Black Forest

Note moyenne
8.5
(2 notes)
Partie: 120' - Meilleur score: 33
Année:
Auteur(s): ,
Illustrateur(s):
Editeur(s): ,
Mécanisme(s):
Catégorie: Expert
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , , joueurs
Langue: Français
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SwatSh: 8/10

Chez Vin d’jeu, on a été baigné dès notre « enfance » ludique dans les jeux d’Uwe Rosenberg. Que ce soit lors de sa révélation avec l’exceptionnel Agricola ou avec les autres chefs d’oeuvre qui ont suivi comme Le Havre, Ora et Labora, Caverna ou Terres d’Arle, il nous a toujours charmés avec ses mécanismes de gestion de ressources innovants et profonds. Un nouveau Uwe est toujours un événement chez nous même si, comme avec Black Forest, il est inspiré par une de ses précédentes créations: La Route du Verre. Ce ne sont pas les mêmes jeux bien entendu mais il y a des similitudes comme, par exemple, sa mécanique unique de gestion de ressources… Black Forest a été co-réalisé par Tido Lorenz, un fan d’Uwe qui lui avait déjà proposé le Commerce du Thé, la très chouette extension de Terres d’Arle.

Gestion de ressources

La mécanique qui épate le plus dans Black Forest est celle qui régit les ressources. Chaque joueuse dispose d’un plateau personnel indiquant, sur 2 roues, le nombre de ressources qu’elle possède de chaque type. 2 aiguilles viennent s’ajouter aux roues et vont tourner automatiquement dès qu’elle possède au moins une ressource de chaque. Elles vont alors se déplacer jusqu’à ce qu’au moins une ressource soit au niveau 0. Vous allez donc perdre automatiquement des ressources à partir du moment où vous en possédez au moins une de chaque. Pour éviter cette perte automatique, vous allez essayer de garder une ressource à 0. Ca va évidemment marcher jusqu’au moment où vous aurez besoin de cette ressource… A cette mécanique déjà très subtile viennent s’ajouter les ressources rares qui ne se gagnent automatiquement que lorsque les aiguilles se déplacent lorsque vous possédez au moins une ressource de chaque. Si vous voulez gagner des ressources rares (ce qui est bien souvent très intéressant), vous allez donc devoir en perdre d’autres. Voilà un sacrifice bien difficile 🙂

Gestion de ressources (bis)

Le reste du jeu va tourner autour de ces ressources. Vous allez déplacer votre ouvrier de lieu en lieu pour exécuter des actions, souvent liées à la gestion des ressources: gagner des nouvelles ressources, échanger des ressources, dépenser des ressources contre des bâtiments qui vont vous offrir de la production de ressources, des réductions de coût en ressources, des effets immédiats, permanents ou des PVs. Vous allez également devoir gérer et étendre votre exploitation pour pouvoir héberger tous les bâtiments, plantations et animaux nécessaires au soutien de votre stratégie.

Black Forest reste du pur Rosenberg mais un peu démodé. On aurait aimé qu’il nous emmène ailleurs que dans cette gestion fort abstraite des ressources. Evidemment, il est dans son élément et il le fait bien. Le jeu fournit une multitude de choix tactiques et stratégiques pour se focaliser sur l’une ou l’autre ressource et optimiser les points générés par elle. Le nombre impressionnant de bâtiments à votre disposition, dès le début de la partie, même s’il peut paraitre indigeste, vous offre des choix nombreux et non limités à chaque partie. Comme la majorité des Rosenbergs, Black Forest demande beaucoup de planification aux joueuses. Elles vont devoir se donner des objectifs du style: « je veux acheter tel bâtiment, pour y arriver j’ai besoin de telle, telle et telle ressources, je vais donc faire cette action pour prendre telle ressource puis aller là pour telle autre mais attention ça va me coûter ça qu’il faut que je gagne avant,… Et évidemment, les possibilités d’y arriver sont nombreuses et il vous faudra tout analyser avant de vous lancer: « Et puis d’ailleurs, est-ce que c’est vraiment ce bâtiment là dont j’ai besoin? Si je construisais plutôt celui-là qui me permettra, par après, de construire l’autre bâtiment plus facilement? » C’est bien plaisant pour les amatrices de planification même si ça reste la grande marque de fabrique d’Uwe 🙂


Venez faire croître votre exploitation au cœur de cette région magnifique qu’est la forêt noire. Entre arbres millénaires et villages typiques, vous allez exploiter votre terrain dans ce nouveau jeu de Uwe Rosenberg et Tido Lorenz. Comme d’habitude avec Uwe, il a y a des parcelles de terrains, des animaux, des bâtiments (beaucoup de bâtiments) et surtout des ressources à gérer au mieux. 

Tout d’abord, prévoyez un peu de temps pour la mise en place qui peut s’avérer un peu longue et la table peut aussi devenir trop petite. Il y a un plateau central, trois plateaux de bâtiments, votre parcelle de terrain et vos cadrans. 

Le plateau principal représente 5 villages dans lesquels vous pouvez vous rendre pour faire des actions. Faire deux tours d’actions dans le même village ne vous coûte rien, par contre pour vous rendre dans un autre village il vous faudra payer des provisions. Quand vous débarquez dans un village,  il vous faut choisir 2 actions parmi 4 possibilités.  C’est comme jongler avec les actions. Vous pouvez construire un bâtiment (en payant les ressources demandées) et gagner une tête de bétail en même temps. Et encore plus malin, faire entrer en jeu le marchand ambulant qui permet d’inverser deux actions. Si vous vous rendez dans le même village qu’un adversaire, il faudra lui payer une ressource au choix. Mais la ou le jeu devient un vrai brûle neurones, c’est dans la gestion des ressources. Vous avez deux cadrans pour gérer vos ressources : le four et la verrerie. Ces deux cadrans peuvent être votre meilleur ami ou vous donner le tournis. Les erreurs coûtent cher. Chaque tour de cadrans peut transformer vos ressources en verre mais va vider vos stocks comme un panier percé. 

Tout cela fait de Black Forest une Forêt Noire tout à fait digeste pour des joueurs experts mais attention aux joueurs qui mettent 3 plombes à choisir ce qu’ils vont faire comme action (oui Gerard, c’est bien de toi que je parle, désolée). Le thème est hyper bien rendu et reprend très bien la vie quotidienne des maîtres verriers du 18e siècle. Dans ma première partie, j’avoue que j’ai galéré avec le système des cadrans pour gérer mes ressources,  mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier le jeu. C’est du grand Rosenberg !!!

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