SwatSh: 5/10
Mais qu’il a mal vieilli (ou bien: mais qu’est-ce que j’ai (mal) vieilli 🙂 ) ce Schweins Galopp, kinderspiele des jahres 1992 et oeuvre de Heinz Meister, auteur prolifique de jeux pour enfants dont le très beau Avanti.
Schweins Galopp a donc plus de 20 ans, et il en est sorti de bons jeux pour enfants depuis lors et où les adultes peuvent s’amuser qui plus est!
Les idées géniales (à l’époque) et innovatrices de Schweins Galopp sont:
– Les 5 couleurs de cochons n’appartiennent à aucun joueur et tous les joueurs les contrôlent
– Lorsqu’on joue une carte cochon, on avance le cochon de la couleur correspondante sur la première case libre devant lui. Toutes les cases occupées par d’autres cochons devant lui sont « sautées ». On joue donc un peu à saute mout… heu cochons 😀
– Si le cochon qu’on vient de déplacer arrive en tête, on prend une carte nourriture (= 1 PV) qu’on place à sa gauche.
– Lorsqu’on joue la dernière carte cochon de sa main (la 7ème), il faut que le cochon qu’on déplace arrive en tête car s’il arrive en tête, toutes les cartes nourriture qui sont à notre gauche sont mises dans notre stock et nous donneront 1 PV à la fin de la 3ème manche. Si par contre le cochon avancé n’arrive pas en tête, on perd purement et simplement toutes ses cartes nourritures.
Ces différentes mécaniques étaient à l’époque très innovantes et je comprends aisément que ce jeu ait eu son petit succès grâce également à son humour décalé. Mais depuis lors, d’autres jeux ont mieux exploité ces différentes mécaniques et on s’y amuse plus. Car c’est là où Schweins Galopp coince le plus. Le jeu est trop simple et les adultes ne s’y amusent pas plus que ça. En effet, la tactique est très simple: on garde les cartes des cochons en tête pour la fin. Une partie suffit amplement et on a vite envie de passer à autre chose.
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