Fortune City

Note moyenne
7.5
(2 notes)
Mise en place: 10' - Règles: 15' - Partie: 40'
Année:
Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Initié
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
-.--
pub pub pub pub

PhilRey:  8/10

Fortune City est un jeu de pose de tuiles avec un semblant de placement d’ouvriers avec un petit « pick-up » (sans le « delivery »).

L’idée principale est de développer sa ville au mieux et répondre à la demande de travail.

Les tuiles et les ouvriers

En début de tour, plusieurs tuiles sont présentées auxquelles on assigne des habitants. Tout cela est fait au hasard. Ces paires tuile + habitant sont ainsi disponibles pour le tour qui débute. Les tuiles représentent des produits d’un côté et un bâtiment de l’autre.

Les actions pas très nombreuses

Les joueurs exécutent une action à tour de rôle, jusqu’à ce que tout le monde ait passé. Parmi les actions, on retrouve :

  • Acheter un produit
    Pour ce faire, on paye le coût indiqué sur la tuile et on la prend, ainsi que l’habitant associé. On place la tuile sur un emplacement libre de sa zona de construction et on place l’habitant dans le parc.
  • Construire un bâtiment
    Idem ici, on paye le coût du produit pour le construire dans sa ville. On place la tuile dans sa ville, côté Bâtiment cette fois, en suivant bien évidemment les règles de placement (comme « interdit de construire deux bâtiments de même type l’un à côté de l’autre »). Le bâtiment produit soit des déchets, soit de l’argent soit un diamant. On place donc le jeton correspondant sur la tuile.
  • Inviter des habitants VIP
    Il s’agît ici de simplement attirer un habitant VIP (en quantité limitée) qui sert un peu comme un « joker » en ville.

Les habitants

Les bâtiments offre de l’emploi aux habitant. Les joueurs peuvent donc assigner les habitants aux bâtiments. Les habitants sont de 4 couleurs qui correspondent aux 4 types de bâtiment. Vous l’avez deviné, il faut que « les couleurs » correspondent. Et donc, les paires tuile + habitant disponibles en début de tour servent en général à étendre sa ville mais également à prendre des habitants qui pourront y être placé .

Les VIPs offrent une flexibilité mais à un coût.

Le plateau central

Le plateau central reprend 4 roues qui représentent en réalité 4 échelles, une par couleur (à savoir par type de bâtiment). Chacune permet d’augmenter une compétence:

– Revenu (restaurants/cafés et magasins)

– Déplacement

– PV en fin de partie

Donner du travail à ses habitants permet d’augmenter ces compétences.

Le camion

Ha oui, je n’en ai pas encore parlé de celui-là ! C’est la partie « pick-up » du jeu. En début de partie, votre camion de transport se trouve à l’hôtel de ville. A chaque tour, le joueur peut le déplacer pour circuler en ville et ramasser la « production » des bâtiments par lesquelles il passe. C’est un des petits plus du jeu: la production a lieu à la construction du bâtiment, affectant aussi les bâtiments adjacents.

Et si le joueur ne ramasse pas les déchets de la ville, il perdra des PV en fin de partie.

Fortune City n’est donc pas vraiment un « pose d’ouvriers » mais a des habitants. Ce n’est qu’un « pick-up » sans la partie « delivery », c’est un jeu de placement de tuiles, en deux temps. Bref, un peu de tout mais pas vraiment. Un joli mélange de mécanismes qui donne un jeu qui mérite l’attention.


Tapimoket : 7/10

J’ai stoppé dans les allées de Essen Spiel devant Fortune City.  D’abord, parce que je vais toujours fouiner du côté des éditeurs asiatiques qui ont souvent des petits jeux très sympathiques. Mais aussi parce que celui-ci  m’a tout de suite intrigué avec ses personnages à grosses têtes. Et qui dit intrigué, dit claquer encore une 40aine d’euros.

Comme beaucoup de jeux asiatiques, Fortune City reste assez léger. Le but sera de bâtir une ville, d’y mettre des employés, de prendre de l’argent et des bonus, et enfin, retirer les déchets grâce aux déplacements d’un camion. Les tours s’enchaînent un poil répétitif, mais on ne s’ennuie pas. On aura quand même une sensation de course aux points en essayant de faire progresser 4 curseurs qui nous donneront plus d’argent, plus de points et/ou plus de déplacements pour le camion.

La stratégie de progression de déplacements du camion est quasi indispensable et le hasard des tuiles pourra parfois donner un avantage à un joueur. En effet, plus le camion se déplace, plus on pourra ramasser de bonus et vider des poubelles (malus). Sachant que le camion est aussi une source de points non négligeable.

Mais une autre stratégie constitue le cœur du jeu, le point original.  Il s’agit de la construction et de l’apparition des bonus, combinées avec les déplacements. C’est à ce niveau qu’il faudra le plus se synchroniser pour faire apparaître plusieurs fois un bonus, et, au contraire empêcher le moins de poubelles, tout en essayant d’en ramasser le plus.

J’aime beaucoup aussi les cartes bancaires. Il n’y a pas à chipoter, même si la tuile centrale est de qualité moyenne, Fortune City a un design plutôt chouette.

En conclusion, je pense que les parties se ressembleront, mais c’est un jeu très fluide, simple et avec un rendu très agréable. Fortune City convient à un public familial et n’est pas dénué d’intérêt. Je n’enchaînerais pas les parties, mais je ne me suis jamais ennuyé avec toutes celles que j’ai faite pour tenter de bâtir ma petite ville « idéale ». Un bon petit jeu qui mérite une VF un jour.  Enfin, il tourne assez bien, même à deux.


Si vous aimez, vous aimerez peut-être...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *