• Kepler 3042 (+ vidéo) - FICHE DE JEU
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Kepler 3042 (+ vidéo)

Note moyenne
7.50
(2 notes)
Mise en place: 25' - Règles: 40' - Partie: 120' - Meilleur score: 45
Année:
Auteur(s):
Editeur(s):
Catégorie: Intermédiaire
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Note moyenne des lecteurs (1 note)
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1489 Kepler 1

Swa 9

SwatSh 7/10

Nous étions très impatients de découvrir le dernier né de Placentia Games, l’éditeur qui nous avait déjà régalés avec Bretagne.  Placentia Games a également réalisé Florenza et on peut dire qu’avec Kepler 3042 ils changent une nouvelle fois radicalement de thème.  En effet, Kepler nous plonge en 3042, à l’ère des découvertes intersidérales quand les humains iront à la recherche de nouvelles planètes pour y extraire des ressources rares.

16 tours

Kepler 3042 commence fort puisqu’il se joue en 16 tours.  Ca fait bien longtemps, à l’exception d’Escape from Colditz qui a ses excuses, que je n’ai plus vu un jeu qui propose autant de tours de jeu.  Ca s’explique bien entendu par un faible nombre d’actions à prendre : à chaque tour, chaque joueuse ne réalise qu’une seule action.  La méthode est simple : chacun choisit une des 9 actions possibles à l’exception de l’action qu’on a réalisé le tour précédent.  Soit 8 actions possibles en sachant que l’une d’elles (déplacer les vaisseaux) n’est jamais choisie vu qu’une phase de déplacement automatique a lieu à chaque tour, soit un choix parmi 7 actions.

Les points

La majorité des PVs vont provenir des planètes colonisées et des technologies acquises :

  • Les technologies
    Moyennant dépenses de ressources lors de l’action « technologie », les joueuses vont pouvoir développer 5 types de technologies.  Au plus on sera avancé dans certains types de technologies, au plus de PVs on gagnera.  On aura donc intérêt à s’avancer sur les pistes de technologie non seulement pour les bonus mais également pour les nombreux PVs qu’elles rapportent.  Ce qui est dommage, c’est que l’ordre de développement de ces technologies est stéréotypé.  On va commencer par développer la puissance de ses réacteurs pour pouvoir avancer ses vaisseaux rapidement vers les planètes à coloniser puis sa capacité à transformer des matières et à produire de l’énergie et de l’antimatière, ressources indispensables au développement technologique.  Tout le monde fait un peu la même chose et c’est dommage de ne pas voir cette mécanique supporter des stratégies différentes.
  • Les planètes colonisées
    En déplaçant ses vaisseaux et en réalisant l’action « radar » qui permet de découvrir les types des planètes avoisinantes, on va pouvoir poser ses vaisseaux sur les planètes.  Ensuite, en réalisant l’action de colonisation, on va remplacer ses vaisseaux par des jetons propriété sur ces planètes et recevoir la carte de la planète qui va nous permettre de produire des ressources.  Il faudra ensuite réaliser l’action de construction de vaisseaux pour pouvoir coloniser d’autres planètes.  Là aussi les actions sont un peu stéréotypées et tout le monde va faire plus ou moins la même chose.  Faire produire ses planètes est une action peu intéressante et on peut se satisfaire de produire uniquement de l’énergie puis de la transformer en d’autres matières.  De plus, coloniser les planètes les plus éloignées ne coûte pas trop et rapporte beaucoup.  Tout le monde va les vouloir et une sorte de course va avoir lieu.
  • L’objectif individuel
    En début de partie, les joueurs vont recevoir une carte d’objectif individuel.  Cette carte va indiquer comment gagner un bonus en PVs.  Grâce à cette simple carte, les joueurs vont orienter leur stratégie légèrement différemment.  Cette carte objectif est plus que la bienvenue évidemment 😉 tant elle donne un peu de piment au jeu.

