’on aimerait devenir auteur de jeu, avoir une bonne idée ou/et un jeu captivant. Et il est de ces jours où l’on se dit que cela est carrément possible, vu le niveau de certains jeux. Et Dungeon Mayhem en fait partie ! Non pas des bonnes idées, ni des jeux captivants, mais plutôt de la seconde catégorie, ceux qui n’ont aucune dimension.
Nouveautés ? Et bien non…
Dans Dungeon Mayhem, chacun incarne un personnage et prend les cartes à sa couleur qu’il place en pioche, puis met une carte et un jeton qui indique ses points de vie. Il se fait alors une main de trois cartes prises au hasard. La partie débute.
Chacun joue à son tour en piochant une carte, puis en jouant une et applique son effet.
Ce peut être une défense représentée par des symboles boucliers sur la carte. La carte est alors posée face à soi, car ce sera elle qui subira les blessures avant votre personnage.
Ce peut être une attaque qui comporte des symboles d’épées. Elle inflige une blessure au personnage visé pour chaque épée (On décompte ses boucliers s’il y en a, la carte défense épuisée sera alors retirée)
Ce peut être une carte avec des symboles rejouer… Alors on rejoue
Ce peut être une carte avec des symboles pour piocher… Alors on pioche.
Quelques cartes font un peu de mixage.
Enfin, on aura quelques symboles propres à son personnage donnant quelques pouvoirs, comme échanger sa main, etc… En général, un truc bien chaotique qui vient planter toute tentative de stratégie.
Lorsqu’un joueur a zéro point de vie, il part faire le café en attendant qu’il en reste plus qu’un en jeu qui sera le vainqueur.
Mais alors ?
Et bien, je ne sais pas par où commencer entre l’énorme part de hasard, l’acharnement possible, la platitude du jeu, le matériel de piètre qualité et les illustrations plutôt moyennes. Il faut dire que pendant le dépuntchage scabreux des jetons dû à une ridicule épaisseur de carton, j’écoutais la règle en cherchant où se trouvait la subtilité de ce jeu. Je me suis dis qu’en y jouant, je le découvrirais… Mais non.
Certes, il se comprend en quelques secondes et il est probablement bien mieux après quelques boissons fermentées absorbées avant d’y jouer… Quoique… un bon 7 américain, ce n’est pas si mal finalement, et pas besoin de faire le café en attendant les autres.
Bien entendu, il s’agit là d’un avis personnel après après quelques minutes profondément ennuyeuses.