Paladins du Royaume de l’Ouest
Auteur(s): S J Macdonald, Shem Phillips
Illustrateur(s): Mihajlo Dimitrievski
Editeur(s): Pixie Games
Distributeur(s): Pixie Games
Mécanisme(s): Asymétrie construite, Asymétrie de départ, Collection, Gestion de main de cartes, Gestion de ressources, Objectifs communs, Placement d'ouvriers
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Fabriqué en: Chine
Langue: Français
Récompense(s): Vin d'jeu d'coups d'coeur, Vin d'jeu d'l'année nominé
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SwatSh: 9,5/10
Shem Phillips, co-auteur de Paladins, est quand même un gars conceptuel 🙂 Vous allez me dire « quel est l’auteur de jeu qui ne l’est pas? » et vous aurez probablement raison. Mais Shem pousse le bouchon un peu plus loin 😉 En effet, lui, il joue avec des concepts de trilogie. En 3 ans, il a sorti la trilogie de la Mer du Nord. En 2014 il a sorti Les Charpentiers de la Mer du Nord (Shipwrights qui est le seul non traduit en Français), en 2015 Les Pillards et en 2016 Les Explorateurs. Après une pause d’un an, en 2018, il se lance dans une nouvelle trilogie, celle du Royaume de l’Ouest. Il commence par notre coup de cœur 2019: Les Architectes et la poursuit, un an plus tard avec les Paladins. Et vous savez quoi? Avec une productivité pareille, la qualité de ses jeux ne cesse d’augmenter. Voilà un crescendo que j’affectionne 😉
Saison 2
Paladins du Royaume de l’Ouest est donc la suite des Architectes du Royaume de l’Ouest. Et cette filiation se voit dès le premier coup d’œil grâce aux magnifiques illustrations très cohérentes de Mihajlo Dimitrievski. Si vous avez déjà joué aux Architectes, vous allez directement reconnaitre la patte graphique du maître et les icones vous seront familiers. Voilà déjà un tiers des règles expliqué 😉 Les illustrations et les couleurs des deux boites sont également fort similaires avec le chevalier de droite qui a enlevé son casque et les deux autres qui l’ont mis 😉 Certaines mécaniques sont également similaires comme celle des assistants présents dans les 2 versions, les pièces gagnées « légalement » ou pas, le déclenchement d’un système de punition pour ceux qui se sont laissés allés à la facilité ou le système de dette qui fait perdre 3 points tant qu’on n’a pas fait le nécessaire pour retourner la carte dette sur sa face +1 PV.
D’un plateau à l’autre
Dans Paladins du Royaume de l’Ouest, vous allez aussi poser des ouvrières mais plus sur le plateau central mais sur votre plateau personnel. Ce transfert va rendre le jeu moins interactif que son illustre prédécesseur puisqu’on perd également le système de capture d’ouvrières. Les joueurs vont plus être concentrés sur leur propre plateau au détriment d’une interaction plus accentuée. Cela peut être un défaut pour certains mais c’est souvent le cas lorsqu’on joue à un jeu plus expert. Et c’est bien le cas avec Paladins qui pousse la complexité et la profondeur un cran plus loin que ne le fait les Architectes.
Orléans est à l’Ouest
Mais ce placement d’ouvriers sur son plateau personnel va s’accompagner d’un système de réduction de coût proche d’Orléans. En début de manche, par un système de draft de cartes, vous allez gagner des ouvriers de différentes couleurs. Les blancs représentent les non qualifiés tandis que ceux de couleur sont spécialisés et vont vous permettre de réaliser certaines actions. Les actions vont nécessiter entre 1 et 3 ouvriers dont certains de couleur spécifique. Une action va vous permettre de placer des bâtiments sur les cases action qui auront le même effet que les roues d’Orléans. Ils vont diminuer le coût en ouvrier des actions où on va les construire. Cette action semble quasi indispensable mais c’est sans compter le coût en argent de cette action qui va vous coûter bonbon. Faire l’action et aller chercher de l’argent va vous coûter 4 ouvriers. Peut-être y a-t-il mieux à faire avec 4 ouvriers? Les choix ne sont pas vraiment évidents…
Joker
