Sea of Clouds

Note moyenne
7
(2 notes)
Mise en place: 5' - Règles: 10' - Partie: 35'
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Distributeur(s):
Catégorie: Famille
Age minimum: 10
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
-.--
pub pub pub pub

1257 Sea of Clouds 1

 

SwatSh 7/10

Outre la qualité de l’éditeur Iello (cfr les excellents Tzolkin, notre Vin d’jeu d’l’année 2013, Vinhos, notre Vin d’jeu d’l’année 2011, Innovation, King of New York, Andor, Madeira, The Big Book of Madness, Artifacts, Compact bowling,…), la seconde chose qui frappe sur la boite de Sea of Clouds est sa belle illustration signée (sur la boite s’il-vous-plaît) Miguel Coimbra qui est loin d’être novice dans le monde du jeu puisqu’il en a illustré de nombreux dont toute la série des 7 Wonders, Cyclades, Les Géants de l’île de Pâques, Historia, Hyperborea et Small World.

Sea of Clouds est un jeu de cartes familial dont le but est de constituer des collections.  Les mécanismes de collection sont d’ailleurs assez classiques:
– Des cartes Rhum qui rapportent les PVs inscrits dessus tout simplement 😉
– Des cartes Rhum de collection qui rapportent plus de PVs au plus on en a
– Des cartes Rhum de majorité qui rapportent plus de PVs si on en a plus que ses adversaires
– Des cartes objets qui présentent un effet, souvent positif mais qui peut aussi se retourner contre vous.
– Des cartes pirate qui permettent d’attaquer ses adversaires (chaque carte pirate a une force et celui qui a le plus de force l’emporte) et de leur voler des cartes.

Sea of Clouds est donc un jeu de collection de cartes assez classique mais agrémenté d’une certaine agressivité s’exprimant à travers les cartes pirates qui vont attaquer les autres joueurs.

L’originalité de Sea of Clouds est sa méthode d’acquisition des cartes qui comporte une petite prise de risque que je rapprocherais un peu de l’excellent Port Royal.  3 cartes sont disposées sur la table.  Le joueur actif regarde la première et a le choix entre la prendre ou regarder la seconde.  S’il la prend, son tour s’arrête et la carte prise est remplacée par la première de1257 Sea of Clouds 3 la pioche.  S’il regarde la seconde carte, il ajoute une carte au premier paquet et ne pourra plus y toucher.  Il peut soit prendre la seconde carte soit regarder la 3ème carte.  A chaque fois qu’un joueur ne prend pas un paquet de carte on en ajoute une ce qui rend ce paquet de plus en plus attrayant.

Sea of Clouds est très simple dans sa mécanique et dans les effets de ses cartes.  Il est destiné à un public familial qui n’aura pas peur de s’envoyer des crasses à la figure.  Sea of Clouds est d’un côté très classique dans sa manière de gagner des PVs et d’un autre très original dans sa manière d’acquérir les cartes.  Cette mécanique de prise de carte est un système intelligent qui va inciter à la prise de risque, aux sacrifices, aux regrets et au contentement.  La devise de Sea of Clouds est « mieux vaut 1 je l’ai que 2 tu l’auras » 🙂


Tapimoket:  7/10

Après le très bon Shinobi What’haaaa, ce deuxième volet de Théo Rivière m’a un peu moins convaincu. Le matériel est bien réalisé avec une jolie boite qui attire l’œil et dotée d’un thermoformage. Les cartes et la boite sont très bien illustrées par Miguel Coimbra et le thème est bien présent avec des pirates, des bateaux, des trésors et du Rhum… Il y a un côté « fun », pas vraiment indispensable, avec des bateaux volants dans les nuages. En dehors du fait qu’on aurait pu prévoir la place pour des cartes protégées, côté présentation, rien à dire… c’est joli !

Sea Of clouds est un genre de stop ou encore. Le jeu est très rapide à expliquer. Ce que je regrette un peu, c’est le manque de bluff ou de risques qu’on devrait retrouver dans ce type de jeu. En effet, hormis l’ambiance « pirate » qu’il dégage, je n’ai pas vraiment eu la sensation de prendre des risques. J’ai regretté aussi le fait de ne pas pouvoir « baratiner » les adversaires sur un contenu, puisque chacun pourra prendre connaissance des cartes à son tour… Bref un manque de Bluff et de suspens. J’aurais préféré trembler un peu plus en prenant des cartes. Ici, une carte « pourrie » sera rapidement compensée en ajoutant de nouvelles cartes ou de l’argent. Je sais que c’est toujours frustrant de se prendre des vacheries et que cela peut faire fuir des mauvais perdants, mais dans ce type de jeu et de thème, je pense qu’on aurait pu se lâcher.

Les combats entre pirates donnent un peu d’effet « punchy » au jeu, bien que les forces dépendent beaucoup du hasard.

Le jeu est familial et rapide à prendre en main. Il est bien pour des joueurs qui désirent faire un jeu simple ou pour des joueurs débutants. Mais, je lui préfère quand même « shinobi what’ haaaa » qui renverse beaucoup plus les situations, au grand plaisir de tous.


 

SAMSUNG CSC

 

Si vous aimez, vous aimerez peut-être...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *