Kingdom of Solomon

Note moyenne
8.05
(4 notes)
Règles: 30' - Partie: 70'
Année:
Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Intermédiaire
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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SwatSh:  8/10

La première chose qui frappe dans Kingdom of Solomon, c’est sa laideur!  Le plateau est laid, les cartes sont moches, les pions banaux, rien de très affriolant!

Mais chez Vin d’jeu, on ne s’arrête pas à si peu 😉  Et donc, nous voilà partis pour une partie de Kingdom of Solomon.  Et on a bien fait!

Kingdom of Solomon est un jeu type « Caylus light« : un jeu de placement d’ouvriers où les choix sont cornéliens!  Rien de bien révolutionnaire pourtant: la majorité des actions sont connues: récolter des kubenbois représentant des ressources sur une carte ressemblant étrangement à l’Italie.  Certaines régions rapportent plus de ressources que d’autres.  On peut aussi aller sur des actions spéciales nous donnant certains avantages tels que des points de victoire, voler une ressource à un autre joueur (à moi ton or),…

Avec ces ressources, on peut construire des bâtiments rapportant des points de victoire et une action supplémentaire possible uniquement pour le propriétaire du bâtiment.  On peut également participer à la construction du temple qui donne des points de victoire et un bonus non négligeable pour celui qui y a le plus contribué.

Là où le jeu offre une belle nouveauté c’est dans son système de fin de placement d’ouvrier.  Chacun dispose de 6 ouvriers à placer.  La fin de son placement a lieu quand il n’a plus d’ouvriers à placer et il peut en placer autant qu’il veut sur sa dernière action.  Cela ne lui procure aucun avantage sauf l’avantage de cette dernière case.  Et les dernières cases sont très puissantes: recevoir 1 kubenbois de chaque ressource, gagner beaucoup de points de victoire,…  Autrement dit, le sel est de décider du bon moment de placer le reste de ses points d’action sur l’une de ces cases super puissantes: pas trop tôt car on perd tout le reste de ses actions mais pas trop tard car les autres joueurs risquent d’y aller avant vous.  Très subtil et très tendu.

Une autre nouveauté sympa est la capacité de créer des comptoirs et des routes sur la carte permettant de récolter les revenus de plusieurs provinces à l’aide d’un seul pion action.

Kingdom of Salomon a bien été notre premier coup de coeur de ce salon d’Essen 2011, avec son système repris de Caylus en plus léger mais où les choix sont tout aussi nombreux et difficiles et où certains mécanismes renouvellent agréablement le genre.

Nouvelle partie
Kingdom of Salomon me plaît comme au premier jour 😉  Voilà un jeu de placement d’ouvriers toujours aussi fun, plaisant et sympathique à jouer.  On doit bien faire attention à ce que les autres joueurs jouent et leurs choix et stratégie impacteront les vôtres (surtout dans les bâtiments qu’on vise à acheter).  Kingdom of Salomon me plaît définitivement bien par sa simplicité malgré ses choix importants.  L’idée des actions méga puissantes mais qu’on choisit en dernier juste quand on passe est merveilleuse et apporte beaucoup de piment et de tension à la partie.  Deux éléments me font néanmoins descendre ma note de 8,5 à 8:
1) La lutte pour être majoritaire sur le temple semble peu lucrative et les joueurs qui s’y risquent y perdent trop d’énergie pour pouvoir espérer gagner.
2) Les actions des cartes sont souvent peu intéressantes et on se surprend à acheter des cartes plus pour les PVs qu’ils rapportent que pour l’action qu’ils proposent.  Dommage car ça aurait pu élargir d’autant plus les choix possibles. 

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Philrey212: 8,5/10

Une belle surprise de notre Essen 2011. Kingdom of Salomon offre tout ce qu’il faut pour offrir un jeu complet et tendu. Seul bémol: le design. Pas de grandes nouveauté dans le jeu en lui même mais quelques mécaniques intéressantes.

La première est la collecte de ressources lorsque 2 territoires sont reliés par route. Le joueur en question reçoit les ressources des 2 territoires même s’il n’a pas d’ouvrier.

La deuxième, déjà mentionnée par SwatSh, est le « stop ou encore » pour terminer son tour. En effet, il y 3 emplacements au pouvoir pas mal intéressant mais qui impliquent la fin du tour du joueur. Ce qui veut dire que le joueur qui décide de prendre cette action y place tous ses pions restants et ne joue plus ce tour-ci. (sur le photos, le noir a placé tous ses pions restant sur l’action à gauche, sous les cartes bâtiments).

Kingdom of Salomon est donc à rejouer prochainement afin de donner un avis sur une partie complète.

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Benoit: 8,7/10

Pour moi, et après une partie interrompue, Kingdom of Salomon est un must pour joueur intéressé par une grande richesse de choix sans trop de complexité et des règles franchement abordables. Les mécanismes sont sympas et les décisions que l’on prend appellent une vrai réflexion et une vision long terme.

J’ai hâte de le rejouer!

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Pascal:     7/10

Contrairement aux autres joueurs, c’était ma première partie à Kingdom of Salomon.  Je n’ai pas été impressionné par le matériel, ni par l’originalité des règles.

Le principe du jeu est le placement d’ouvrier dans des régions qui vont rapporter plus ou moins de ressources.  Ressources qui pourront être utilisées pour construire des bâtiments qui rapporteront des points et des actions supplémentaires.  (Vous avez déjà lu ça quelque part ?? )

Mais où faut-il donc chercher les particulités de KoS ?  Un petit peu dans la construction du temple, la possibilité de devenir ‘Priest’ et ainsi pouvoir s’installer sur les territoires d’un adversaire.  Le marché apporte une touche d’originalité…  Mais surtout dans les cases spéciales qui terminent votre tour, qui vous offre de gros bonus et … qui consomme tous les ouvriers qu’il vous reste pour la manche en cours.  Toute la finalité du jeu est de s’y placer au bon moment (avant les autres donc, sans que cela vous coûte trop cher).

La partie ne m’a pas emballé … j’ai eu l’impression d’une fin de partie qui arrive beaucoup trop vite.  Il n’y a pas le temps pour rattraper une erreur (autrement dit, il ne faut pas en faire !).  Avec 3 conditions de fin de partie, chaque tour est primordial.

Et puis, j’ai joué la construction du temple. Je l’ai perdue, mais j’y ai perdu énormément de ressources, que je n’ai pas consacré à autre chose.  Bien trop pour espérer me placer dans le peloton de tête.

Malgré de vraies qualités (règles simples, durée limitée, et quelques choix bien difficiles et lourds de conséquence), le jeu m’a laissé une impression bizarre : un jeu léger, trop court, et au look des années 80 (il y avait des cubes en bois et des ouvriers dans les années 80 ??).

 

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Je vous conseille particulièrement ce Lussac St Emilion qui se marie bien aux vignes Palestiniennes 🙂

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