Dans Kepler 3042, les joueuses vont donc construire des vaisseaux pour les faire voyager dans l’espace et découvrir de nouvelles planètes.  Pour cela, elles vont développer leurs technologies permettant de gagner des ressources et de déplacer leurs vaisseaux plus rapidement.  Le choix des actions ainsi que la ligne de développement des technologies sont assez stéréotypés et il est fréquent de remarquer que les joueuses font la même chose tant les choix peuvent être évidents.  Les joueuses vont gagner des PVs bonus non seulement si elles réalisent leur objectif personnel mais également si elles arrivent à coloniser des planètes de différent ou de même type.  L’aspect exploration et découverte de planètes (une action permet de retourner quelques planètes face visible) est donc important et apporte tout le sel à ce jeu de découverte interstellaire.  Oui, Kepler peut plaire 🙂


Tapimoket : 8/10

La sortie de la version française de KEPLER 3042 est l’occasion d’y apporter mon petit grain de sel, c’est à dire de donner mon avis personnel. La version française ne change pas la règle mais présente le jeu dans une nouvelle boite avec une illustration plus actuelle.

Dans Kepler 3042, les humains ont finalement réussi à développer et améliorer suffisamment de technologies pour, enfin, partir aux confins de la galaxie en quête de colonisations de nouvelles planètes. Une fois colonisées, il sera alors possible de terraformer celles-ci, de les exploiter et générer des ressources et finalement servir de nouveaux tremplins pour y faire décoller des vaisseaux et conquérir toujours plus loin. D’ailleurs, plus vous irez loin, plus vous aurez de points bonus.

Les buts principaux de Kepler 3042 seront la colonisation, la terraformation et le développement de technologies. On aura aussi un objectif secret à réaliser, mais aussi des bonus si l’on découvre certains types de planètes, soit dans une diversité, soit, au contraire par la découverte d’un même type, mais aussi selon l’éloignement de notre système solaire.

Le matériel parait, au premier abord, complexe avec plusieurs tableaux, des échelles de progressions et un grand plateau plein d’hexagones. En prenant le livret en main, on tombera d’ailleurs sur une vingtaine de pages. Toutefois, si le jeu est effectivement destiné à un public aguerri, le volume du livret est surtout dû à une explication détaillée, structurée, et précise du jeu. Ainsi, il n’y aura pas moins de 7 pages de présentation du matériel et des terminologies avant d’aborder le cœur de la règle. Une règle qui ne va pas nous effrayer, puisque ces 7  pages de présentation nous auront donné une bonne idée des buts et de la mécanique.

Les 16 tours de jeu seront simplement décomposés en trois phases simples :

  • On retourne une carte progrès qui donnera un bonus à l’un des joueurs
  • On fait chacun une action (et rarement une ou deux actions bonus)
  • On prend les points de la carte progrès, plus quelques petits choses supplémentaires à faire grâce à des progressions obtenues sur une échelle de colonisation et/ou de technologie.

Tout le noyau du jeu va tenir entre un choix, à chaque tour, parmi 9 actions possibles. Pas de panique, elles seront quasi expliquées sur notre tableau d’actions, donc pas besoin donc de retourner feuilleter frénétiquement les pages de règles. Tout est sous notre nez ! Parmi ces actions, nous aurons du déplacement, de la fabrication de vaisseaux, de l’exploration, mais surtout des progressions technologiques qui se feront sur une autre fiche individuelle : le tableau des technologies. Là aussi, la quasi totalité des informations se trouvent aussi sur notre fiche. Ainsi, ils suffira de 3 tours pour prendre les phases du jeu en main.

Mais le point le plus intéressant de Kepler 3042 est sa gestion de ressources. Vous vous en doutez, pour fabriquer des vaisseaux spatiaux, coloniser ou terraformer des planètes, il faudra dépenser des ressources (Matières, énergies et anti-matières). Le côté original sera que chaque joueur disposera d’un pool de ressources limitées reçues dès le départ et il devra se débrouiller avec ses quelques cubes tout au long de la partie. Ces ressources voyageront entre une réserve et différentes planètes qu’on aura colonisé. Bien entendu, il faudra les placer sur les bons astres célestes pour leur utilisation. Ainsi par exemple, pour fabriquer un vaisseau spatial, il faudra puiser des ressources d’une et une seule planète et le vaisseau sera amarré à celle-ci.  Les ressources étant assez limitées, il faudra les répartir judicieusement. Une grande partie de la gestion de Kepler 3042 va alors tenir dans les capacités de production de nos planètes et de la manière de les stocker. A savoir qu’une planète terraformée pourra stocker plus de ressources pour donner plus de champs à certaines technologies et actions.