Outre les actions classiques de récolte de ressources, vous allez également pouvoir engager des assistantes qui vont vous rapporter certaines habilités de réduction de coût ou de gain de ressources lorsque vous réaliserez l’action correspondante. Vous allez également pouvoir échanger un ouvrier contre un ouvrier « joker ». Prendre un joker est un peu facile car il vaut pour n’importe quelle couleur d’ouvrier et en plus, on va tirer une carte « corruption » au hasard qui va nous rapporter entre 0 et 2 pièces. Voilà qui est fort tentant mais risqué car à certains moments du jeu, un décompte aura lieu et la joueuse qui en aura profité le plus se verra pénalisée d’une carte dette lui faisant perdre 3 PVs. La dernière action spéciale est extrêmement bien vue car elle permet de retirer les ouvrières présentes sur une case action afin de pouvoir refaire l’action correspondante. Evidemment ça coûte en sous et en ouvrière mais ça en vaut souvent la chandelle car un système de collection va vous encourager à réaliser de nombreuses fois les mêmes actions…
Jusqu’au bout des bonus
En effet, les 6 autres actions de votre plateau personnel vont permettre de prendre des cartes, placer des pions, des maisons,… Toutes ces actions vont avoir un système d’échelle qui va vous rétribuer des PVs de manière exponentielle plus vous serez parvenus au bout de chaque échelle. De plus, et c’est là où Paladins devient jubilatoire, chaque action va vous faire gagner des bonus. Et les bonus que vous recevrez des actions vont vous servir pour les actions que vous allez réaliser par après. Une bonne planification est donc primordiale si vous voulez optimiser les bonus reçus. Mais ce n’est pas si facile car les bonus de certaines actions vont être convoités par plusieurs joueurs et ne pourront être gagnés que par un seul. Vous serez alors obligé de sacrifier un ordre idéal d’action par un ordre différent qui vous permettrait de gagner certains bonus plus rapidement au détriment de vos adversaires plus lents… Là encore, les choix vont vous torturer 😉
Et les Paladins, alors?
Les Paladins sont présents dans le paquet de cartes personnelles. Chaque joueuse dispose d’un paquet personnel de cartes identiques des autres joueuses. Elles vont le mélanger et, au début de chaque tour, en tirer trois, en choisir une à jouer, une à mettre au-dessus de son paquet et une en dessous. Ces cartes vont vous apporter des bonus en ressources et en habilité permettant des choses interdites ou diminuant le coût ou augmentant le bénéfice de certaines actions. Même si elles sont tirées au hasard et seront donc différentes d’une joueuse à l’autre, cet hasard n’est pas prédominant et ce sera aux joueuses de faire les meilleurs choix, de s’y adapter et de profiter au mieux des effets de chacune d’elles.
Les Paladins du Royaume de l’Ouest est clairement une grande réussite et probablement l’aboutissement d’un travail d’auteur remarquable. On pourra lui reprocher une faible interaction ainsi qu’un système de collection (= jusqu’au bout des échelles) un peu trop abstrait et sans réel fun. Il n’apporte pas non plus de grandes innovations mécaniques comme l’a fait Architectes mais tout tourne magistralement bien dans Paladins. Les multiples mécaniques s’imbriquent à merveille et elles sont nombreuses. Je ne vous ai même pas parlé des actions communes et des objectifs communs qui se dévoilent progressivement le long de la partie. Paladins s’envole dans les cieux des meilleurs jeux de cette année grâce aux multiples stratégies qu’il offre, à la succession des bonus qu’il permet à travers les différentes actions et l’imbrication des ces bonus qui vont nécessiter une excellente planification et des choix judicieux et cornéliens. Vivement la suite de la saga du Royaume de l’Ouest qui laisse présager le meilleur vu la qualité de ses deux premiers opus. En attendant, on pourra profiter pleinement de nos parties de Paladins qui seront à chaque fois bien variées. Appelez-moi Vicomte SwatSh tant je suis impatient de découvrir les Vicomtes du Royaume de l’Ouest 🙂
Nouvelles parties
En ces temps de confinement, c’est sur Tabletopia que nous jouons à Paladins. Après nos parties de Teotihuacan sur cette même plateforme, on avait quelques griefs contre cette dernière et surtout contre la lourdeur de ses manipulations. Ne nous voilons pas la face, c’est la même chose pour Paladins 🙁 C’est bien simple, le jeu prend le double du temps sur Tabletopia qu’en « vrai ». De plus, certains clics ne sont pas pris en compte et il faut quelques fois répéter plusieurs fois le même mouvement pour obtenir ce qu’on désire. Bon, pour le reste, la plateforme est très bien faite et très jolie. Les graphismes sont bien rendus, les mouvements de caméra et les possibilités de zooms apportent un certain confort.
Et puis surtout, grâce à cette plateforme, on peut jouer à cet excellent jeu même en période de confinement et ça c’est vraiment super. Surtout que le jeu en vaut la chandelle 😉 Je l’apprécie de plus en plus en y jouant tant et si bien que j’augmente ma note d’un demi point à 10. Paladins est excellent. Bon, il n’est pas exempt de défauts (voir mon avis ci-dessus) mais ceux-ci s’effacent volontiers face à l’immense plaisir ludique qu’il apporte.
Ce que j’apprécie le plus dans Paladins ce sont les multiples bonus à tous les niveaux qu’il permet. Même devant des situations semblant désespérées il y a toujours une solution. Il faut dire que les choix sont immenses et qu’on ne pense pas toujours à tout tellement il y en a. Il arrive assez fréquemment qu’on se retrouve avec des ouvriers de couleur qui ne nous conviennent pas. On serait étonné de la multitude des possibilités qu’il existe pour trouver une solution qui nous convient. Ces choix tactiques sous fond de stratégie plus long terme sont excellents.
J’ai également grandement apprécié les pouvoirs des cartes citadin. Il vont bien vous aider tout au long de la partie et vont soutenir vos stratégies et vos tactiques plus court terme grâce aux effets one shot qu’ils peuvent apporter. Ce qui fait qu’ils vont vite partir et qu’ils seront vite renouvelés. Il faut donc toujours garder un œil dessus pour pouvoir prendre les plus intéressants au bon moment et toujours avant vos adversaires 😉
Que c’est bon de se faire prendre la main par un paladin pour une belle balade à l’Ouest 🙂
Nouvelles parties (bis)
Grâce à Tabletopia, mon nombre de parties de ce jeu exceptionnel ne cesse de croitre exponentiellement 🙂 Et même après plus de 10 parties, on arrive à découvrir des nouvelles stratégies dans ce jeu. Ici, j’ai décidé de tenter de réaliser les 3 objectifs du roi. Je ne pensais pas que c’était possible mais oui, c’est tout à fait possible. On a alors une tension encore plus forte sur la gestion des ressources et la difficulté du jeu en devient encore plus grande.
Bon, je n’ai pas réussi à toutes les optimiser ce qui me donne un résultat du type « touche à tout » sans pouvoir approfondir l’une ou l’autre direction. Ca donne néanmoins un score de 60 points tout à fait honorable même s’il n’était pas suffisant pour l’emporter. Je ne désespère pas d’y arriver en suivant cette voie. Evidemment, la choisir implique bien souvent une grande concurrence avec les autres joueuses qui se lanceront certainement dans l’une ou l’autre de ces pistes également. Il ne sera alors pas possible d’avoir « la paix » en s’orientant vers une piste non suivie par les autres.
Même si on peut critiquer la piste de conversion qui n’apporte pas tant de PVs supplémentaires que ça alors qu’elle n’apporte aucun autre bonus, je trouve toujours que le jeu est magistralement équilibré.
Nouvelles parties (ter)
Paladins remporte aisément le trophée du plus grand nombre de parties en 2020 pour moi. Je ne les compte plus et à chaque fois c’est un grand plaisir que d’y jouer. Le truc vraiment sympa aussi avec ce jeu c’est que tout est rappelé sur des icones de telle sorte qu’il est inutile de relire les règles avant, rien qu’à voir les icônes, on se rappelle de tout. J’ai néanmoins trouvé un peu dommage, comme dans Tekhenu, qu’un résumé des étapes de début et de fin de manche ne soit pas écrit sur une petite aide de jeu. Ca aurait permis de ne pas devoir avoir les règles ouvertes à côté de soi durant la partie…
Autre chose, finalement, je me rends compte que la stratégie qu’on va choisir va dépendre énormément des décrets objectifs. Un peu trop à mon goût et le jeu va un peu trop forcer la main aux joueurs. J’aurais préféré plus de choix à ce niveau là. Ca vaut un demi -point en moins. Le jeu reste quand même une tuerie 😀
Ren: 9,5/10
Bon une seule partie. Déjà il faut en général se méfier car une partie c’est rarement assez pour se faire une opinion définitive (sauf évidemment si on découvre Barrage ou Terraforming Mars… 😉 ). Mais en plus si c’est une seule partie sur Tabletopia là c’est carrément impossible de se faire une opinion éduquée. Toute la concentration et toute la bienveillance (en tout cas les miennes) étant mangées par cette salop**** de site sur lequel jouer une partie d’un jeu où il faut manipuler beaucoup de pièces est un enfer (je précise que je ne suis pas du tout un handicapé du clavier et du pavé tactile). Les parties sont loooooooongues et péniiiiiibles et il est du coup difficile de voir le jeu d’un oeil objectif, tout à sa furstration. Tout comme pour Teotihuacan, je donne donc un avis « sous réserve », qui devra être étayé avec une partie « normale ».
