Les Loups-Garous de Thiercelieux
SwatSh: 10 /10
Quel ne fut pas mon étonnement de remarquer que nous n’avions encore écrit aucun article sur les Loups-Garous dans Vin d’jeu malgré mes centaines de parties!
Les Loups-Garous est un jeu entré dans le domaine « public ». C’est à dire qu’on ne sait pas très bien qui l’a créé et comment il a été créé. C’est dommage car cet auteur-là est un auteur de génie. Il a réussi à créer un jeu avec quelques cartes (une par joueur) qui libère les langues et qui, sans aucun autre artifice, crée une ambiance du tonnerre. Magnifique.
Chacun au début du jeu reçoit une carte qui décrit son rôle: soit loup, soit simple villageois, soit villageois spécial (un villageois avec une habilité supplémentaire). Le jeu alterne jour et nuit et est dirigé par un maître du jeu qui, lui, ne joue pas. La nuit, tout le monde dort (= ferme les yeux) sauf les loups (gardent les yeux ouverts) qui désignent une personne qu’ils vont manger et donc qu’ils vont tuer. En journée, tout le monde ouvre les yeux, la personne qui a été tuée la nuit quitte la table et tout le monde discute pour décider ensemble qui ils vont lyncher, càd tuer. Et c’est en journée que tout le sel du jeu prend forme: les discussions, les mensonges, les accusations à tort,… Certains personnages spéciaux ayant des habilites qui permettent de faire avancer le schmilblick (pouvoir voir le rôle de quelqu’un d’autre,…) vont aider à découvrir la vérité mais doivent rester subtils sous peine de se faire démasquer par les loups qui les tueraient la nuit.
Une magie opère dans ce jeu où par ce que chacun a dit ou a voté on arrive régulièrement à démasquer les loups qui auront d’autant plus de mérite en cas de victoire de leur part. C’est magnifique.
Benoit: 7 / 10
Bon, j’ai été un peu déçu par cette partie… Evidemment, j’ai été tué après 3 minutes de jeu et ensuite j’ai observé ce qui se passait, plutôt amusant d’ailleurs.
Ce qui me dérange c’est le peu d’influence que j’ai eue. Je désigne un loup (étant la petite fille, je connaissais deux loups dès le départ, mais ils m’avaient aussi repéré), et tout le groupe me tombe dessus à bras raccourci… crénom, je suis fait… mais j’étais une trop gentille villageoise.