Little Town

Note moyenne
8
(2 notes)
Mise en place: 5' - Règles: 10' - Durée par joueur/euse: 15' - Meilleur score: 75
Année:
Auteur(s): ,
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Distributeur(s):
Catégorie: Famille
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Note moyenne des lecteurs (1 note)
8
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SwatSh: 8/10

Little Town veut démocratiser la mécanique du placement d’ouvriers et celle de la gestion de ressources « cubenbois » en les rendant plus familiales tout en apportant un nouveau twist original. 

Caylus

Little Town se rapproche un peu de Caylus grâce à son système de construction de bâtiments qui, eux-mêmes, vont rapporter des choses tout en pouvant être utilisés tout autant par leur propriétaire que par leurs adversaires moyennant le paiement d’un maigre pot de vin d’un sous.
Classiquement, les joueuses vont récolter les 5 ressources du jeu pour les dépenser afin de construire des bâtiments ou de nourrir leurs ouvriers! Et oui, Agricola fait encore des petits malgré son grand age 🙂 A chaque fin des 4 tours de jeu, vous allez devoir nourrir tous vos ouvriers sous peine de perdre des PVs (çe qui peut être quelques fois un sacrifice nécessaire…)
Les bâtiments vont apporter des possibilités déjà vues de nombreuses fois: récolte de plus de ressources, transformation de ressources et échange de ressources contre des PVs. Certains bâtiments vont rapporter des PVs en fonction de ce qui les entourent et un autre permet de réaliser des actions des bâtiments adjacents une fois par tour.

Tout sur le terrain

Un peu comme dans Charterstone, les bâtiments seront construits sur le plateau. C’est ça le twist intéressant de Little Town, tout se fait sur le plateau. Sur celui-ci, sont predessinnés des arbres produisant du bois, des étangs produisant du poisson et des colines produisant de la pierre. Quand on place une de ses ouvrières sur le plateau, on récolte toutes les ressources situées sur les 8 cases adjacentes. De plus, on peut activer tous les bâtiments situés sur ces mêmes 8 cases adjacentes. Si on désire activer un bâtiment qui n’est pas à soi, on doit payer 1 sous à son propriétaire. 

Et c’est grâce à ce système qu’on va pouvoir se créer des combos dévastatrices qui vont permettre d’utiliser directement les ressources récoltées pour les transformer en d’autres ressources ou en PVs. Mais ce système va permettre à tout le monde d’en profiter. Vous n’allez pas vous construire une combo rien que pour vous mais si elle est trop puissante, vous pourriez ne pas en profiter et voir tristement vos adversaires se placer sur les meilleurs emplacements. Évidemment, en compensation, vous recevrez quelques piécettes qui ne vont malheureusement jamais remplacer les bénéfices d’une bonne combo. Heureusement, votre salut vient du fait qu’il n’est pas aisé de récolter des piécettes et que vos adversaires pourraient être en manque au moment où ils pourraient en profiter. Néanmoins, ce système qui plaira à tous les amateurs d’interaction forte, pourra chagriner les amateurs de planification tant vous ne savez jamais si vous pourrez profiter de vos réalisations. 

La grande force de Little Town est d’être arrivé à démocratiser le jeu de gestion de ressources et de placement d’ouvriers en proposant un jeu plus familial. Les amateurs de ce système n’y verront qu’une pâle copie des grands de ce style avec le trio désormais bien connu récolte – transformation – échange de ressources contre des PVs. Il plaira néanmoins grâce à son système unique de construction de bâtiments au milieu du plateau de recolte de ressources, sa forte interaction et la façon dont il permet de faire découvrir votre passion aux plus jeunes. Comptez néanmoins minimum 12 ans, Little Town n’étant pas pour les too little 🙂


Tapimoket : 8/10

Un jeu charmant et charmeur qui s’inscrit dans la lignée des jeux simples et thématiques comme peut l’être Kingdomino. Si ce dernier initie à la pose de tuiles, Little town initie agréablement à la pose d’ouvriers et la construction.

Ses 4 courtes manches lui donnent le bon timing sans basculer dans le répétitif.

De plus, les stratégies vont varier entre des parties à 2 joueurs et celles à 4. Ainsi, à deux, on aura tendance à se créer un ensemble à soi qu’on cherchera à optimiser par des combinaisons entre ses bâtiments, alors qu’à 4, le jeu sera plus opportuniste. En effet, il y a cette subtilité à construire un bâtiment et prendre le risque d’en faire profiter son ou ses adversaires avant soi-même.

J’aime beaucoup ce jeu casual, fluide et mignon comme tout.



Vin d’jeu d’music

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