Taschkent
SwatSh: 7/10
Peer Sylvester, l’auteur de Taschkent, n’est pas un inconnu ici puisqu’il est l’auteur de Singapore.
Le jeu est une série de 2 à 4 phases d’actions (on s’arrête à 2 normalement mais un dé décidera si on fait un 3ème ou un 4ème tour) suivies d’une phase de commerce.
La phase d’action est assez orignale bien que proche du système de la roue de Mac Gerdts. C’est un système de pose d’ouvriers le long d’une route. On peut déplacer son pion action de 3 cases maximum dans un seul sens et sans faire demi-tour. Si on veut aller plus loin, on doit payer. Des choix limités donc mais sans grand challenge. En effet, ces actions sont très simples et sans saveur: prendre un type de ressource ou être premier joueur. Outre déplacer son pion action, on peut placer une tente gratuitement ou placer un comptoir sur un des différents territoires en payant en fonction des autres comptoirs et tentes présents sur le territoire. Cette phase est donc assez simple et les choix pas très compliqués.
La phase de commerce n’est pas beaucoup plus compliquée. On va résoudre chaque territoire dans un ordre précis. Chacun à son tour, à partir du premier joueur peut vendre une marchandise à condition de retirer un de ses comptoirs et que la couleur de cette marchandise n’a pas déjà été vendue sur la tente qui effectue la transaction. L’ordre de jeu a donc son importance alors que seul le premier joueur a fait le choix de l’être, les autres sont justes assis à sa droite 🙂 Comme dans Steam, lorsque le joueur effectue une vente, le joueur a le choix de recevoir de l’argent (nécessaire pour placer ses comptoirs) ou recevoir une carte troc qui équivaut à des points de victoire en réalisant certaines combinaisons. Il n’a néanmoins pas le choix de la carte troc, il reçoit la première de la file.
Et voilà, c’est tout. Taschkent n’est donc pas un jeu compliqué ni très original mais est agréable à jouer et la gestion de l’argent est sympathique.