• Vikings Gone Wild (+ vidéo) - FICHE DE JEU
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Vikings Gone Wild (+ vidéo)

Note moyenne
8.00
(5 notes)
Mise en place: 10' - Règles: 25' - Partie: 75' - Meilleur score: 41
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Distributeur(s):
Catégorie: Intermédiaire
Age minimum: 10
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de joueurs
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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1436 Vikings go wild 1

Swa 7

SwatSh: 8,5 /10

Vikings Gone Wild est un jeu de deckbuilding orienté pour les joueurs amateurs.  L’auteur et son éditeur ont réussi à diminuer la complexité de ce type de jeu tout en gardant sa richesse et son intérêt.  De plus, ils ont introduit un côté humoristique très amusant.

Le jeu de deckbuilding classique

Vous avez votre propre deck de cartes.  Tous les joueurs débutent avec le même.  Vous en piochez 5 et en jouez autant que vous voulez.  A la fin du tour, vous vous défaussez du reste de vos cartes en main et vous en repiochez 5.  Pas de nouveauté de ce côté-là mais un système qui reste très simple.

Les ressources

Il y a 2 ressources dans Vikings Gone Wild : la bière et l’argent (normal pour des vikings 😉 ).  Vous allez gagner ces ressources en jouant les cartes qui en produisent temporairement (elles seront perdues en fin de tour, normal 😉 ).  Et ces ressources vont vous permettre d’acheter des cartes.

Les cartes et leurs effets1436 Vikings go wild 2

1) Les cartes de la file
Plusieurs types de cartes permettent de produire plus de ressources.  D’abord, classiquement, comme dans Dominion, il y a des cartes qui produisent plus de ressources.  Les cartes de votre deck de départ ne produisent qu’une ressource chacune.  Vous allez pouvoir en acheter qui produisent 2 ressources.  Ces cartes sont disponibles dans la rangée de cartes qui suit un système à la Through the Ages.  Il y a 5 cartes disponibles à l’achat.  Quand on en achète une, on les décale sur la droite et on en pioche une nouvelle.  A la fin d’un tour complet, on défausse la carte la plus à droite pour la remplacer par une nouvelle.  Ce sont ces cartes, entre autre, qui vont apporter de la variété à vos parties car elles changent tout le temps et leurs effets sont variés : piocher de nouvelles cartes,…

2) Les bâtiments
Vous aurez la possibilité d’acheter des bâtiments.  Les bâtiments ont la particularité de rester devant vous et d’apporter leur effet durant toute la durée du jeu.  C’est un des aspects les plus intéressants de Vikings Gone Wild.  Outre la gestion de votre deck, vous allez devoir gérer vos bâtiments et leurs effets.  Les bâtiments sont toujours disponibles à l’achat et il y en a de 3 types :
Les bâtiments de production : à chaque tour, ils produisent la ressource indiquée.  Si elle n’est pas utilisée, elle est perdue
Les entrepôts : ils permettent de stocker les ressources produites par les bâtiments de production et évitent donc de les perdre en fin de tour
Les effets deckbuildings : ils permettent de piocher une carte de plus ou de garder des cartes en main pour le prochain tour

1436 Vikings go wild 33) Les unités militaires
Un peu comme dans l’excellent Star Realms, on va pouvoir attaquer les bâtiments adverses avec des unités militaires.  Le nombre de dégâts occasionné par les unités militaires doit être supérieur ou égal à la valeur de défense du bâtiment.  Ce qui est particulier c’est qu’une attaque est très « soft » dans Vikings Gone Wild car il n’arrive rien de fâcheux au joueur attaqué même si l’attaquant l’emporte.  Il n’arrive rien du tout d’ailleurs sauf que l’attaquant va gagner des PVs.  Et il en gagnera beaucoup grâce à ça.  Au plus il réussira des attaques, au plus il en gagnera.  Mais le défenseur n’est pas démuni et peut contrer ces attaques grâce à ses unités défensives qu’il peut jouer de sa main pour contrer une attaque et augmenter la valeur de défense de ses bâtiments.  S’il arrive à bien se défendre, il gagnera aussi de nombreux PVs au détriment de l’attaquant.  Et cette compensation est excellente et ouvre la porte à pas mal de stratégies.  Si vous n’investissez rien dans vos défenses, ce n’est pas grave car vous ne perdrez rien (ou très peu) si on vous attaque.  Si vous investissez dans une bonne défense, vous aurez l’occasion de gagner de nombreux PVs.  Si vous investissez dans une bonne attaque, mieux vaudra attaquer les joueurs plus faibles ou attaquer avec de nombreuses unités un bâtiment afin d’empêcher un adversaire de se défendre.  Il va y avoir un petit jeu de bluff et d’influence très sympathique.1436 Vikings go wild 4

4) Les cartes PVs
Quand on dépasse certains seuils de PVs, on a le droit de gagner une carte spéciale qui va vous apporter des effets très puissants et variés (aller chercher des cartes dans sa défausse, voler des ressources à un adversaire,…).

