Tiny Epic Mechs
Auteur(s): Scott Almes
Illustrateur(s): Benjamin Shulman, Roland MacDonald
Editeur(s): Gamelyn Games
Distributeur(s): Asmodee UK, Pixie Games
SwatSh: 7/10
On ne change pas une formule qui gagne et Scott Almes continue sur sa lancées des Tiny Epic (Galaxies, Quest, Kingdoms,…) pour nous livrer sa vision des « Mechs » façon Warhammer, Roborally et autres Minions 😉
Un peu à l’image de roborally justement, les joueurs vont programmer les mouvements et actions de leur robot simultanément afin d’agrandir leur territoire contrôlé, de gagner des ressources et d’anéantir leurs ennemis. Pour cela, les joueurs disposent de cartes action dont ils vont choisir 4 et les disposer à la suite, secrètement des autres joueurs. Ensuite, ils les dévoileront et exécuteront leurs actions.
Une carte action contient 2 informations : une flèche qui va indiquer où le robot doit se déplacer et un mot qui va indiquer l’action qu’il peut réaliser. Les actions qu’un robot peut réaliser sont assez simples : récolter les ressources (énergie ou sous) des zones qu’il contrôle (une zone contrôlée est une zone où se trouve le robot, une de ses mines ou une de ses tourelles), construire une mine ou une tourelle, faire évoluer son armure ou acheter une arme parmi les 8 cartes arme disponibles.
Combattre n’est pas une action puisqu’il suffit d’arriver sur une case contenant un robot adverse pour pouvoir lui foutre sur la tronche 😉 Les combats sont assez simples et sans dés puisque chaque protagoniste, à son tour, va « épuiser » (= taper la carte) une de ses armes pour infliger les dégâts de l’arme en question. Un système de pierre-feuille-ciseaux permet aux 3 types d’armes de faire une contrattaque si on est attaqué par un type d’arme pour lequel notre arme est supérieure (les armes de mêlée battent les armes de zone qui battent les armes à distance qui battent les armes de mêlée) . Un combat s’achève lorsqu’une joueuse a épuisé toutes ses armées ou lorsqu’un robot est mis KO (= perte de tous ses points de vie). Un robot KO va, un peu comme dans l’excellent Black Rose Wars, tout simplement revenir sur sa base pour pouvoir recombattre de plus belle 🙂 Evidemment, s’il joue après le robot actif, sa programmation risque d’être perturbée. Et c’est là le gros défaut de Tiny Epic Mechs : les programmations peuvent être sérieusement chamboulées. Pour un peu qu’on n’est pas premier ou second dans l’ordre du tour, bonne chance pour programmer quoi que ce soit tant la physionomie du terrain risque d’être changée. On va tomber sur des adversaires, des tourelles ou des mines adverses sans avoir pu anticiper leurs (dé)placements à ces endroits-là. Les points de victoire se gagnent principalement grâce aux armes achetées et aux dégâts occasionnés en combat, par vos mines et tourelles. Normal pour un jeu de combat tactique fun au possible mais difficilement maîtrisable. A noter que comme dans le reste de la gamme, le matériel est de toute beauté et rien qu’enfiler une armure Warhammer à un meeple et l’équiper de différentes armes vaut le détour.