Patchwork (+ video)

Note moyenne
8.25
(4 notes)
Mise en place: 10' - Règles: 5' - Partie: 35' - Meilleur score: 34
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s): ,
Catégorie: Famille
Age minimum: 10
Nombre de joueurs: de 2 à 2 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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1300 Patchwork 1

 

SwatSh7,5/10

J’étais très impatient de découvrir Patchwork, un jeu encensé sur le net et d’un auteur qu’on affectionne particulièrement chez Vin d’jeu : Uwe Rosenberg, l’auteur de notre vin d’jeu d’l’année 2014:  Caverna, d’un de nos coups de coeur 2015, Terres d’Arle, et d’un autre coup de coeur 2012, Ora et Labora pour ne citer qu’eux.  Vous l’aurez compris, Uwe dispose déjà d’un impressionnant palmarès chez Vin d’jeu et ça suffit bien entendu pour souligner son immense talent.

Il ne faut pas se tromper sur la marchandise.  Patchwork est d’un tout autre gabarit que les hits cités plus haut.  Il s’explique en 5 minutes, propose des choix limités et est très tactiques.  On est ici dans du très léger, voire familial même.

Le but du jeu est d’emmagasiner un maximum de boutons tout en recouvrant un maximum de cases de sa couverture.  Petite déception sur le matériel tout de même.  Uwe nous avait habitué à des ressources en bois de toute beauté dans ses différents jeu.  Patchwork est un jeu 100% carton.  On est dans le thème couverture/tissus et on aurait aimé, tout comme dans Marrakesh, jouer avec du matériel en tissu.  De plus, les boutons bleus, qui représentent les PVs mais également la ressource qui sert à l’achat des pièces, auraient pu être de simples boutons bleus en plastique.  Malheureusement, on reçoit du carton à la place…

Passé cette petite déception, on se régale de la simplicité du jeu et également des réflexions qu’il propose.  Les 2 joueurs ne jouent pas chacun à leur tour.  Chaque action va coûter du temps.  Tout comme dans Tinner’s Trail, c’est au joueur le plus reculé sur l’échelle du temps à jouer.  Si son action n’a pas coûté assez de temps pour dépasser le pion adverse sur l’échelle du temps, ce joueur continue à jouer.

A son tour, on a le choix entre 2 actions : prendre des boutons ou acheter un des 3 tissus disponibles à l’achats.  Ces tissus sont de différentes formes « à la Tetris » et occupent un nombre variable d’emplacements carrés.  Chaque tissus a un double coût : en boutons et en temps.  De plus, certains tissus offrent un revenu en boutons.  Il est évident qu’on va plus facilement prendre les tissus les moins chers en ressources mais on va aussi vouloir ceux apportant le plus grand revenu ou occupant la plus grande place.  De plus, la forme va importer car il n’est pas toujours évident d’emboiter toutes les pièces.

Enfin, un système ingénieux de rotation des pièces disponibles à l’achat va engendrer une certaine planification.  Un joueur peut jouer plusieurs fois de suite et acheter certaines pièces juste parce qu’elles lui permettent d’en acheter d’autres qu’il convoite.  Inversement, cette mécanique permet quelques fois certains blocages en permettant à un joueur de choisir des pièces qui ne vont permettre à l’autre joueur que d’acheter des pièces qu’il ne sait pas s’offrir.

Patchwork est donc un petit jeu familial.  Il est soumis à un certain hasard de disposition des pièces disponibles à l’achat qui, en fonction du bon moment, peut favoriser un joueur ou l’autre (tout n’est pas planifiable).  Il est très tactique et offre des choix limités et assez simples bien qu’il soit plus malin qu’il n’en ait l’air.  Allez, on refait un p’tit SwatShwork ? 🙂


Ren:   8/10

Uwe Rosenberg. Le nom est lâché. Je chronique un jeu de Uwe Rosenberg. Le créateur d’Agricola. God. Ou au moins un de ses disciples! Donc automatiquement ça va être un bon jeu, non? Non? Et bien oui c’est non. Ou non c’est oui. Enfin bref Patchwork est un bon jeu!

Dans Patchwork chaque joueur doit réaliser un patchwork avec des morceaux de tissu qu’il va récolter sur la table. Toutes les morceaux sont simplement placées en rond pour former le plateau de jeu. A son tour, un joueur doit choisir un des 3 morceaux devant lui et le placer dans son plateau personnel. Le patchwork à faire est un carré de 9×9, ce qui aura évidemment une influence sur les morceaux qu’on va choisir (morceaux qui ont souvent des formes alambiquées).

Chaque morceau a 3 caractéristiques: son coût en boutons (boutons qui sont la monnaie du jeu, en même temps qu’ils détermineront le gagnant à la fin), son coût en temps (=le nombre de cases dont le joueur devra avancer sur le plateau du temps, i.e. ça représente le temps passé à assembler son patchwork, donc plus la pièce est compliquée plus ce sera long) et le gain en boutons chaque fois que le joueur passera certaines cases pré-déterminées sur le plateau du temps. C’est toujours le joueur le moins avancé sur le plateau du temps qui joue, un joueur peut donc être amené à jouer plusieurs fois de suite.