5) Les cartes objectifs personnels
Ces cartes représentent des petits challenges (acheter tel type de carte, attaquer tel type de bâtiment, gagner tel type de ressource,…)  Ces cartes vont guider légèrement vos actions car vous allez pouvoir gagner quelques PVs supplémentaires en les complétant sans pour autant être primordiales dans votre stratégie.  Bien vu !  Il est juste très dommage qu’elles soient en nombre si limité et qu’on ne puisse plus en piocher dès le milieu de la partie.

1436 Vikings go wild 56) Les cartes objectifs communs
Elles, elles rapportent pas mal de PVs à condition d’être la joueuse qui l’emporte.  Elles introduisent d’ailleurs un petit jeu de majorité : avoir réussi le plus d’objectifs personnels, avoir le plus de cartes de tel type, avoir le plus de ressources de tel type dans ses entrepôts,…  Même si elles ne représente pas un mécanisme révolutionnaire, elles permettent de bien varier les stratégies qui vont s’étendre entre les attaques, défenses, objectifs communs et objectifs personnels.  Le jeu propose de jouer avec 4 cartes objectifs commun pour une partie à piocher parmi une petite dizaine d’objectifs communs différents.  Ceci permet une belle variété de parties également même si, en quelques parties, on en aura fait le tour.  Là aussi, on aurait aimé plus de cartes.

Vikings Gone Wild est une agréable surprise dans le système deckbuilding dont on pensait avoir fait le tour.  Il propose un niveau de difficulté plus bas que la moyenne du genre permettant d’y jouer avec des joueurs occasionnels et même en famille avec de plus grands enfants.  Et pourtant, il y a très peu de hasard dans le jeu, voire même aucun à l’exception de sa propre pioche de cartes.  Grâce à ses différentes façons de scorer il permet de multiples stratégies différentes qui peuvent varier légèrement (ce n’est pas tout ou rien).  De plus, l’interaction est assez bien présente aussi bien dans les combats que dans la course aux majorités.  Enfin, la stratégie de vos adversaires va influencer la vôtre et c’est la joueuse qui aura su le mieux se positionner entre sa propre stratégie et celles de ses adversaires qui aura le plus de chance de l’emporter.  Attention aux vikings, quand ils ont trop bu, la moindre pépite d’or les transforme en grosse brute 🙂1436 Vikings go wild 6


phil-4Philrey:     8/10

Bon, il est vrai que je ne suis pas un fan de la mécanique de deck building. Pourtant, je dois admettre que Vikings Gone Wild apporte du plaisir à ce type de jeu (je rejoins donc l’avis de Pascal).

En effet, les cartes différentes ne sont pas innombrables mais elle sont assez variées pour forcer les joueurs à faire des choix stratégiques: cartes de défenses pour convaincre les autres de vous foutre la paix, les cartes attaques pour justement les titiller, des cartes de production et de stockage car il en faut.

Quelques cartes « héros » que l’on peut acquérir lorsqu’on dépasse certains seuils de PV, à ne pas négliger.

A côté de cela, une petite course à 4 objectifs de fin de partie.

En bref, Vikings Gone Wild séduit par ses illustrations « wild » qui collent bien au gabarit du jeu, offre un plaisir ludique indéniable et convaincra même ceux qui apprécient un peu moins la mécanique de base, le Deck Building.


SONY DSCPascal:     8,5/10

Encore un deck-building. La mécanique a été vue, revue, modifiée, … Qu’est-ce que Vikings Gone Wild pourrait bien apporter de plus que les autres ?  Et bien, la réponse est simple : il apporte du FUN !

Ici, on ne recherche pas des combinaisons de fou, et on ne fait pas tourner 50 fois son deck.  Non, l’intérêt est ailleurs, il est dans les attaques que l’on peut mener contre les autres joueurs.

