• Cóatl - FICHE DE JEU
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Cóatl

Note moyenne
7.00
(1 note)
Mise en place: 15' - Règles: 15' - Partie: 40'
Année:
Auteur(s): ,
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Contient du plastique
Catégorie: Famille
Age minimum: 10
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Langue: Français
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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PhilRey: 7/10

Imprononçable! Ou plutôt, on ne sait pas trop ! Heureusement, les règles indiquent comment.

Cóatl est un jeu de … collection, d’une certaine manière. Enfin, il ne faut pas collectionner plein de trucs mais plutôt répéter un schéma dans la « construction » de ses Cóatl. On pourrait le classer dans le même gabarit qu’Azul même s’il est quand même moins tactique et avec plus de hasard.

Au fait, un Cóatl est un serpent à plume du temps des Aztèques (tiens, peut-être encore de nos jours ?) Bon, en fait, les prétendants à la nomination d’un nouveau Grand Prêtre vont façonner les sculptures de serpents à plumes les plus complexes et élégantes possibles.

Les pièces et les cartes

Comme tout bon serpent, un Cóatl est normalement constitué d’au moins une tête, d’une queue et d’un tronc (corp) plus ou moins long. Et bien, le jeu est quand même bien fait, on retrouve tous ces éléments dans la boîte : têtes, queues et corps. Toutes ces pièces s’imbriquent facilement l’une dans l’autre afin de former, petit à petit, un serpent. Les pièces sont de plusieurs couleurs.

Un Cóatl peut être complexe et est toujours élégant. Complexe car la construction doit répondre aux cartes Prophétie. Celles-ci indiquent les motifs à avoir dans les Cóatl et permettent de marquer des points de prestige.

Draft ou magasin

Le plateau central est alimenté de quelques têtes et queues et beaucoup de Corps. Le choix des pièces se fait par un draft ouvert. Le plateau va donc se vider et sera ré-alimenté dès qu’un type de pièces est « vide » (corps vs têtes/queues).

A son tour, le joueur choisit une action:

  • Prendre des pièces de Cóatl du plateau central et les placer sur son plateau personnel. Ce dernier est un peu comme un hangar avec une capacité de stockage de 8 pièces.
  • Choisir des cartes Prophétie : c’est l’élément principal du jeu et celui qui permet de marquer des PVs. La réserve de cartes est composée de la pioche et de 6 cartes visibles. Le joueur peut en prendre plusieurs et n’est limité que par sa main de maximum 5 cartes.
  • Enfin, assembler son Cóatl : soit continuer un Cóatl commencé plus tôt dans la partie, soit commencer un nouveau Cóatl ou encore compléter un Cóatl. Seule restriction : chaque joueur ne peut avoir que deux Cóatl démarrés en même temps. Pour pouvoir compléter un Cóatl, il faut obligatoirement avoir au moins une carte Prophétie placée à ses côtés. S’il n’y en a pas, le joueur peut quand même compléter son Cóatl à condition de pouvoir placer une carte Prophétie à ses côté. Le joueur peut de toute façon ajouter des cartes Prophétie lorsqu’il termine un Cóatl, toujours en respectant la limites de 4 cartes par Cóatl.

Pour poser une carte Prophétie, le Cóatl doit répondre à l’exigence la plus basse de la carte. Par la suite, bien entendu, le joueur pour continuer la construction de son Cóatl afin de répondre aux exigences plus avancées de la carte dans le but clair de marquer plus de points de prestige.

On a donc clairement un jeu facile à prendre en main, chaud en couleur, aux choix limités, avec assez peu d’interaction (même si on regarde quand même un peu le Cóatl des adversaires) avec une part de hasard (lors de l’apparition des nouvelle pièces et des cartes Prophétie) mais qui ne dérange absolument pas sur une partie. Les différentes limites imposées forcent le joueur à une gestion, certes simple, de ses cartes et ses pièces. Les choix sont guidés par les cartes Prophétie : on essaiera de les choisir en fonction des motifs qui se rapprochent le plus. On sera parfois frustré lorsque une tête ou une queue n’est pas dispo dans la couleur que l’on veut. Nous forçant même parfois à en prendre d’autres, nettement moins intéressantes, afin d’initier un nouvel approvisionnement du plateau.

On peut ajouter à cela des jetons Sacrifice qui aident le joueur avec un bonus immédiat et unique ainsi que les cartes Temple, sorte d’objectifs publiques.

Une partie ne dépassera pas 45 minutes, peut-être un peu plus à 4 joueurs. Des règles Solo sont incluses dans la boîte : le joueur joue alors contre A.D.A.M., sorte d’adversaire virtuel. Je n’ai pas encore essayé donc je ne m’avancerai pas sur cette configuration.


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