Le jeu se termine quand les 2 joueurs sont arrivés à la fin du parcours sur le plateau du temps. On compte alors les boutons, sachant que chaque case vide de son plateau entraîne une pénalité de 2 points. Et sachant que le premier joueur qui avait couvert un carré parfait et complet de 7×7 dans son plateau de 9×9 a reçu un bonus de 7 boutons. Celui qui a le plus de boutons gagne.

Verdict ? Tout à fait sympathique. Simple mais pas idiot. Clairement plus tactique mais avec quand même un petit soupçon de stratégie. Le jeu n’évite pas une certaine répétitivité, mais il est de durée raisonnable donc ça ne pèse pas plus que ça. Et le tout dans un thème très original (même si il n’a aucune influence réelle dans le jeu, qu’on pourrait aussi appeler Tetris II le retour). Bref un jeu à 2 tout à fait décent!


Tapimoket:  9/10

Si, au départ, Patchwork n’offre pas un thème rêveur, cette petite boîte renferme l’un des meilleurs jeux à deux que j’ai joué dernièrement. Il faut dire qu’il est signé par le célèbre Uwe Rosenberg (Agricola, Terres d’arlesCaverna, etc. ). Patchwork est super malin, très tactique et rapidement expliqué, que demander de plus…?

Oh non, il n’y a pas de gros monstres en figurines, ni de kilos de cubes de bois, le tout enterré sous une tonne de matériel… Rien de cela, on reste dans le jeu épuré, voir abstrait. Mais c’est tout simplement très addictif et prenant, et l’on a sans cesse envie de prendre sa revanche. Cette fois encore, l’auteur nous montre qu’il a de l’étoffe dans le monde ludique, sans nous refiler des boutons !


Chaps: 8,5/10

Un jeu familial, je les pratique peu, mais patchwork m’a été vivement conseillé, l’auteur n’y est pas étranger. Alors comment s’est passé ma couture ? Quel allure cette couverture ? 😉

Matériel
Patchwork est un casse-tête light qui justement ne casse pas trop la tête, le matériel est de très bonne qualité, et je me surprends à prendre les boutons… pour des boutons… Rigolo, le « thème » venu agrémenter ce jeu abstrait amène pour moi quelque chose ! Amène du plaisir à jouer, cela n’est évidemment pas étranger à la qualité du matériel.

Du beau, du fluide, de la stratégie légère, de l’équilibre
Patchwork a beaucoup de qualité : le matériel donc, mais aussi la simplicité des règles, expliquées très rapidement et une fluidité du jeu qui en découle immédiatement. Conséquence de tout cela un plaisir évident à manipuler tout ça dans des actions qui tombent sous les mains.

Et bien sûr le cœur du jeu : un casse-tête Tétrissien qui, à mon avis, conviendra à tous sans exception, ce qui en soit est un très bon point. Il y a de la stratégie dans ce jeu familial, juste ce qui faut, léger (de prime abord). Anticiper les tuiles qui vont être disponibles avec l’avancée du pion, on construit ses vides et non pas ses pleins, la petite course pour la tuile bonus, on surveille donc l’autre pour cela mais aussi pour ce dont il va avoir besoin, le « choix » d’avancer son pion chrono ou de poser une pièce, bon pour ce dernier « choix » il ne sera jamais vraiment Cornélien 😉

Et tout ça se joue rapidement, vraiment un bon jeu familial casse-tête sans « prise de tête ». Et puis au fur et à mesure de la partie les choses changent : on débute sans argent (pardon boutons) mais on a plein de place et de choix. La partie avançant on a de moins en moins de place et de choix mais de plus en plus d’argent (enfin… de boutons).

Tout cela crée un équilibre, ajouté au fait que celui qui est derrière sur la piste chrono joue et rejoue, que sans bouton (donc que l’on a dépensé) on s’arrête de poser, quand on pose beaucoup on arrête de jouer car on passe devant… Bref, que 2 parties au compteur et je sens un grand équilibre dans le jeu.

Léger ? Vous avez dit léger ? Comme c’est léger…
Je pense que selon l’adversaire en face le ressenti doit être différent, ça tombe bien, je suis certain de proposer Patchwork régulièrement !

D’ailleurs assez vite on voit le jeu devenir calculatoire (plus ou moins nécessaire selon le joueur en face). Je pose une tuile : elle me rapportera les boutons dessinés multiplié par le nombre de revenus restant dans la partie (points de victoire) moins son coût, plus 2 points par case qu’elle couvre… Mais attention à la progression sur la piste temps, à progresser trop vite on pose moins… Hum… A y réfléchir, selon les adversaires peut-être un peu moins léger…

Vraiment ? Optimisons : Points = Boutons X revenus – coût + 2 X Cases couvertes. Mais regardons l’avancée sur la piste chrono et selon mon choix de tuile, si je rejoue, les tuiles immédiatement disponible… Ho, ho… 2 tuiles posées au lieu d’une ! Et si on refaisait le calcul ? 😉

Un bémol ? Même pas sûr…
Un petit bémol ? Pour moi inhérent aux jeux familiaux, il ne faut pas trop en abuser sinon il est probable qu’on se lasse un tantinet, là j’avoue que la part de calculatoire qui peut entrer en jeu me fait penser que la rejouabilité est bonne et puis, c’est un vraiment plaisir de manipuler ce jeu, de voir sa couverture prendre si fière allure !


Vin d’jeu d’vidéo d’chaps:


 

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