Etherstone

SwatSh : 8/10

Après le très chouette Echoes of Time, Simone Luciani continue son exploration des jeux de cartes au thème plutôt fantastique.  Cette fois-ci, il s’est associé à Virginio Gigli avec qui il a déjà collaboré sur des titres comme Lorenzo Le Magnifique, Golem ou Grand Austria Hotel, rien que ça !

Le truc assez unique dans Etherstone est que le jeu commence par une phase de draft qui va guider l’entièreté de la partie.  Les joueuses vont recevoir 7 cartes et en drafter une par une jusqu’à terminer par une main de 7 cartes qui sera leur main de cartes pour toute la partie.  Autant vous dire qu’il vaut mieux ne pas se louper !

On passe ensuite à la phase d’action où, chaque joueur réalisera une action parmi un choix de quatre jusqu’à ce que la fin du jeu ne s’enclenche.  Les actions consisteront essentiellement à prendre des ressources, les dépenser pour jouer des cartes, taper ses cartes pour attaquer des créatures neutres disponibles pour tous ou détaper ses cartes.  Les cartes créatures ont, outre leur points d’attaque, des effets qui peuvent se déclencher à différents moments.  Ces effets vont permettre de gagner essentiellement des ressources, de faire perdre des points aux adversaires ou d’en gagner soi-même ce qui va apporter des façons alternatives pour gagner des PVs.  L’essentiel des PVs va provenir des créatures qu’on aura réussi à vaincre mais les façons alternatives joueront un rôle également et peuvent constituer des stratégies alternatives.

Etherstone est assez simple, il s’explique en 15 minutes et se joue en moins d’une heure.  Cette simplicité peut déconcerter les fans de Simone et Virginio qui espéraient des choix plus difficiles et une profondeur de jeu plus importante.  A partir du moment où on considère le jeu pour ce qu’il est : un jeu léger où on va tout simplement taper du monstre 😉 , Etherstone fait le job et apporte même des petits effets sympas qui lui donnent un certain peps.

Vin d’jeu d’music