• Materia Prima: The Alchimists Guild - FICHE DE JEU
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Materia Prima: The Alchimists Guild

Note moyenne
7.50
(2 notes)
Mise en place: 15' - Règles: 30' - Durée par joueur/euse: 30' - Meilleur score: 25
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Mécanisme(s): , , , ,
Contient du plastique
Catégorie: Intermédiaire
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , joueurs
Langue: Anglais
Niveau d'anglais: Matériel sans texte
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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Ren: 8,5/10

Nous avons enfin pu découvrir Materia Prima que j’avais repéré au détour d’une allée lors de notre pélérinage annuel à Essen. Comme déjà dit, malgré l’hyperconnectivité généralisée, on arrive encore à être surpris, à trouver des jeux originaux, différents, autres, et surtout, des jeux indépendants.

Car Materia Prima est un jeu intégralement réalisé par une seule personne, Florian Pfab. Création, design, édition… tout est réalisé par une seule et même personne! Pour un jeu « solide » (i.e. pas un party game ou un jeu de carte) ça devient assez rare. Rien que ça titille d’office ma curiosité. Et quand on ajoute que le jeu a de magnifiques illustrations à l’aquarelle, le test était obligatoire pour moi!

Nous sommes en présence d’un jeu assez classique par ses mécanismes. Chaque joueuse incarne un ou une alchimiste qui va tenter de gagner le maximum de points de diverses manières: équipement en matériel, création d’homunculus (j’y reviens), réalisation de quêtes, création de la pierre philosophale, création d’éléments de haute valeur… Le coeur du jeu est la récolte de ressources sur un plateau modulaire (assurant donc de la variété dans la mise en place de chaque partie). A son tour une joueuse va pouvoir effectuer différentes actions, selon ses choix. Les actions possibles vont dépendre de l’endroit où elle se trouve sur le plateau.

Sur une case simple:

  • se déplacer
  • extraire la ressource disponible sur la case
  • défausser un ou des éléments sur la case
  • combattre un autre alchimiste (ou un des homonculus)

Sur sa tour (dans laquelle elle est toujours en sécurité):

  • déposer des éléments (chaque alchimiste et chaque homunculi a une limite de charge)
  • transmuter des éléments récoltés pour s’équiper (armes, équipement, homunculus, pierre philosophale…)
  • convertir des éléments dans un élément d’un niveau supérieur

Dans une ville:

  • acheter des cartes (=recettes pour s’équiper plus tard)
  • acheter des améliorations de tour, qui permettront d’optimiser l’utilisation des éléments

Le coeur du jeu consiste donc à récolter des éléments pour les utiliser au mieux. Sur papier, ça fait un peu « back to the future », ça donne l’idée d’un jeu un peu daté. Il ne faut pas se mentir, il y a un aspect un peu « traditionnel » dans la base du jeu. Mais il y a suffisamment d’éléments très amusants et originaux pour passer outre l’aspect traditionnel et rendre le jeu très intéressant.

Tout d’abord il y a les homunculus. Ce sont des familiers que vous allez créer grâce à des sorts, et qui vont vous aider dans vos tâches. Ils vont pouvoir récolter des éléments, les transporter, mais aussi attaquer d’autres homunculus et/ou les alchimistes adverses. Ca change énormément la dynamique pendant la partie. Au départ on se « contente » de récolter des éléments. Puis à un moment tout le monde a créé des homunculus, et on se rend compte qu’il y a moyen de bien embêter les autres en les bloquant, en les attaquant… bref on rentre dans de la baston en bonne et due forme! Il y a déjà un peu d’interaction indirecte dans le placement de la tour de départ, puis dans les premiers déplacements pour récolter des éléments, mais dès que les homunculus apparaissent on passe dans de l’interaction directe +++! Il faut précautionneusement planifier et préparer chaque coup, en tenant compte des actions potentielles des adversaires. Chaud.

Ensuite il y a le fait qu’il y a énormément de moyens différents de marquer des points. Les voies stratégiques sont vraiment nombreuses, et chaque partie sera différente en fonction de la mise en place de départ, de l’apparition des cartes, des actions et stratégies des adversaires… Bref vous pouvez vraiment jouer deux parties de manière totalement différente, malgré l’apparente similitude des mécanismes de base.

L’ampleur de la gestion globale de son jeu est aussi surprenant en cours de partie. De nouveau au départ on se déplace gentiment pour récolter des éléments et les ramener à sa tour. Puis après quelques tours on se retrouve avec un ou une alchimiste, 2 ou 3 homunculus (qui donc jouent eux aussi un tour chaque fois, je ne l’ai pas précisé), des armes à transmuter, une pierre philosophale à créer, une quête à accomplir, une charge maximale à respecter, tout en devant garder un oeil (et même deux) sur les actions des autres, avec une interactivité maximale et tout le monde qui se marche sur les pieds sur le plateau. Donc planification, stratégie, adaptation, interaction. Excellent!

Tout ça donne donc un jeu qui, je me répète, a un côté extrêmement classique de prime abord, mais qui offre bien plus que ce premier abord. Oui clairement on va tout le temps récolter des ressources pour les transformer en différentes choses. Mais oui clairement les aspects mentionnés plus haut vont rendre le jeu très fun et varié à jouer. Et, pour ceux qui trouveraient quand même le jeu trop long (et du coup trop répétitif), il suffit de fixer un nombre de points à atteindre moins élevé (25 normalement).

Bravo Florian, et vive les auteurs et autrices indépendants!


SwatSh: 6,5/10

Dans Materia Prima, on va essentiellement déplacer notre héros sur la carte pour aller récolter des ressources et tirer quelques cartes afin de pouvoir échanger ces ressources et les dépenser pour gagner des armes, des PVs et pour construire des robots qui pourront également aller récolter des ressources à votre place.

Le truc chouette dans Materia Prima est justement la gestion de ces robots. Ils sont très efficaces car ils permettent d’augmenter les actions des joueuses. Les autres joueuses vont alors avoir intérêt à les détruire pour empêcher les autres d’avoir trop d’actions. Mais les détruire va coûter des actions et ne rapportera rien. Les joueuses vont donc être confrontées à des choix difficiles: mieux vaut vaquer à ses occupations et optimiser son jeu ou aller détruire les robots adverses (à l’aide de jets de dés) pour ne rien en retirer si ce n’est ennuyer vos adversaires?

Voilà des choix intéressants et assez fun puisqu’en découle une forte interaction entre joueurs sympa à jouer.

Materia Prima souffre néanmoins d’une certaine répétitivité et une fois nos robots détruits par nos adversaires on s’étonne de recommencer comme avant à récolter des ressources pour les transformer et créer de nouveaux robots qui permettront d’en récolter plus pour aller plus vite dans la transformation des ressources en PVs…


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