Bref en résumé: ce Paladins m’a l’air d’en avoir sous le capot. Dans les qualités évidentes: multitude de choix. Mécanisme génial pour les cartes Paladins: chaque joueuse a les mêmes, mais elles sont mélangées au hasard, et on ne jouera pas les mêmes pendant la partie. Mais on peut orienter puisqu’à chaque tour on en pioche 3, en prend une, en remet une sur le paquet et une sous le paquet. On peut donc établir une stratégie pour employer ses paladins au mieux. Il y a un nombre énorme de choix, avec pas mal de manières différentes pour marquer des points. On est effectivement rarement bloqué car il y a toujours moyen de récupérer un ouvrier de la couleur dont on a besoin.
Il y a deux « défauts » évidents pour moi: de 1 il y a une action (quasi) indispensable à faire à chaque tour (placer une maison verte, je ne sais plus ce que c’est, pour diminuer le coût futur d’autres actions (pour le reste de la partie). En gros vous devez quasi obligatoirement faire ça dès que vous le pouvez. J’ai horreur des placements d’ouvriers où le jeu vous oblige à faire une action pour gagner (comme les jeux qui offrent l’action « recruter un ouvrier supplémentaire »). Et le deuxième défaut est représenté par les cartes qui donnent des points (pour toutes les joueuses) à la fin en fonction de l’atteinte de certaines conditions. Là aussi vous serez (quasi) obligés de jouer en fonction de ces cartes pour avoir une chance de gagner. Donc (en exagérant beaucoup) tout le monde va faire la même chose à chaque partie. Bon ok je pousse un peu, d’autant qu’il y a pas mal de moyens d’obtenir des points. Mais ça va quand même fortement « stéréotyper » la partie.
Au final Paladins est manifestement un bon jeu. Pour savoir si c’est un grand jeu il faudra que je puisse y jouer en vrai, dans une partie qui ne prend pas 18 heures et où je pourrai voir mes amis 😉
PS et pour qu’il ‘y ait pas d’équivoque je n’ai rien contre Tabletopia, ils offrent un choix sidérant de jeux, pas mal en accès gratuit, en cette période de confinement je serais culotté d’oser me plaindre! Simplement l’interface n’est pas pour moi.
Nouvelles parties
Une saloperie. D’une efficacité redoutable. Implacable. Je ne sais pas ce que c’est mais ils en ont mis dans Paladins. Plein. Beaucoup. Et même plus que ça. Dans tout le jeu. Partout. De quoi est-ce que je parle ? De la substance addictive qui fait que votre amour du jeu va grandir au fur et à mesure de vos parties. Et en plus ce truc vous rend accro dès le début, même en cas de circonstances défavorables. Jugez plutôt :
1ère partie sur Tabletopia (chroniquée ici-même): « c’est manifestement un bon jeu, pour savoir si c’est un grand jeu il faudra que j’y joue dans de meilleures circonstances et avec mes amis en « vrai »
2ème partie (irl): « c’est vraiment un très bon jeu, dommage qu’il y ait ces 2 petits défauts (obligation de construire ses maisons qui diminuent le coût futur d’autres actions, et objectifs qui orientent le jeu)
3 ou 4ème partie (max) : « on s’en fout des défauts, ce jeu est magnifique, il me le faut, là, tout de suite, maintenant ! »
J’ai moins de 50 ans, je pensais avoir réussi ma vie en ayant acheté une rolex. Je me rends compte maintenant que j’étais dans l’erreur. Ma vie est un échec tant que Paladins n’est pas dans ma ludothèque. Je vais revendre ma rolex le plus vite possible, et acheter Paladins à la place. Et là enfin je serai serein et épanoui, avec la certitude que ma vie est une réussite brillante.
Chaps: 8,5/10
Les choses se compliquent dans le royaume de l’ouest, en effet Paladins est bien plus ardu que les architectes.
Paladins du royaume de l’ouest possède la même charte graphique et la même qualité de matériel et d’illustrations qu’Architecte ce qui est un point très positif. On retrouve surtout cela sur les cartes car les plateaux restent très utilitaires et mécanique, je le regrette, j’aurais aimé un plateau principal plus thématique, là juste des cases où poser nos pions garnisons et/ou moines, je le regrette. Autre petit regret toujours pas de calepin pour noter les scores comme sur Architecte il faut l’imprimer soi-même… Dommage et tant pis pour les Daltoniens, j’y reviens.
Mais mis à part cela Paladins est un bon jeu de pose d’ouvriers, toutes les mécaniques s’imbriquent très bien les unes avec les autres et les parties se renouvellent grâce aux objectifs changeant et aux actions « du roi » elles aussi variables d’une partie à l’autre.
A chaque tour on a beaucoup de possibilités et tout est intriqué grâce à la piste foi/influence/militaire, donc à chacun d’optimiser au mieux, d’anticiper. Oui anticiper car il y a de l’interaction, dans l’occupation des cases garnison/moines dans la prise des cartes ennemis et villageois… Les cartes ennemis amenant des PVs on surveille pour nous et pour empêcher un autre joueur de scorer.
J’ai aimé les Meeples de différentes couleurs, les manières de s’arranger avec les violets mais avec un coût bien sûr, s’aider avec les ateliers qui sont indispensables, gérer ses ouvriers pour en avoir plus de 6 en début de manche… De même j’ai aimé cette organisation du plateau personnel avec les actions rémunératrices en points à droite et celles, à gauche, indispensables pour faire ce que l’on veut faire.
Enfin les Paladins, d’où le titre, sont une excellente idée, à parfaitement bien utiliser si l’on veut espérer une victoire, il faut bien étudier les Meeples gagnés, les bonus sur foi/militaire/influence et surtout le pouvoir du Paladin. Le système de choix de carte, un pour la manche, un en-dessous qui reviendra bien plus tard et un pour la manche suivante est très bon. Les Paladins rajoutent des manières de tricher avec les règles, pouvoir, bonus provisoire sur les pistes. Tous les moyens que l’on a pour améliorer son efficacité en jeu est un excellent point de Paladins du royaume de l’ouest à chacun de bien optimiser selon sa stratégie, on peut en faire des choses dans ce jeu.
Paladins est vraiment pour moi un bon jeu de pose d’ouvriers aux mécaniques parfaitement pensées et intriquées avec une interaction suffisante et des objectifs qui permettent une certaine rejouabilité même si celle-ci n’est pas extensible à mon avis au-delà d’un certains moment. Mais une bonne pioche. Je regrette quand même le plateau principal minimaliste et l’absence de carnet de score ainsi qu’un manque de soucis pour les daltoniens, ces satanés pièces marron/rouge. Ceci d’autant plus que l’absence de carnet et le problème de couleur avait été remonté lors d’Architecte sans réaction de la part de l’éditeur. Mais le jeu en lui-même n’en reste pas moins un bon jeu de pose d’ouvriers plus riche qu’Architectes.
Dan: 9/10
Les Paladins du Royaume de l’Ouest me font un peu penser à Orléans par plusieurs aspects: les roues qui sont ici remplacées par les fermes vertes, les combinaisons d’ouvriers spécialisés nécessaires pour réaliser les actions et aussi, moins avantageux, le fait que chaque joueur joue un peu trop dans son coin.
Le jeu comporte très peu de hasard même si le hasard de la pioche des cartes Paladins peut avoir une influence.
Paladins m’a séduit car il est très chouette à jouer, plein de combinaisons et très fluide. Dès le début de la partie, même si c’est votre première, vous n’aurez plus aucune question sur les règles, l’ergonomie est fantastique. Le jeu des ouvriers spécialisés est amusant et le choix des 3 cartes paladins est excellent.
La combinaison des couleurs nécessaires pour réaliser d’autres couleurs aussi bien en horizontalité qu’en verticalité est vraiment bien.
A 2 joueuses, ce jeu est excellent.
Benoit: 9,5/10
Je me suis éclaté en jouant cette première partie ‘online’ de ‘Paladins of the West Kingdom’.
Le jeu est d’une grande richesse stratégique et tactique, l’optimisation permanente, chaque décision compte et les possibilités sont immenses. Les interactions entre joueurs sont bien présentes même si on est fort tourné sur son propre plateau.
Il y a une petite part de hasard avec l’apparition des objectifs pendant les trois premiers tours de jeu mais je trouve que c’est plutôt bienvenu. On doit parfois adapter sa stratégie, mais on a le temps pour le faire!
Je dois dire que même l’interface online de Tabletopia m’a plu… après une petite heure de prise en main et les explications patientes de SwatSh.
Le seul défaut pour moi est la longueur du jeu sur cette plateforme (2 heures de prise en main – règles et plateforme en ligne – et 5 heures de jeu) mais ce ne fut que du bonheur!
Vin d’jeu d’vidéo
La bouteille de Chaps en 50 minutes
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