Le jeu est inspiré d’un jeu sur tablette (smartphone) du même nom.  Non, non, ne partez pas, ca peut faire peur, mais la sauce prend vraiment ! On va en effet pouvoir améliorer son hôtel de ville, les bâtiments prennent un certain temps de construction pendant lequel il ne pourront pas être utilisés ni attaqués.  Oui, ca vout fait sûrement pensé à es jeux super connus sur mobile (style Clash of Clans – ou Vikings Gone Wild !).

Et c’est donc bien les attaques contre les autres villages qui apportent un vent de fraîcheur !  Vous pouvez attaquer un village adverse, et avec vos cartes « attaque » en provenance de votre deck.  Votre adversaire peut se défendre, pour peu qu’il ait des cartes défenses dans sa main.  Si il se défend, il marque des points.  Si vous réussissez, plus vous aurez attaqué des bâtiments, plus vous marquerez des points.  Mais pas de panique pour la victime d’une attaque, les bâtiments attaqués ne sont pas détruits, et la pénalité est inexistante ( ou faible pour les bâtiments de stockage qui se voient dépouillés d’une seule ressource par attaque).  En d’autres mots, il n’y a pas de risque de se faire attaqué, au contraire, si vous arrivez à vous défendre, vous marquez des points !

Même si il n’est pas parfait (le deck tourne peu et certaines cartes puissantes risquent de ne jamais être jouées), le jeu est très accessible, très fun, très agréable à jouer.  Et en plus j’adore les illustrations (et encore en plus j’ai obtenu plein de cartes supplémentaires en pledgeant sur KS). Un coup de coeur dans la catégorie « poids moyen » !

 


1432-voeuxRen 7/10

Vikings Gone Wild nous donne une bonne occasion aujourd’hui de nous pencher sur un phénomène qui est une vraie lame de fond dans le monde du jeu aujourd’hui (et pas seulement dans le monde du jeu d’ailleurs): le crowdfunding. Ou financement participatif en bon français de chez nous. Je ne vous ferai pas l’injure d’expliquer ce que c’est. Mais la critique de Vikings Gone Wild nous donne l’opportunité d’en toucher deux mots, car il est pour moi bien représentatif d’une des 4 principales catégories de projets qu’on peut trouver sur les plateformes de financement participatif:

1. les jeux tout pourri qui n’auraient jamais trouvé un éditeur (et qui seront éventuellement financés sur une plateforme grâce à maman, papa, les cousins, les amis, les scouts…)
2. les jeux hyper ambitieux, et/ou avec un matériel de ouf (genre 80 figurines de 25cm, peintes à la main avec des poils de Zébu trempés dans de la peinture bio-organique parfumée aux milles essences des fleurs de lotus cueillies au matin du solstice d’été en haut de la montagne sacrée). Le tout vendu 139 euros pour la boîte de base, mais si vous prenez tous les add-on, indispensables pour « avoir l’expérience ultime du jeu », vous terminez à 672 euros. Ces jeux n’auraient peut-être pas trouvé d’éditeur non plus, mais clairement pas pour les mêmes raisons qu’en 1…
3. les jeux tout à fait novateurs (ils sont rares, soyons clairs), qui n’auraient pas trouvé d’éditeur non plus car trop risqués
4. les jeux pas spécialement novateurs, reprenant des mécaniques connues, avec un matériel « normal » (bref comme la majorité des jeux édités via les méthodes classiques). L’avantage ou plutôt l’objectif dans cette catégorie étant que vous allez fortement limiter le risque en éditant le jeu, puisque vous allez toucher exactement les joueurs motivés par votre proposition (et sans devoir faire un marketing énorme via un réseau de distribution tentaculaire). Exemple: si vous créez un wargame tactique coopératif se passant en Italie pendant la première guerre mondiale, ben vous allez intéresser les joueurs adorant les wargames tactiques coopératifs se passant en Italie pendant la première guerre mondiale. Mais pas ceux qui aiment les wargames stratégiques coopératifs se passant en Italie pendant la première guerre mondiale. Ni ceux qui aiment les wargames tactiques coopératifs se passant en France pendant la première guerre mondiale. Quant à ceux qui aiment les wargames tactiques semi-coopératifs se passant en Italie pendant la première guerre mondiale, ils vont probablement se tâter…

Et bien pour moi nous sommes exactement dans ce quatrième cas de figure avec Vikings Gone Wild. Est-ce un jeu révolutionnaire? Non. Est-ce un jeu avec un matériel de ouf? Non (le matériel est tout à fait ok, ne me comprenez pas mal) Est-ce un jeu correct qui donne du plaisir ludique à ceux qui aiment les mécanismes utilisés, qui tourne correctement et qui est facile à expliquer? Oui.