Comme chaque tour est une seule action, non seulement cela passe assez vite, mais on aura une petite tension en se disant qu’on n’aura jamais le temps de tout faire ! Il sera possible, cependant, de faire une, voire deux actions bonus à chaque tour. Seulement voilà, celles-ci demanderont un sacrifice quasi-permanent d’un de vos cubes ressources pour chaque action bonus. Ces cubes étant précieux, il faudra y aller doucement sur ces actions bonus, car il sera très très rare de pouvoir en récupérer et croyez-moi on en a besoin !

Le reste du jeu est plus classique, avec des déplacements, des conquêtes, de l’exploration et de la fabrication de vaisseaux. Mais tout cela tourne plutôt bien, si ce n’est qu’il faudra avoir un peu de chance dans son exploration et être à proximité de planètes intéressantes. Bien entendu, plus la planète est puissante, plus il sera difficile de la coloniser et de la terraformer.  Ainsi p^lus il y aura de joueurs, plus il y aura d’explorations, et de ce fait , plus de choix pour les planètes découvertes.

La plupart des cartes progrès de la phase un, seront plutôt là pour donner un avantage de compensation au joueur le plus lésé sur un élément donné (échelle de technologie, peu de ressources…) . On pourrait croire ainsi qu’il soit plus favorable d’être en arrière, mais ce ne sera pas vraiment le cas. Si cela est un peu surprenant, ça permet juste d’éviter de trop gros écarts, et de conserver une certaine concurrence entre les joueurs sans trop se faire « marcher dessus ».  Ceci pourra peut-être faire tiquer les puristes du « chacun son problème, débrouille-toi ».

Kepler 3042 demandera au moins une partie pour découvrir toutes les aspects, pour comprendre sa subtilité de la gestion de ressources, découvrir l’intérêt des technologies et aussi mesurer le nombre de cubes que l’on peut sacrifier pour des actions bonus. Il appelle à de nouvelles parties et finalement, il n’est pas si compliqué que cela. Il prend une meilleure dimension à 3 ou 4 joueurs, puisqu’il y aura plus de planètes à découvrir et colonisées.

Si vous aimez les jeux de gestion soutenus avec un système de ressources original et la conquête spatiale sans combat, alors Kepler 3042 est fait pour vous.

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1489 Kepler 8


Je ne suis pas un grand fan des côtes de bourg mais celui-ci m'a bien plu.

Je ne suis pas un grand fan des côtes de bourg mais celui-ci m’a bien plu.


Vin d’jeu d’vidéo

La dégustation en 12 minutes par SwatSh

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par gnarf
Actions stereotypees
Vous ecrivez que les actions se font un peu toujours dans le meme ordre, stereotype.
J'ai joue plusieurs fois a ce jeu maintenant, et les strategies completement differentes sont tres bien balancees.

Vous pouvez tres bien ne pas lancer de vaisseau au debut et utiliser les ressources ainsi economisees pour preparer une colonisation eclair de planetes a forte valeur en fin de partie.

Vous pouvez sauter sur une geante gazeuse pour obtenir un moteur de ressources.

Ou vous pouvez lancer des le debut 2 vaisseaux de vitesse 1.

Ou vous pouvez vous concentrer sur la terraformation de planetes alien.

Ou encore vous pouvez ne rien terraformer du tout et gagner 25 oints de victoire en maxant les technologies, en cartografiant la galaxie, en achetant quelques points de colonisation/techno.

Si vous aimez, vous aimerez peut-être...

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