Wall Street, in money we trust
Ren: 8/10
Un croisement entre des requins de la finance et le Gorafi. Voici ce qui vous attend dans Wall Street, in money we trust. Le but du jeu est de gagner le plus de fric possible, par tous les moyens possibles, la fin justifiant les moyens! Le tout étant saupoudré d’un humour ravageur dans la ligne du Gorafi, pour ceux qui connaissent. Bref on se fout allègrement de la finance, sans doute pour mieux oublier que la vraie vie n’est pas si éloignée du jeu…
Wall Street est en cours de financement participatif actuellement et ce jusqu’au 26/7. Si le jeu vous intéresse, voici un lien vers sa page. A noter qu’ils ont déjà dépassé les 100% (143% à l’heure actuelle) et nous les en félicitons!
Le jeu en lui-même est relativement simple dans ses mécanismes : on va acheter des cartes représentant des entreprises pour créer des trusts (entreprises travaillant dans le même domaine, de niveaux différents) ou des conglomérats (entreprises travaillant dans des domaines différents, mais de même niveau). Sachant bien évidemment que ces trusts et conglomérats vont vous rapporter de l’argent (ou parfois vous en coûter…), et que les gains (ou pertes) vont être de plus en plus élevés au fur et à mesure que vos groupes grossiront. Et oui, si on veut jouer dans la cour des grands il faut asumer…
Au début de chaque tour on va piocher une carte « A la une », qui va déclencher un événement s’appliquant à tout le monde, et/ou va influencer sur les revenus des groupes en fin de tour. Ensuite chaque joueur va effectuer deux actions, parmi plusieurs disponibles:
– acheter une des entreprises disponibles
– acheter une entreprise à un autre joueur (on peut négocier ce qu’on veut comme prix, y compris sa mère, si si c’est prévu dans les règles 😊)
– créer un trust ou un conglomérat (en posant minimum deux cartes)
– compléter un trust ou un conglomérat
– les réorganiser
– acheter une assurance (qui permettra de se protéger des variations de revenus en fin de tour ou de jouer un tour pendable à ses adversaires via le pouvoir spécial de chaque assurance)
A la fin du tour on lance 5 dés, qui représentent les variations des cours de bourse, et qui vont donner les modificateurs à appliquer pour déterminer les revenus de chaque trust, par couleur. Attention si le modificateur peut être positif, ce qui vous permettra d’encaisser des revenus, il peut aussi être négatif, ce qui vous fera perdre de l’argent… (et oui, quand on apprend que vous avez pollué une rivière dans un pays du tiers monde pendant 20 ans, consciemment, en général c’est mauvais pour votre cours de bourse…). Les conglomérats vous rapporteront de l’argent à coup sûr, mais moins que les trusts.
La partie se termine soit quand un joueur réussit à avoir 1 milliard dans ses caisses, auquel cas il gagne immédiatement. Soit via une des autres conditions (il reste moins de 5 entreprises à acheter…), auquel cas c’est le joueur qui a le plus d’oseille qui l’emporte.
Verdict? Très rigolo. Comme dit plus haut le jeu est imprégné d’humour, du genre du Gorafi. Si vous lisez quelques unes des descriptions de ce cartes vous comprendrez tout de suite ce que je veux dire. Le jeu ne va pas révolutionner le monde du jeu de société mais là n’est pas son but. Son but est de passer un bon moment en se marrant sur le dos de la finance, et ça c’est tout à fait réussi!
PS: comme vous l’avez évidemment deviné le jeu étant en financement participatif pour le moment la version à laquelle nous avons eu l’opportunité de jouer est un proto, et en aucune manière la version finale avec le matériel définitif!
Lien vers la page de financement du jeu