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Arnaque : ces “jeux de confiances” dont nous devons nous méfier !

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Dans l’univers du jeu, les apparences sont souvent trompeuses. Des codes bonus aux promotions des marketplaces, il ne nous est pas rare d’être confronté à des propositions un peu trop alléchantes. Derrière ces leurres peuvent se cacher des individus aux intentions malveillantes, dont le but est de vous soutirer des informations ou de l’argent. Ces stratégies trompeuses visent à gagner la confiance d’un individu afin de l’escroquer. L’efficacité de ces escrocs découle de leur capacité à paraître fiables et avenants ; pour arriver à leurs fins, ces “scammers” usent de stratégies de communication et de subterfuges astucieux, destinés à manipuler le public en situation de détresse sociale ou financière. L’arnaque aux coquillages, jeu de pari truqué répandu, est une de ces pratiques malheureusement renommées, mais il existe bien d’autres entourloupes dont il faut se méfier.  

Timeshare, l’escroquerie à temps partagé

Si vous vous êtes déjà rendus dans une station balnéaire d’un pays étranger, vous aurez peut-être aperçu des rabatteurs vêtus de polos blancs et lunettes de soleil noires ? Postés au cœur des sites touristiques les plus visités, ces employés se présentent chaleureusement aux vacanciers, prétendant faire de la promotion pour une chaîne d’hôtel. La technique est simple : ces “enquêteurs de vacances” vous donnent des jeux à gratter, au design rappelant les premiers jeux de casino, et vous proposent de récupérer vos cadeaux à la réception de leur hôtel. L’opérateur prise de contact (OPC) donne systématiquement deux tickets : un perdant, offrant un t-shirt ou une casquette, et un gagnant. Une fois que les touristes découvrent le premier prix, une semaine de vacances dans un des hôtels du groupe hôtelier, les OPC deviennent plus pressants : il faut récupérer le cadeau le plus rapidement possible, car il n’est valable que le jour même ! Le prix est réel, cependant pour en profiter, il faut assister à une présentation commerciale pouvant durer des heures. Bien que certains y trouvent leur compte, les vacances à « temps partagé » souffrent d’une mauvaise réputation dans le monde de l’hospitalité.

Arnaque du jeu de coquillages

Au cœur des quartiers bondés des plus grandes villes du monde, il existe un jeu qui attire la curiosité des badauds. Disposant habituellement d’un comptoir, de trois contenants (verres, coquillages…) et d’un objet (boule, carte de jeu), des animateurs aidés de leurs complices proposent aux spectateurs de participer à un jeu très simple : il faut deviner où se trouve l’objet parmi les trois verres. Les premières parties se déroulent entre les instigateurs de cette astuce frauduleuse. Les sommes jouées sont intéressantes et le “croupier” a tendance à procéder lentement. Après avoir déniché leur “marque” (nom utilisé pour décrire les victimes potentielles), les bonimenteurs proposent aux joueurs de tenter leur chance. Le “dealer” installe un climat de confiance et laisse passer un ou deux tours. Lorsque le “pigeon” est bien ferré, le distributeur augmente la cadence, rendant le jeu bien plus difficile qu’au départ. Néanmoins, il reste toujours une chance sur trois de remporter le gain. Mais à cet instant, si le client réussit, les tricheurs s’échappent et se dissimulent à travers la foule, en emportant, la plupart du temps, l’argent des personnes dupées. Cette pratique malhonnête est aussi connue sous le nom d’arnaque au bonneteau, “three-card monte”, jeu du coquillage ou “follow the lady”.

Un “cochon dans le sac”, la tricherie dissimulée

Cette expression ne vous est pas familière ? Le “Poke in the Bag” est pourtant une duperie dont nombreux d’entre nous ont pu faire l’expérience. L’origine de cette combine remonterait au 19ème siècle : lors des marchés alimentaires, les commerçants utilisaient habituellement des sacs en toile de jute (poke, en anglais) pour vendre des cochons de lait. Mais certains d’entre eux ont eu l’idée de berner les acheteurs en dissimulant des animaux de même gabarit (chat, chiens, blaireaux…). « Acheter chat en poche » est une technique courante qui peut prendre différentes formes : dans certains stands de rue, des camelots vous proposent des objets numériques ou électroménagers “tombés du camion”, à un prix défiant toute concurrence. Après avoir fait la transaction, le vendeur prend le produit emballé et le dispose dans un sac. À ce moment précis, le vendeur attire l’attention du client pendant qu’un complice procède à un rapide échange des poches. Au moment d’ouvrir l’emballage, les victimes découvrent le pot aux roses ; un objet sans valeur, de poids et de forme similaire, a été introduit au moment de l’achat. Impossible de se plaindre, ni de retrouver les malfaiteurs qui ont probablement déjà pris la poudre d’escampette. 

De l’arnaque au bonneteau au “Pig in the Poke”, les escroqueries ont traversé le temps, s’adaptant aux nouvelles habitudes des consommateurs. Des illustres charlatans ont même inspiré le cinéma hollywoodien comme pour le film Catch me if you can (attrape-moi si tu peux, en version française). Tom Hanks y incarne Frank William Abagnale, un imposteur franco-américain qui a réussi à détourner des millions de dollars et à berner de nombreuses institutions. 

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