Dans Vikings Gone Wild on incarne des chefs de clans qui veulent prouver aux Dieux qui est le plus malabar. Le mécanisme de base du jeu est le deckbuilding, saupoudré de gestion de ressources. On va donc jouer avec un deck de cartes, qu’on va essayer d’optmiser pendant la partie pour être le premier à atteindre l’objectif de points de victoire.

Un tour de jeu est tout à fait classique: on pioche 5 cartes de son deck (ou plus si on a construit précédemment des bâtiments spéciaux), puis on réalise autant d’actions qu’on veut parmi les suivantes, tant qu’on a les ressources ou les cartes pour les réaliser:

1. acheter de nouvelles unités pour attaquer (=cartes qu’on ajoutera à son deck), des unités pour défendre (id) ou des cartes chemin d’Odin (qui donnent des bonus immédiats) – on paye en or ou en bière
2. construire des bâtiments (= poser la carte correspondante devant soi, ce qui donnera un bonus aux tours suivants, e.g. piocher une carte en plus, recevoir un or, recevoir une bière, pouvoir stocker un or ou une bière d’un tour à l’autre…)
3. attaquer un autre joueur ou un vampire (=monstre qu’on peut toujours attaquer pour recevoir un bonus déterminé en cas de victoire) – attaquer consiste à jouer des unités qu’on a en main
4. améliorer son bâtiment principal (« Town Hall »), ce qui permet à la fois de mieux le protéger d’attaques adverses (mais dans le même temps ça augmente le nombre de points de victoire qu’un autre joueur gagnera si il réussit une attaque contre vous…) et d’augmenter le nombre de bâtiments qu’on peut poser devant soi (cfr 2.)
5. réussir une mission, ce qui revient à remplir une condition déterminée, ce qui vous donne immédiatement la carte correspondante et les points de victoire qui vont avec

A la fin de son tour on défausse les ressources qu’on ne peut pas stocker et on passe au joueur suivant. Comment se résout une attaque? Simple: la force d’attaque doit être plus grande que la force de défense. Si l’attaque est réussie on gagne les points de victoire correspondants à la valeur de défense du bâtiment. Il est important de noter que les bâtiments ne sont pas détruits/perdus/défaussés. L’attaquant a simplement réussi son raid et gagne donc des points de victoire. Et un joueur ne peut être attaqué qu’une seule fois par tour complet de tous les joueurs. Dès qu’un joueur a atteint l’objectif points de victoire, on termine le tour, on alloue les cartes bonus (connues dès le départ), et celui qui a le plus de points a gagné.

Au final, comme dit plus haut, un jeu qui pour moi rentre totalement dans la 4ème catégorie: pas révolutionnaire et pas incroyable au niveau matos. Mais qui tourne correctement, avec des graphismes très typés (on est dans du viking fantasy rigolo) et facile à apprendre. Donc si vous aimez les jeux de deckbuilding familiaux saupoudrés de gestion de ressources dans une thématique viking fantasy rigolote et qui s’apprennent facilement… ben vous avez sans doute déjà pledgé! 🙂


tapimoket

Tapimoket:  8/10

Viking Gone Wild reporte avec brio le jeu vidéo. Il utilise les mécaniques connues de deckbuilding et s’appuie sur de très belles illustrations et un beau matériel pour le rendre attrayant. Les règles sont assez simples et basées sur deux ressources que sont l’or et la bière (On comprend vite l’esprit du jeu). On acquiert ainsi des cartes pour construire des bâtiments, pour les améliorer, accomplir de petits objectifs. On pourra également se constituer une petite armée de guerriers ou de défenseurs pour attaquer ses adversaires ou se protéger. Les attaques seront sans conséquence pour celui qui les subit, et rapporte des points pour l’attaquant. De même, les joueurs ne pourront pas s’acharner tous sur le même joueur durant le même tour. Ainsi, la frustration sera moindre et il ne sera pas nécessaire de devoir, sans cesse, reconstruire. Bien entendu, quelques cartes viendront apporter quelques bonus et fourberies pour mettre un peu de sel au jeu, comme voler des ressources. Enfin, on pourra accomplir des objectifs et prendre de grosses cartes bien balaises.

Le matériel est sympathique et parfaitement illustré par les mêmes personnes qui ont fait le jeu vidéo. On reste donc complètement dans l’esprit et j’ai trouvé ça amusant et sympathique.


1436 Vikings go wild 9


Vin d’jeu d’vidéo

La dégustation en 7 minutes par Ren

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